Chapitre 7

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Deux mois plus tard...

Deux mois s'étaient écoulés, durant ceux-ci, avec l'aide de Julia j'avais rattrapé a totalité de mes cours. Elle m'en voulait d'avoir tenté de me tuer mais avait fini par me pardonner. Ma relation avec Rayan avait quelque peu évolué, bien que nous nous parlions énormément, il n'osait pas s'approcher trop de moi. J'étais incapable de supporter son contact trop longtemps. Après ma tentative de suicide, ma mère me forçait à aller voir un psychologue. Je ne lui avais presque rien raconté de ce qu'il m'était arrivé avant et durant l'enlèvement. Cependant, nous parlions beaucoup de mes cauchemars, de mes angoissent et de Rayan. Je me sentais faible, je n'aimais pas ça. Je voulais qu'Alexandre paye. Mon psychologue m'aidait beaucoup à accepter l'aide et le contacte masculin, je faisais de nombreux progrès selon lui, même si je n'en étais pas convaincue bien que dorénavant j'arrivais à sortir de ma chambre.

Il y a deux semaines, après avoir appris ma tentative de suicide, Loïc m'avait contacté, je ne sais toujours pas comment il avait eut mon numéro, mais depuis, il me demandait régulièrement de mes nouvelles et me donnait des siennes ainsi que des nouvelles de son frère. Rayan n'aimait pas du tout le fait que je lui parle et encore moins le fait qu'il me donne des nouvelles de Jules, bien que nous ne soyons pas ensemble, il restait très protecteur et assez jaloux. Je le trouvais très mignon lorsqu'il l'était.

Un soir, j'en eu marre que mes parents me couvent, ils étaient étouffants. Je les comprenais mais je n'avais plus de vie. Alors ce soir là, je ne pu me retenir et je leurs dis. Cependant, ils ne voyaient pas les choses ainsi et nous nous disputions. Je sortie alors me balader dehors, contre leurs avis. Très vite, je me redis compte que mes jambes m'avaient emmener jusque chez Noah. Lorsque je fus devant chez lui, je décidai de faire demi-tour ne voulant pas les déranger. Je n'avais fait que quelques mètres lorsque j'entendis quelqu'un prononcer mon prénom. Je sautai, mon cœur s'accéléra, la panique commençant à m'envahir. Je pris mon courage à deux mains et je me retournai. C'est là que je le vis, Noah. Je fus soulagée.

- Noah ? C'est bien toi ?

- Oui, ce n'est que moi.

- Tu m'as fait peur, je n'avais pas reconnu ta voix !

- Désolé, sourit-il. Qu'est-ce que tu fais dehors ?

- Je faisais juste un tour, je me suis prise la tête avec mes parents, rien de grave. Comment t'as su que c'était moi ?

- J'ai entendu des chiens alors j'ai regardé par la fenêtre pourquoi ils aboyaient et je t'ai vu. Aller, viens chez moi.

- Je veux pas vous déranger...

- Mais arrête de dire n'importe quoi, tu sais bien que tu nous déranges pas ! Aller, bouge toi, j'ai froid !

Je le suivis et nous rentrions chez lui. Ses parents étaient dans le canapé, ils regardaient la télévision. Je leur dis bonjour et sa mère me demanda gentillement comment j'allais.

- Bien, lui répondis-je.

- Elle peut rester dormir ? demanda Noah.

- Bien évidemment, lui répondis son père.

- Oui, répondis à son tour sa mère, mais d'abord j'appelle sa mère pour la prévenir et qu'elle ne s'inquiète pas pour rien !

- Merci beaucoup, dis-je.

Noah et moi montons dans sa chambre et nous nous mîmes à discuter de tout et de rien. Je passai alors la nuit chez, comme au bon vieux temps. Sa mère m'avait préparer la chambre d'amis. Il avait tenté de me poser des questions sur ce qu'il s'était passé avec Alexandre mais je ne lui avais rien dit. Je lui avais parlé de Jules, dans les grandes lignes. Le lendemain, il m'emmena au lycée après être passée chez moi pour prendre des affaires et une longue journée de cours s'en suivit.

Le début des cauchemarsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant