Pendant ce temps...
« Lâches-moi » criai Amélie, à bout de souffle, se débattant pour essayer de se dégager de la poigne de son agresseur. Ce dernier lui enserrait le bras, il le lui serrait tellement fort qu'elle savait que le lendemain, un bleu se trouverai à la place de sa main. Encore fallait-il qu'elle se libère de son emprise. Elle cria de nouveau, le suppliant de la relâcher, des larmes ruisselant sur ses jours, causées par la peur qui lui enserrai le ventre. Il l'avait plaqué contre un mur, à l'abri des regards. Personne ne les voyait, personne ne les entendait. Personne ne viendrait l'aider.
- Qu'est-ce que tu fais ? s'écria-t-elle lorsqu'il commença à lui baisser son pantalon.
Ce qu'elle ressentait était indescriptible, elle n'avait jamais ressentit cela, une peur aussi immensément grande.
- A ton avis ? lui demanda-t-il avec un sourire.
- S'il te plaît, le suppliait-elle. Laisse-moi partir, je ne dirai rien à personne. Ne me fait pas de mal... Je t'en pris.
Il ne lui prêta aucune attention et lui baissa son pantalon, lui agrippa violemment les cheveux et la força à se mettre à genoux, penché en avant.
- Plus tu te débats, plus tu vas souffrir. Laisse-toi faire, je suis sûr que tu vas aimer ça.
Elle gémit, apeurée, se débattant encore plus fort essayant de dégager la prise qu'il avait sur ses cheveux. Néanmoins, il était plus fort et plus grand qu'elle. C'est alors qu'elle l'entendit ouvrir sa braguette. Elle se crispa et la chose arriva: il pénétra lentement, attendit et recommença. Encore et encore. De plus en plus fort. Elle crut mourir.
- J'adore les vierges souffla-t-il.
- Salaud ! cria-t-elle en larme.
Ce qui n'eut que pour effet de le faire rire. Elle se résigna, se laissant faire, attendant qu'il eut finit, le maudissant pour ce qu'il venait de faire... ou plutôt ce qu'il était entrain de faire. Lorsqu'il eut finit, elle se sentit soulagé mais ce qu'il luit dit lui glaça le sang. Il l'a prit par la gorge et s'approcha de son oreille.
- Bien évidemment ma belle, si tu dis quoi que ce soit à quelqu'un, je m'en prends à ton frère et je vais lui faire tellement mal qu'il te maudira d'exister... et toi ? Toi, je te sauterai encore et encore jusqu'à ce que tu préfères quitter ce monde. Tu m'as bien compris ?
Elle ne pu qu'acquiescer silencieusement.
Il était vingt-et-une heure lorsqu'elle rentra enfin chez elle. Elle se sentait sale, humilié, détruite. Elle le haïssait. Pourquoi lui avait-il fait ça ? Il ne la connaît même pas ! Il ne s'était vu que deux fois et ne s'était adressé la parole qu'une seule fois, plus tôt dans la matinée. Il lui semblait être quelqu'un d'agréable et gentil. Elle s'était tellement trompée à son sujet ! Comme d'habitude, lorsqu'elle franchit le seuil de sa porte, sa mère ne lui prêta aucune attention, ce qui lui permit d'aller dans sa chambre sans que personne ne remarque ses cheveux en batailles, ni son maquillage qui avait coulé à cause des larmes. Elle avait pourtant essayé de se recoiffer et de masquer les marques de mascara sur ses joues mais rien ni faisait.
Même après deux longue douches où elle s'était frottée, presque à s'en être arrachée la peau, elle n'arrivait pas à se sentir propre, à enlever la sensation de ses mains sur sa peau. Elle n'arrêtait pas de se remémorer cet instant effroyable. Elle craqua. Des coups frappés à sa porte l'obligea à se calmer.
- Je vais bientôt sortir, cria-t-elle.
- J'espère ! lui répondit sa mère sur le même ton. Ça se voit que ce n'est pas toi qui paie l'eau ! Ça va faire deux heures que tu es là-dedans ! On va manger ! Dépêche toi !
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Le début des cauchemars
Fiction généraleLena, une jeune lycéenne vivait une vie paisible, entourée de ces amis. Un soir, Noah, son meilleur ami, organise une fête, où elle fit une malheureuse rencontre, celle d'Alexandre Donville. Ce soir-là, sa vie va virer au cauchemar. Néanmoins, dans...