{Tome 3} Une vie transformée à jamais

57: Papa fait bisou à maman

Narrateur Antoine Griezmann:
Madrid, 13 mars 2021:
J'ouvre la porte d'entrée et accueille ma femme qui vient de rentrer de Paris. Elle entre et referme la porte puis vient se glisser dans mes bras. Je la serre contre moi avant de lui caresser les cheveux. Je prends son visage entre mes mains et l'embrasse tendrement:
-: Quel plaisir de pouvoir faire ça pendant que les enfants sont occupés.
Sonia: Recommence alors...

Je repose mes lèvres contre les siennes ce qui la fait sourire. Elle pose ensuite sa tête sur mon torse jusqu'à ce que les enfants arrivent:
Hugo: Maman? C'était qui le monsieur?
-: C'était un abruti Hugo. Il a été très méchant avec maman mais elle n'ira plus en interview. Tonton Théo prendra sa place.
Hugo: On peut le frapper?
-: Non, on ne frappe pas les gens chéri mais papa va lui faire un procès. Maman a été humiliée en public et c'est impardonnable.

Ma femme m'embrasse la joue avant de partir à l'étage:
Hugo: Tu vas vraiment faire un procès?
-: Oui. Tu l'as entendu? Maman profite de ma notoriété pour être connue.
Hugo: Mais c'est faux.
-: Je le sais. Maman fait tout pour rester dans l'ombre. On ne s'attaque pas à une femme et encore moins à la mienne.
Hugo: Elle aurait peut-être dû lui répondre non?
-: Tu connais maman... Elle l'aurait insulté et ça se serait retourné contre elle.
Hugo: Les gens disent quoi sur internet?
-: Je prends mon téléphone Ils soutiennent maman même si certains pensent qu'il a raison... J'embrasse son front Je vais rejoindre ta mère mon grand.

Il hoche la tête avant de retourner avec son frère et sa sœur. Je rejoins l'étage et trouve ma femme dans la chambre des jumeaux. Elle caresse leurs joues tout en chantant une petite berceuse. Je reste contre le mur et la regarde en souriant. Elle termine sa berceuse avant de chuchoter:
Sonia: Papa pense que je ne l'ai pas vu...
-: Comment tu fais ça?
Sonia: L'instinct maternel et puis ton parfum aussi. Je te reconnaîtrais entre mille.

Elle s'approche de moi et vient se glisser dans mes bras. Nous restons quelques minutes dans la chambre avant de retourner au salon. Malía et Mathéo sautent sur leur maman qui les couvre de baisers. Ils sourient et notre petite princesse reste dans les bras de Sonia:
-: Tu as mangé?
Sonia: Oui, j'ai mangé avant de reprendre l'avion.
Mathéo: Papa? Tu es encore amoureux de maman..?
-: Bien sûr que je suis toujours amoureux de maman. Pourquoi tu me demandes ça?
Mathéo: Vous ne vous faites plus de bisous devant nous...
Sonia: C'est parce qu'on doit s'occuper de vous et des jumeaux. C'est compliqué en ce moment mais ne vous inquiétez pas, on s'aime toujours très fort.
-: Et quand vous êtes profondément endormis, on s'occupe des jumeaux ensemble. On les nourrit, on les change et quand on les remet au lit, on en profite pour se faire un petit câlin.
Malía: Papa fait bisou à maman.
-: Tu veux que j'embrasse maman?
Malía: Oui!
-: Il faut que tes grands frères te cachent les yeux sinon tu vas faire un cauchemar.

Elle sourit et son frère aîné pose sa main sur ses yeux. J'en profite pour déposer mes lèvres sur celles de leur maman. Je le détache de ma femme et elle vient poser son visage sur mon épaule:
Mathéo: On voulait juste un petit bisou.
Hugo: Pas un gros bisou comme ça.
Sonia: Elle sourit C'est trop tard maintenant les enfants.

Je la regarde et mon sourire s'agrandit en la voyant heureuse. Elle est vraiment magnifique. Malía vient se caler contre nous et commence à s'endormir en attrapant mon haut. Je la prends délicatement dans mes bras. Le reste de la famille l'embrasse et je file à l'étage pour la coucher. Je la mets au lit et reste quelques minutes avec elle. Je lui donne son doudou qui n'est autre qu'un de mes maillots avant de redescendre. Les garçons montent également dans leurs chambres et m'embrassent en me voyant arriver. Je rejoins donc le canapé et y découvre ma femme allongée. Elle m'invite à m'allonger sur elle et je pose mon visage contre son ventre. Ses mains glissent dans mes cheveux tandis que la mienne fait des allers-retours sur sa hanche:
-: Tu veux passer une journée seule demain?
Sonia: Je dois m'occuper des enfants.
-: Tu ne veux pas te faire chouchouter?
Sonia: Quand les jumeaux seront plus grands... Ils sont encore trop petits pour l'instant...
-: Pense à toi mon ange... Je peux très bien m'occuper des petits seul pour que tu puisses prendre soin de toi.
Sonia: Une autre fois.

Je soupire et elle recommence à jouer avec mes cheveux:
Sonia: Par contre, je ne suis pas contre un massage de ta part...
-: J'avais une idée un peu plus intéressante pour ce soir mais un massage me convient.
Sonia: Et qu'elle était ton idée mon amour?
-: Je voulais dévorer madame Griezmann...
Sonia: Et bien le massage attendra encore un peu.

Je me redresse un peu et la regarde. Elle m'attrape par la nuque et dépose ses lèvres sur les miennes. Je commence à soulever son haut jusqu'à ce que les pleurs de jumeaux se fassent entendre à travers le baby-phone. Je lâche le vêtement de ma femme et repose mon visage sur son corps avant de souffler. Elle commence à rire ce qui me fait rire également:
-: Ça sera pour une prochaine fois.
Sonia: Je vais aller les voir. Tu veux bien préparer les biberons au cas où?
-: Bien sûr mademoiselle.

Je me lève du canapé et elle fait la même chose avant de partir à l'étage pour retrouver les jumeaux. Elle redescend quelques minutes plus tard, uniquement avec Pablo:
-: Alors chéri? On a faim?
Sonia: Très faim même.

Je donne le biberon à ma femme et laisse Pablo manger tranquillement. Sonia lui sourit pendant qu'il boit son biberon et notre fils est complètement sous le charme de sa maman. Il termine son biberon avant de se coller contre sa jolie maman. Elle le berce pour qu'il se rendorme rapidement après avoir fait son rot. J'en profite pour les regarder puis je caresse la joue de mon fils:
-: Ça te va tellement bien d'avoir un bébé dans les bras.

Elle lève la tête vers moi avant de sourire:
-: Tu es radieuse quand tu les vois.
Sonia: Tu veux bien arrêter de me draguer?
-: Même à quatre-vingt-dix ans je continuerais.
Sonia: Tu es complètement fou.

Je les embrasse tous les deux avant de prendre Pablo dans mes bras et de le recoucher.