Chapitre 9

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Enfin ! Non je veux dire que...je n'y croyais pas...Je l'avais vraiment embrassé, mon premier BAISER ! Lorsqu'il est parti au Kiné pour que je le revois après, je m'éloigna du canapé pour voir apparaître au côté une mallette blême : je ne connaissais pas ce genre de chose, il me semblait que cela venait de l'hôpital. A priori, j'avais deviné que cette chose servait à respirer (j'ai su plus tard quand faite au cas où s'il rate un kiné, il pouvait le faire lui-même). Sans réfléchir à ce que ça pouvait servir, je prévois ainsi de partir chez ma grand mère dans les appartements voisin, je resta pendant une heure jusqu'à ce que je revienne et que je reçois un message de sa part, disant qu'il était exceptionnellement arrivé chez lui avec un compliment inattendu de sa part : cherry. J'ai rigolé, il m'appelle cherry avec deux R et un Y qui signifie cerise en anglais (actuellement il m'appelle ma petite cerise xD). Puis j'ai pénétré chez lui, faisant des câlins, regardant des YTP jusqu'à ce que je lui dise que je devais rentrer, il me montra sa collection de clown et me demanda si je voulais l'une de ses figurines. 

-Bien sur.

-D'habitude, y a des personnes qui ont horreur de mes clowns. Parfois quand j'ai de la visite, les personnes ont peur de ma collection.

-Ah bon ? Moi je ne trouve pas.

-Ben alors tu es la première personne à me dire ça.

Bien évidemment, je ne refuse pas et il m'en tend une à la main : un clown je dirais grand avec des cheveux rose, long chapeau à carreau noir et blanc, des longues chaussures jaune. Je l'apercevais tout le temps assis sur la petite table rouge dans sa chambre, bien entendu il en avait deux et il m'en avait offert bien un et j'étais sa première à avoir eu un de ses clowns porcelaine. Pendant la route, on s'est donné la main timidement qu'il avait bien pu remarqué au point qu'on a débuté un sujet de conversation racontant ce qu'on allait faire ce soir. En arrivant devant ma porte, il sourit légèrement :

-Voilà nous sommes arrivées mademoiselle. Je ricana doucement par le surnom qui vient de marmonner, puis en serrant tendrement la petite figurine contre ma poitrine : je vérifie si la porte était bien ouverte , et c'était le cas. Je l'a referma, me tournant vers lui où il se plaqua directement sur moi pour m'enlacer urgemment.

-Tu seras la première personne à qui j'offre ceci. Il se tourna pour toucher rapidement mon nez, je pris mes distances où il rigola à mon acte amusant. Il vient paisiblement me baiser agréablement ma bouche sans la langue, une ou deux fois (dont j'avais compté combien de fois il m'avais embrassé, je réfléchis et je comptais dix ou plus...) Tout en fermant les yeux, ses lèvres qui se collés étaient l'une des choses les plus magique et sensationnelle, encore jamais ressenti dans mon être, comme si sa bouche m'écrasait étonnamment sur mes paires de rosée, légèrement bloquait sous son contrôle...il avait cette arôme étrangère, la sensation d'un parfum attirant, son goût se mélangeait à la mienne. Tout deux étaient en connexion mais quelques choses de nouveau s'était crée en moi, épanouissant tout soucis et problèmes. Quand je remarquais son contact ou approchement, je sentais mes difficultés s'évaporaient, me tirant à m'obliger d'oublier et de lui raconter.

-Bon voilà, bonne soirée ma cherry. Se retira t-il, prenant ma main et me posant ses babines dessus, je deviens rouge de plus en plus de surprise, l'admirant de ce qui venait de me faire : il avait toujours ce geste là quand on se s'éparait, il adorait passer ses lèvres sur ma main et quand il venait chez moi le lendemain, il a refait le même geste, petit à petit afin que mon cœur se remplisse d'amour. Qu'elle charme celui-là, tout les garçons n'ont pas se genre de politesse là : embrassez la main de la personne et s'agenouiller devant elle, qu'elle pure cœur, il veut me tuer de plaisir ?

Alors qu'on était au foyer, je l'attendais sur un banc jusqu'à ce que je le vois en train de courir où je l'apercevais traverser la fenêtre puis d'ouvrir la porte et d'y entrer violemment. Il m'aperçoit et en un bref salut, il me prend directement dans ses bras dont sans arrêt, ses épaules dures qui me heurtent le menton, me faisant lâcher un petit couinement, s'excusant juste après. Ah oui ! Le fait d'aimer une grande personne comme moi. C'est vrai, au départ de notre couple, cela faisait déjà deux ans qu'on se connaissait, le pure destin s'est livrés à nous deux, maintenant on est comme vu de travers par notre taille puisque Meliodas était plus petit que moi, il avait...comment dire... du mal à me prendre par le cou quand on se promenait...

Puis je ne savais pas ce que ça faisait, mais à l'intérieur de moi, se trouvait dans ma poitrine : mon cœur, je le sentais chaud à chaque fois qu'il m'embrassait ou qu'il se rapprochait de moi. Je sentais une chaleur tellement immense que j'avais du mal à respirer. Et puis en parlant du manque d'air, j'avais du mal à suffoquer pendant un mois, c'était rien de grave, c'était juste des crises d'angoisses qui revenaient sans cesse. C'était énervant, c'était comme si j'étais bipolaire alors que c'était rien de grave, je prenais juste des plantes le midi avant de manger et puis au soir. A chaque fois qu'il me voyait rouge, il venait prêt de moi me calmer.

Quelques choses ne m'a pas plut un jeudi, alors que je lui ai envoyé un message pour lui dire s'il m'avait attendu, j'ai couru avec une amie jusqu'à la grille devant le lycée. Je le voyais partir de l'établissement montrant sa carte de sortie. Je crie ensuite son nom plusieurs fois mais impossible qu'il me réponde. Il ne se retourne guère, il avait une démarche vite, j'ai pu alors constater qu'il était en colère, je lui ai alors envoyé un autre message pour lui dire ce qui n'allait pas, mais il n'avait aucune réponse. L'inquiétude me prit, je pensais que c'était ma faute et que j'avais commis une grave erreur en sortant avec lui.

Depuis, j'ai pu terminer les cours une heure après, je regarda mon portable et il était marqué comme quoi il était désolé et qu'il s'était énervé contre un professeur qu'il l'avait mit en rogne. Le lendemain à la cantine, alors que je mangeais avec Meliodas, Escanor et King. Escanor parla alors de la dispute qui avait eu hier :

-Hier mec t'était énervé contre le prof, commença le moustachu à côté du blond.

-Ouais. 

-Il parait que ta laissé Elizabeth en plan, elle aurait pu te larguer le lendemain après ce que tu lui as fait.

-J'aurais jamais dû faire ça...

-Exactement, j'aurais dû te larguer, ai-je parlé d'un ton stricte. Et c'est ce que je vais faire. Meliodas a perdu son sourire qui venait d'afficher et continua à manger son désert à la crème.

-Oh tu vas vraiment le faire Elizabeth...Escanor était étonné.

 Quand je l'ai vu dans cette état là, je me suis rattrapée rapidement avant qu'il dévore une autre cuillère de son désert préféré : Je ne ferais jamais ça. Meliodas me regarde en un instant.

-Tu voulais vraiment me quitter ? Il a prit ma main comme pour se soulager de ce qu'il venait d'entendre. J'ai dit non. Bien entendu, j'ai horreur de faire ce genre de blague monstrueuse.

-Je suis sincèrement désolé, je voulais juste pas te voir parce que  je veux pas m'en prendre à toi quand je suis en colère.

-T'inquiète pas je ne t'en veux pas pour ça.

Après avoir dîné et finis entièrement le repas, on sortit de la cantine, il me prêta alors son casque, c'est alors qu'on était dans un coin du banc à deux puisqu'il n'avait plus de place, me demandant de s'asseoir sur ses genoux :

-Je vais t'écraser...

-Mais non assieds toi ! M'ordonna t-il. Il m'abaissa sur lui jusqu'à ce qu'il me prenne le dessous du genoux, tout en me prenant comme une princesse :

-Je t'aime, chuchota t-il romantiquement.

-Je t'aime aussi.

On s'est embrassé une nouvelle fois, puis on a prit des photos à deux avec mon pull de panda jusqu'à ce que la sonnerie ne tarde à retenir, nous dévoilant de nous s'éparer l'un de l'autre...


Pourquoi moi et personne d'autre ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant