Les Liens du Sang Tome 1 (Version Larry) [TERMINÉE]

CHAPITRE 22

C'est en sursaut que je me réveille tout seul dans mon lit, Harry ayant disparu et mon corps transpirant. Je souffle sans me souvenir de quoi j'ai rêvé et me lève en titubant et en frissonnant légèrement. J'ai l'impression qu'il y a des ondes étranges autour de moi ce matin, le soleil n'est pas encore tout à fait levé et il fait très sombre. Le temps n'est pas dégagé, il pleut et la température est bien descendue de 10 degrés depuis hier ce qui est étrange. J'apporte mes mains à mes bras pour les réchauffer et me dirige vers la salle de bain dans un silence complet. Mon visage est légèrement cerné par la nuit qui n'a pas dû être très calme et mes lèvres sont violettes de froid. Je fronce les sourcils et fonce sous la douche pour essayer de me réchauffer. En ressortant, j'enfile le plus gros pull que j'ai avec un jean mettant en valeur mes cuisses et sort de la chambre dans un soupire. Dans les couloirs, tout est désert et cela m'inquiète. Où est Harry ? Pourquoi ne m'a-t-il pas réveillé ? Et pourquoi est-ce qu'aucun employé n'est en train de travailler ? Le château ne m'a jamais paru aussi humide, froid, sombre et...monstrueux.

-Il y a quelqu'un ? Demandais-je alors que ma voix se répercute seule sur les murs.

Je grimace et avance prudemment en descendant les grands escaliers qui mènent au bureau des conseillés personnels, à la salle à manger et au grand salon. Je descends chaque marche prudemment en regardant autour de moi, le vent résonnant partout en se fracassant sur les grandes fenêtres et les ondes devenant beaucoup plus fortes et semblant m'attirer. Arrivant enfin, je remarque qu'ici aussi il n'y a personne et que tout semble avoir été abandonné, dans le même désordre qu'hier sans cette joie et cette ambiance de fêtes.

-Irène ? Appelais-je dans l'espoir qu'elle apparaisse comme la veille.

Je commence à ressentir une grande peur alors que des milliers de questions se bousculent dans ma tête sans jamais trouver de réponse. Je continu mon chemin pour remarquer qu'il n'y a aucune forme de vie dans le bureau des conseillers et personne d'autre dans la salle à manger et en cuisine.

-Il y a quelqu'un ? Hurlais-je de panique sans comprendre ce qui se passe. S'il-vous-plait répondez moi !

Mes yeux s'embuent de peur alors que je me mets à courir partout dans l'espoir de trouver quelqu'un, quelque chose, un mot, un indice... Après quelques minutes de panique qui me semble être des heures, mon corps s'est aventuré partout dans le château, dans des endroits que je ne connaissais même pas. Je suis arrivé dans des dizaines de couloirs aux portes différentes et aux couleurs différentes que je n'avais jamais vus. Cette partie du château me parait beaucoup plus effrayant et mystérieuse que les autres. On dirait que personne ne vient jamais ici. Les murs sont beaucoup moins propres et beau, beaucoup plus sombres et en vieux bois épuisé. Le parquet est fissuré sur les bords, aucune lumière n'est présentent et j'ai même du mal à y voir quelque chose. De grands tableaux sont accrochés aux murs comme dans un manoir hanté et il n'y a toujours aucun bruit à part ma respiration saccadée.

Soudain, un bruit se fait entendre à ma droite et je sursaute en me tournant vivement pour observer ce couloir complètement noir. Je n'y vois rien mais on dirait que quelqu'un si trouve. Du mouvement attire mon attention et je sursaute de nouveau en sentant cette puissance me frapper de plein fouet. Mes jambes se mettent à trembler et mon sang bat furieusement dans mes tempes. Avec espoir je demande :

-Ha...Harry ?

Pour réponse, les lumières des côtés du couloir s'allument d'un coup sec comme de grandes flammes et mes yeux s'ouvrent en grand. Au fond, une ombre ressemblant fortement à une silhouette féminine si trouve et mes sourcils se froncent en avançant légèrement.

-Qui êtes-vous ? Demandais-je encore.

Pour seule réponse, la silhouette se déplace et disparaît à la suite du couloir alors que je cours enfin pour la suivre. Je fais attention où je mets les pieds à cause des légers trous qui si trouve et avance calmement au fond du couloir. Je tourne la tête pour voir une porte noire, complètement en bois et scellée par un vieux cadenas en fer. Ma bouche s'ouvre de stupeur en posant ma main dessus que je retire à la seconde en ayant l'impression de me prendre une décharge électrique. Je regarde ma main puis la porte en sentant comme des ondes m'attirer derrière cette porte et l'envie de savoir ce qui si cache est beaucoup trop forte. Je me demande comme la silhouette à fait pour partir parce que je n'ai pas rêvé et cette histoire est de plus en plus étrange. J'allais faire demi-tour lorsqu'une voix résonne :