47: Tu es toujours jolie.

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Narrateur Antoine Griezmann:
Madrid, 24 décembre 2020:
-: Malía reste ici.

Ma fille m'en fait voir de toutes les couleurs depuis une vingtaine de minutes. J'essaye de l'habiller correctement pour le réveillon de Noël mais elle ne veut que sa maman. Je dois avouer que ça me blesse énormément. Je sais que je ne suis pas présent pour elle mais quand je veux m'occuper d'elle, elle réclame Sonia. Je cours après ma fille dans le couloir et elle finit sa course dans la chambre conjugale:
Malía: Maman!
-: Malía ne crie pas. J'entre dans la chambre Maman se repose.
Sonia: Je suis réveillée Antoine. Elle regarde Malía Qu'est-ce que tu fais nue dans le lit de papa et maman princesse?
Malía: Papa trop long pour choisir.
-: En même temps, tu n'arrêtes pas de bouger.
Sonia: Elle s'assied dans le lit Tu sais, papa veut bien faire avec toi. Il faut que tu lui laisses du temps pour choisir de beaux vêtements pour que tu sois la plus belle des petites filles ce soir.
Malía: Mais veut toi pour choisir...
Sonia: Mademoiselle Malía Griezmann Lopez, je tiens à te signaler que papa fait énormément d'efforts pour que tu sois heureuse. Il est présent pour toi et ce que tu viens de faire est inacceptable. Tu rejettes papa alors qu'il veut bien faire avec toi. Il faut que tu arrêtes de faire ça quand papa est à la maison. Elle lui fait les gros yeux Je n'accepterai plus ce genre de comportement mademoiselle.
Malía: Oui maman...
Sonia: Bien. Tu sais ce qu'il te reste à faire maintenant.

Notre petite princesse hoche la tête avant d'embrasser sa maman et de descendre du lit. Elle me rejoint et me tend ses bras. Je l'attrape avant qu'elle ne me fasse un énorme bisou:
Malía: Pardon papa.
-: Je mérite ce que tu me fais princesse. Je suis trop absent...
Malía: T'aime papa. T'aime fort.
-: Je t'aime aussi mon bébé. Très très fort.

Je repose ma princesse au sol avant d'embrasser sa maman. Malía vient m'attraper la main et me tire vers sa chambre. J'enlève mon pull avant de lui mettre sur le corps pour qu'elle n'attrape pas froid:
-: Tu veux y aller comme ça?
Malía: Elle rit Trop grand papa.
-: Mais papa a envie de te manger. Je lui embrasse les joues On met une robe que maman a créé?
Malía: Aime bien les robes de maman.
-: Elle fait de très belles choses.
Malía: Veut faire comme maman plus tard.
-: C'est vrai? Elle hoche la tête Elle va être heureuse de savoir ça. Je regarde On va être en retard chez papi et mamie si on continue notre discussion maintenant.

Elle pose ses mains sur ses joues et ouvre la bouche. Je regarde les jolies petites robes dans son armoire et en prends une noire avec un joli noeud doré. Je lui enlève mon pull, lui mets une couche, un petit pull à manches longues noir avant de lui passer sa robe:
-: Mince, papa a oublié quelque chose.
Malía: Quoi?
-: Tes collants. Maman va me tuer si je ne t'en mets pas. J'en prends dans son armoire Tu lèves ta robe?

Elle le fait et je lui enfile ses collants. Elle se regarde dans le miroir et j'en profite pour lui détacher ses beaux cheveux blonds pour lui coiffer:
-: Qu'est-ce que papa va te faire dans les cheveux?
Malía: Tresse.
-: On part sur une tresse alors. Tu viens t'asseoir sur mes jambes?

Elle me saute dessus et je prends un élastique. Je lui tresse les cheveux en faisant le tour de son crâne pour qu'elle ait une sorte de couronne sur la tête:
-: Ça te va?
Malía: Merci papa.
-: Tu sais que maman m'a appris à faire ça quand tu étais encore dans son ventre? Elle penche la tête et me regarde Tu veux que je te raconte cette histoire?
Malía: Oui.
-: J'étais à Clairefontaine et elle est venue me voir pendant la journée des familles. Son ventre commençait à se voir et j'étais le plus heureux des hommes. Je n'attendais que toi. Et puis on a parlé de ton arrivée et j'avais peur de tout faire de travers avec toi. Puis maman m'a rassuré et je lui ai demandé de me montrer comment faire une magnifique coiffure pour une petite fille. Je savais que tu étais une petite princesse. Maman le ressentait aussi et un mois plus tard, on a appris qu'on avait raison.

Elle sourit puis je la serre fort contre moi:
-: Papa va vraiment se faire tuer par maman.
Malía: Pourquoi?
-: Parce qu'il n'est pas prêt. On va lui montrer ta tenue, peut-être qu'elle ne dira rien.

Nous quittons sa chambre et croisons les garçons dans le couloir:
-: Vous êtes beaux mes fils.
Hugo: Merci papa.
Sonia: Antoine?!
-: J'arrive!

Les garçons gardent leur petite sœur tandis que je rejoins ma femme:
Sonia: Tu veux bien m'aider à fermer ma robe?
-: Tu sais, tu aurais pu mettre quelque chose de plus confortable pour les enfants et toi.
Sonia: Je voulais être jolie pour toi...
-: Tu es toujours jolie. Même avec une tenue de l'Atletico tu es magnifique. Je ferme sa robe Tu es toujours belle, peu importe les circonstances.

Elle se tourne vers moi et me fait un petit sourire. Sincèrement, cette femme est vraiment belle, peu importe la situation. Aucune femme ne lui arrive à la cheville. Je dépose mes lèvres sur les siennes mais elle me repousse rapidement:
Sonia: Prépare-toi, on va être en retard.
-: J'y vais!

Je file dans la salle de bain avec ma chemise et mon jeans noir ainsi que mes baskets blanches. J'enfile tout ça rapidement avant de me coiffer tout aussi vite. Mes cheveux sont un peu plus longs qu'il y a quelques mois, ce qui plaît beaucoup à ma femme puisqu'elle adore passer ses mains dedans, surtout quand je lui embrasse le ventre:
Sonia: Antoine! Dépêche-toi!
-: J'arrive ma chérie. Je suis prêt.
Sonia: On doit être chez mes parents dans moins de quarante minutes.
-: J'arrive, j'arrive!

Je mets un peu de parfum avant de quitter la salle de bain pour rejoindre ma femme qui est sur le canapé:
-: En voiture tout le monde.

Les enfants courent jusqu'à la voiture tandis que j'accompagne leur mère après avoir fermé toutes les portes de la maison à clé.

{Tome 3} Une vie transformée à jamaisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant