Chapitre 5

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Je m'approchais lentement de la porte et l'ouvris doucement en essayant de faire le moins de bruit possible. Je passai la tête discrètement dans l'entrebâillement de la porte et ne vis personne. Je m'avançais alors sur la pointe des pieds. La maison n'était pas très grande et était faite en bois. J'avançais au bout du couloir et vis une cuisine et un salon. Jules était assis sur le canapé,l'album dans les mains. Je ne pouvais donc pas sortir sans qu'il ne me voit. Je m'apprêtai faire demi-tour pour retourner dans la chambre où je comptais attendre qu'il soit plus tard et qu'ils dorment tout les deux pour partir, lorsque je l'entendis renifler. Il pleurait ? J'eus un pincement au cœur, me sentant coupable et décidais d'aller le voir. 

 - Jules ? 

 Il sursauta.

- Qu'est-ce que tu fais là ? 

 - T'as oublié de fermer la porte à clef... Pourquoi tu pleures ?

 - Je pleure pas... Retourne dans ma chambre Lena.

-Alors pourquoi y a-t-il un étrange liquide qui coule de tes yeux ?

-Lena, soupira-t-il, laisse moi.

-Non. 

Je m'assis à côté ses côtés et le pris dans mes bras. Il se laissa faire et ferma les yeux.

- J'ai pas envie d'en parler, chuchota-t-il.

- Alors dis rien... Je suis désolée pour l'album, j'aurai pas dû le prendre. 

- Pas grave...

Nous restions ainsi un long moment, sans bouger ni parler et puis il fini par s'écarter de moi et me regarder.

- Lena tu devrais y retourner, si Loïc te voit là il va pas aimer.

- On s'en fou. Il a qu'à crier... Tu vas mieux ?

- Oui, ça va merci... (Il y eut un long silence) Lena ?  

- Oui ? 

- Pourquoi tu es aussi sympas avec moi ? Après tout, on te retient prisonnière.

- Tu es gentil avec moi et c'est pas toi qui m'a enlevé... et puis... je t'aime bien, haussais-je les épaules. Sans oublié que si ça ne tenait qu'à toi, je pourrais rentrer chez moi, pas vrai ?

- Oui... bon aller va dans ma chambre maintenant s'il te plaît. J'ai envie d'être un peu seul.

- D'accord... A demain.

- Oui... à demain, soupira-t-il.

Je retournai dans sa chambre et m'allongeai dans son lit. Je ne tardais pas à m'endormir et mes cauchemars ne tardèrent pas à me hanter de nouveau.

Le lendemain matin, la porte n'avait toujours pas été verrouillée alors comme la veille, je sortie doucement. Très vite j'entendis des voies qui m'étaient à présent familières.

- Non Jules, arrêtes d'insister c'est même pas la peine ! 

- Aller s'il te plaît !

-J'ai dis non putain ! Et si elle nous balance ? Tu crois réellement qu'elle va tenir sa langue ? Moi je pense qu'elle va tout balancer et j'ai pas envie d'y retourner Jules ! Pas une deuxième fois. Tu as compris ?

- Je sais frangin mais... elle ne dira rien...

- Ah ouais ? T'en es sûr ? Tu crois qu'elle tient à nous peut-être ? Tu crois franchement qu'elle va rien dire ?

- Si on lui demande, je suis sûr qu'elle se taira.  

- T'es trop naïf petit frère... Tu veux qu'elle les justifie comment ces mois de disparition ? 

Le début des cauchemarsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant