CHAPITRE 4

476 21 34
                                    

Il y avait toujours eu plusieurs rumeurs sur les familles nobles et surtout sur celle des Styles. Certains prétendaient que cette famille était sans cœur et cruelle, d'autres prétendaient qu'ils avaient plus de pouvoirs que n'importe quels autres vampires. Certains parlaient même de démons de l'enfer aux griffes longues et coupantes, aux crocs aussi tranchants qu'une lame de boucher et certains prétendaient même qu'ils étaient complètements différents des autres vampires. Dans toutes ces légendes, aucune d'entre elles n'étaient agréables à entendre ou à imaginer. Elles les désignaient tous comme des monstres horribles qu'il fallait éviter. Le roi Styles était d'ailleurs très connu pour sa froideur, sa cruauté et le peu de patience qui l'habitait. Aucune informations que je connaissais avaient un jour mentionné une toute petite part de gentillesse ou de sympathie pour ces familles et le roi. C'était pour cette raison que j'avais passé la journée à ruminer, réfléchir et paniquer sur les choix que j'avais fait récemment. Dans quoi m'étais-je fourré encore ? Je n'avais pas du tout envie de finir en repas pour vampire ou bien en sac de boxe et rien que de l'imaginer, ma peau se retrouvait couverte de frisson désagréable et je tremblais. Je n'avais pas encore parlé de mes problèmes et de mes inquiétudes à Sam. Il était très gentil mais je n'avais pas pour habitude de me livrer si facilement et je ne voulais pas paraître gênant, encombrant ou lourd. C'était pour cette raison que je regardais mon verre de bière d'une drôle de manière depuis au moins quelques minutes voir heures. Le soleil s'était couché, j'étais resté ici toute la journée à boire et parler et mes chocolats chauds s'étaient transformés en bière depuis au moins deux bonnes heures. Samuel avait eu la gentillesse de m'offrir ce que je désirais mais ne connaissant pas beaucoup, ni bien les différents alcools du bar et n'étant pas certain de les supporter, j'avais opté pour la boisson la plus connu et basique d'Angleterre, la fameuse et légendaire bière. Elle était amère, m'empêchant d'avoir trop soif et pourtant si mes souvenirs étaient bons, j'en avais au moins déjà bu trois et le goût me restait sur les papilles pendant que les effets de l'alcool me montait au cerveau, mes problèmes me tracassant encore plus que quand j'étais sobre. Pourtant, je me sentais détendu, tranquille et heureux alors que mon esprit était accablé de questions sans réponse qui, au bout de quelques gorgées de plus, finirent pas disparaître à mon plus grand bonheur. Il était maintenant 21 heure, de nombreuses personnes parlaient à des tables ou autour du bar et de la musique agréable s'échappait des enceintes. Il ne restait que quelques tabourets libres autour de moi mais je ne m'en préoccupais pas. Sam me jetait de temps en temps des regards inquiets ou suspicieux en regardant les verres vides que j'avais déjà ingurgité mais il voyait bien que je ne voulais rien dire et je le remerciais intérieurement de son silence.

Au même moment, la porte s'ouvrit en grand, le froid s'incrustant à l'intérieur à la vitesse de la lumière faisant frissonner mes bras nu alors que je sentis une personne entrer derrière moi. Je me retournais pas pour autant car pour une raison qui m'échappa, mon cerveau était envahit de couleurs vives alors que je fermais les yeux. Je pensais à ce moment là que l'alcool et moi ne faisait pas bon ménage. Sam se retourna pour regarder qui venait d'entrer puisqu'il faisait très attention aux gens présent et sourit de toutes ses dents en voyant le visage de la personne qui venait d'entrer.

-Harry ! Quel surprise ! Ça fait longtemps qu'on ne t'avait pas vu ! S'exclama Sam en posant son chiffon sur le bois et en s'avançant. Il me contourna pour parler à la personne derrière.

-Bonjour Samuel ! Désolé j'ai été très pris dernièrement...Souffla-t-il.

Je ne voyais pas son visage, dos à lui mais pour une raison que j'ignorais, à la seconde ou il avait ouvert la bouche, j'étais comme resté collé au son de sa voix. Elle était grave, profonde, autoritaire et pourtant...remplit d'une émotion et d'une tristesse que je ne parvenais pas à expliquer. Pourtant, je savais rien qu'au ton qu'il utilisait qu'il était fatigué et heureux d'être ici comme moi je l'avais été ce matin. Au vu de l'expression du patron du bar, ils se connaissaient très bien et c'était des amis de longues dates. 

Les Liens du Sang Tome 1 (Version Larry) [TERMINÉE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant