Dimanche 5 Octobre 10h07

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Le fait qu'Anthony ait menacé la seule famille qui me restait m'avait plus que motivée à le supprimer de la surface de la Terre. Sean et moi décidâmes donc que nous nous entraînerions tous les jours jusqu'à ce que je sois prête, ce qui, selon lui, n'allait pas nous prendre plus de deux mois. Je lui avais répondu : -Deux mois ! Mais c'est beaucoup trop long ! -Écoute Annabeth, je sais que ça peut paraître long mais regarde, on a déjà fait presque une semaine et tu as vu comment tu as réagi ? La moitié des chasseurs aux argents qui en seraient au même point que toi dans l'entraînement seraient allés se planquer dans un coin en attendant que je parte, tu as ça dans le sang. -Peut-être, mais c'est deux mois de menaces dans ce genre là, et qui sait s'il ne les mettra pas à exécution d'ici là. Je ne veux pas prendre ce risque. -Ah parce que foncer dans le tas et se faire tuer ça va aider peut-être ? -Je n'ai jamais parlé de foncer dans le tas, ni de se faire tuer. Juste d'accélérer l'entraînement. C'est à ce moment que nous décidâmes de nous entraîner tous les jours. Bien que la perspective de pouvoir battre Anthony m'était fort agréable, je sentais déjà pointer le degré de fatigue qui allait être le mien d'ici peu. Sean m'accorda néanmoins de venir à l'heure qui me plairait tous les dimanches , ce qui me permettrait de me reposer. Il était ensuite parti et j'étais retournée me coucher. Cependant, je décidai de dormir sur le canapé car ma chambre était un dépotoir, mais je ne m'y sentais pas du tout en sécurité. Je retournai donc dans le salon, m'allongeai sur le canapé, me couvrit avec le plaid, mis le pieu sous mon oreiller et m'endormis. Je m'éveillais sur les coups de 10 heures après que Mélissa soit rentrée. Je traînais devant la télé à regarder les dessins animés de quand j'étais petite quand je décidai de me préparer. Je montais à l'étage aussi silencieusement que possible, attrapais mon jean et un T-shirt, des sous-vêtements propres, et allais à la douche. Une fois sous l'eau, je me lavais les cheveux, puis le corps, je fus complètement exaspérée de voir que j'avais une vingtaine de bleus. En sortant de la cabine de douche, je me demandais comment j'allais réussir à tous les cacher. Fort heureusement, certains n'étaient pas à des endroits visibles, mais une petite majorité était située sur mes épaules, ou encore à mes poignets. Je fus d'ailleurs surprise de n'avoir rien remarqué plus tôt. Je m'habillai et regardai si on en voyait encore certains, il y en avait un sur le coude et au poignet, je décidai de trouver une excuse par bleu et conclut que j'avais heurté un mur pour celui qui était sur mon épaule et que je m'étais cognée dans mon sommeil pour celui qui était sur mon poignet. Une fois habillée, je séchai et lissai mes cheveux qui m'arrivaient en dessous de la poitrine. Une fois prête, je sortis de la salle-de-bains le plus silencieusement possible, pour ne pas réveiller Mélissa. Je posai mon pyjama sur mon lit et commençai à ranger activement ma chambre.

Annabeth Cacciatori || Tome 1Where stories live. Discover now