53: Ils sont adorables

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Narrateur Sonia Lopez:
Madrid, 14 février 2021:
Les enfants ne lâchent plus les jumeaux. Ils en sont complètement amoureux surtout Malía qui n'arrête pas de les embrasser. Ils sont tous les cinq sur mon lit et je me retrouve donc sur les genoux d'Antoine qui est sur le fauteuil. Je profite des bras de mon mari tout en regardant nos enfants. Pablo se met à pleurer ce qui fait peur à Malía. Elle se recule et se met elle aussi à pleurer. Je m'occupe du tout petit tandis qu'Antoine rassure notre grande fille:
Malía: Pardon papa...
Antoine: Pourquoi tu t'excuses mon ange?
Malía: Ai fait bobo à Pablo...
-: Non ma puce. Ne t'en fais pas.
Antoine: C'est un bébé, il pleure pour nous dire ce qu'il a. Il ne pleure pas parce que tu lui as fait mal.
-: Il a juste besoin que maman lui change sa couche.
Antoine: Tu pleurais aussi comme ça quand tu es née. A chaque fois que tu hurlais tu me faisais peur. J'avais l'impression de faire de travers mais en fait tu criais parce que tu avais faim ou parce que je devais changer ta couche.
Malía: Pas bobo alors?
-: Pas bobo ma puce. Viens le voir. Antoine s'approche avec elle Regarde il est content de te voir. Attrape sa main Malía.

Elle lui attrape doucement la main et il tourne la tête pour la regarder. J'en profite pour lui changer sa couche. Je lui remets ses vêtements et l'embrasse très fort sur le ventre:
-: Tu remplaceras ton papa pendant les matchs mon petit Pablo.
Antoine: Papa doit te parler maman. Très sérieusement d'ailleurs.

Je pâlis tout en regardant Antoine. Je déteste quand il dit ça:
Antoine: Discussion professionnelle, pas personnelle. Je souffle doucement Ne t'inquiète pas, je t'ai épousé jusqu'à ma mort et je compte bien tenir cette promesse.

Je ferme les yeux et hoche doucement la tête. J'ai eu peur qu'il me quitte. Je n'arriverai pas à élever les cinq enfants seule s'il me lâche. Une larme quitte mon œil et je donne Pablo à Hugo:
Hugo: Ça va maman?
-: Ça va chéri... Ne t'inquiète pas...
Antoine: Viens là mon ange. Il me sert dans ses bras Je ne veux pas que tu t'imagines des choses qui te font mal. Il m'embrasse la joue Je suis heureux avec toi et personne d'autre n'arrive à me rendre aussi heureux exceptés les enfants.
-: Imagine que... Je ne supporterai pas...
Antoine: Tu veux que j'imagine quoi? Que je te trompe? Que je te quitte? Je hoche la tête Jamais de la vie. C'est impensable. Je t'aime trop pour te faire ça.

Je souris doucement tandis qu'il embrasse mon front. J'en profite pour le serrer très fort contre moi et m'agripper à son pull. Quelqu'un frappe à la porte avant d'ouvrir:
Antoine: Ça faisait longtemps que je ne t'avais pas fait un câlin d'aussi près.

Je ris et le lâche pour dire bonjour à mes parents et ceux d'Antoine qui viennent d'arriver dans la chambre. Ils nous félicitent tous les quatre avant d'approcher les enfants. Malía est toujours captivée par les jumeaux et les garçons continuent de les câliner:
Maman: L'accouchement s'est bien passé?
-: Très bien même. Je regarde Antoine J'ai eu le meilleur des médecins.
Papa: Tu as du soucis à te faire Antoine.
Antoine: Pas du tout. Il sourit Je n'ai aucun soucis à me faire.
-: Et j'ai eu une infirmière très spéciale. Encore merci Isabelle.
Isabelle: C'est normal ma puce. Je ne pouvais pas te laisser comme ça.
Maman: Attendez, je ne suis pas sûre de tout comprendre.
Hugo: C'est papa qui a aidé maman à accoucher.
Papa: Vraiment?
-: C'était le meilleur des médecins. Et celui en qui j'avais le plus confiance.
Alain: Un médecin un peu paniqué d'ailleurs.
Antoine: Je crois que je n'aurais pas pu faire une meilleure action dans ma vie que celle-ci.

Je lui souris et le remercie encore une fois. Il a été d'une très grande aide hier soir et même s'il avait peur, il a été formidable:
Antoine: Papa, maman, vous connaissez déjà nos deux nouveaux petits monstres. Ils s'approchent Maria, José, je vous présente Pablo et Sara Griezmann Lopez vos deux nouveaux petits-enfants.
Maria: Ils sont adorables. Pablo te ressemble énormément Antoine et Sara... J'ai l'impression de voir ma Sonia bébé...
Antoine: Il m'attrape les joues Mais c'est qu'elle devait être à croquer ma petite femme.
José: Elle était adorable mais elle a grandi...
Antoine: Et elle est devenue un peu embêtante.

Mon père hoche la tête et je leur tire la langue. Malía me tend les bras et je l'attrape. Elle me fait un énorme câlin avant de me chuchoter quelque chose à l'oreille:
Malía: Veux un gâteau maman.
-: Tu sais quoi princesse? Elle me regarde Moi aussi. On va aller voir ce que le distributeur nous propose.

Je pose ma fille sur le sol et m'attache rapidement les cheveux. Je demande aux personnes présentes dans la chambre si elles veulent quelque chose mais elles me répondent toutes négativement. Je prends donc un peu d'argent avant d'attraper la main de ma petite blonde. Nous marchons doucement dans les couloirs où nous entendons plusieurs cris de bébés:
Malía: Bobo les bébés?
-: Non, ils sont comme Pablo et Sara, ils ont faim ou il faut changer leur couche.

Elle me regarde en souriant et nous arrivons au distributeur. Je vois qu'il y a des cookies. Ma fille en raffole et moi aussi d'ailleurs:
Malía: Cokie.
-: Cookies princesse?
Malía: Oui.
-: Maman va prendre ça aussi.

Je récupère les deux sachets de cookies qui tombent de la machine et en donne un à ma fille. Je lui prends un chocolat chaud et le pose sur une petite table. Je m'assieds et elle vient se mettre sur mes jambes:
-: Comment ça se passe avec papa? Tu ne lui fais pas la tête?
Malía: Je fais plein de bisous maman.
-: Ne fais pas de bêtises mon ange d'accord? Elle hoche la tête Papa veut te rendre heureuse.
Malía: Je veux pas qu'il part...
-: Il va finir la saison et on verra après. Je te promets qu'il fait tout son possible pour être près de nous. On l'aura bientôt à la maison toute la journée. J'en suis sûre.
Malía: C'est vrai?
-: Tu sais, j'aimerais beaucoup avoir papa avec moi pour vous éduquer. Elle me regarde Il pourrait vous apprendre plein de choses que je ne sais pas.

Ma fille se colle à moi avant d'essayer d'ouvrir son sachet de cookies:
-: Tu veux que je l'ouvre?
Malía: Arrive pas maman...
-: Je vais le faire.

Je lui ouvre et elle me remercie. Nous mangeons nos cookies avant de retourner dans la chambre.

{Tome 3} Une vie transformée à jamaisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant