Chapitre 8 : Transport.

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Je me réveilla à cinq heures, et éteint mon réveil. Hier, je m'étais endormi à dix-neuf heures et n'avait pas mangé. Alors imaginez la faim de loup que j'ai...

Je me leva presque aussitôt et partit directement prendre mon petit déjeuner. J'englouti un grand verre de lait, deux pains au chocolat, un croissant et plusieurs bouts de pain.

Je remonta m'habiller en vitesse et me brossa les dents et les cheveux.

Je partit ensuite dans le salon et pris mon sac que j'avais préparer le soir.

Je m'assois sur le canapé et regarde l'heure, il est cinq heures cinquante. J'allumai la télé et regardai les informations. Le programme m'interressai, la présentatrice parlait de ma ville, elle dit :

-Hier, en pleine après-midi, dans la ville de Flauville, il y a eu plusieurs tremblements de terre. Ils venaient, s'arrêtaient puis recommençaient cinq minutes après. Pourtant il n'y a eu aucun dégâts et nous ne savons quelle en est la cause.

La présentatrice se tut et laissa place à la météo. Il était sûr qu'il y aurait du soleil et sans vent. Pour la première fois, ils étaient sûr d'eux.

-Ça ne te dirais pas d'aller gâcher tout ça ? Dit une voix derrière moi.

Je me retournai aussitôt, ouf, ce n'était que Frogadai. Je me leva et regarda l'heure sur ma montre, il était cinquante-trois. Je regardai Frogadai, ne sachant pas quoi dire.

-Et oui, dit-il, il parle de nous aux infos !

Je hocha la tête, il me fit signe de le suivre et on sortit de la maison. On se dirigea vers la gare et on pris le train. Il ne dura pas longtemps et on arriva jusqu'à Flamanville. On marcha encore un peu et on s'arrêta pour ce payer une bonne grosse glace. On pris ensuite la route pour aller dans l'avion. On finis notre glace et arrivèrent enfin à l'aéroport. On entra dedans et partit chercher nos billets.

On s'assit ensuite sur des sièges et attendais encore quelques minutes, quand une voix aigue résonna :

-L'avion allant à Clôvïstà sera là dans quelques minutes, tous les passagers allant à Clôvïstà doivent se rendre dans la fille numéro 63. Bon voyage.

On se leva et on partit à la recherche de la file numéro 63. On chercha pendant plusieurs minutes, heureusement que l'avion arriva un peu plus tard que prévu. Enfin, on se glissa dans la bonne file et on attendait l'arrivée de l'avion. Il arriva enfin après dix bonne minutes et ils nous firent avancer.

Notre tour arriva, une dame nous demanda nos billets. On lui donna et elle nous laissa passer en nous souhaitant un bon voyage. On la remercia et on entra dans l'avion. On prit deux sièges côtés à côtes pour quatre personnes. On s'assit, et attendais.

Où est-ce qu'on va ? C'est où Clôvïstà ? Je n'ai jamais entendu parler

de ce pays...

Je décida de tout simplement demander à Frogadai.

-Euh,  Frogadai, c'est où Clôvïstà ? Demandais-je.

-C'est un désert, répondit-il simplement.

-Pourquoi allons-nous là-bas ?

-Car c'est désert et que tu pourrais t'entraîner sans être gêner !

Je ne parla plus et hocha la tête, je me tourna vers le paysage, l'avion n'avait pas encore décollé. Il y avait peu de gens dans l'avion, j'allais vraiment être au calme pour m'entraîner.

-Chers passagers, veuillez attacher vos ceinture, dit la même voix que tout à l'heure, l'avion va bientôt décollé. Vous êtes prié de rester assis pendant le trajet sauf pour besoin hygiénique. Les hôtesses de l'air seront là pour vous servir. Je vous souhaite un bon voyage.

La voix se tut, nous laissant dans un silence complet. L'avion décolla, je regardais en bah, ne voyant que le sol, les océans quelques fois et quelques immeubles.

Le sommeil s'incrusta dans mon corps, rester comme sa, à ne rien faire me donner envie de dormir. Mes yeux se fermèrent et hop, je m'endormis, oui, tout à coup !

*     *     *

J'étais toute seule dans le désert, je devais m'entraîner, Frogadai était partit installer nos affaires dans un chalet. Je décida d'utiliser d'abord ma magie du vent. Je me concentrées mais rien ne se passa. Je ferma alors les yeux et réessaya. Rien ne se passa, alors je décida de passer à mes autres magies, je verrais cela avec Frogadai quand il reviendra. J'essayai mes flammes, rien ne se passa encore une fois... Je réessaya encore une fois et comme rien ne se passa, je pensa qu'il faisait juste trop chaud dans le désert.

Je m'aperçus alors que j'avais vraiment très chaud, je suait comme sa ne m'étais jamais arrivé. Mon front dégoulinait de sueur... 

-Et bien sa tombe bien ! Me dis-je pour moi, à voix haut, je vais utiliser ma magie de l'eau pour me rafraîchir !

Je recommença comme tout à l'heure, j'essaye de l'utiliser mais rien ne vient.

Je pensa alors que c'était à cause du changement climatique que je n'y arriva pas.

Bon, si je n'y arrive pas, c'est sûrement le climat, il fait trop chaud, je devrais me rafraîchir...

Je marcha vers l'endroit où Frogadai allait s'installer. Comme par magie, je trouva un robinet. L'eau était toute fraîche ! Je me mit plein d'eau sur le visage et reparti au même endroit de mon entraînement. Il ne me restait que la magie de la terre. Je me concentra.

En même pas deux secondes ma magie s'activa. Mon regard se figea, je regardais le sol, il tremblé comme jamais. Ma magie de la terre devenait incontrôlable ! Je rassembla toutes mes pensées en essayant de stopper les tremblements. Rien ne se passa, j'avais tellement peur, tout le pays et les pays voisins devaient être en train de trembler ! Je me reconcentrai encore plus, enfin, ma magie revint entre mes mains.

Mais c'était trop tard, la police avait été alerté, des hélicoptère policiers arrivèrent, tournant autour de moi. Ils se posèrent près de moi et sortirent leurs armes.

-Les mains en l'air ou on tire, dit l'un d'entre eux, un geste louche ou un pas et on tire.

Je ne chercha pas les ennuis et leva les mains doucement. Les policiers vinrent vers moi à pas de loups. Puis un d'entre eux s'avança en courant vers moi, me sauta dessus en me plaquant par terre et attacha les menottes. Des cris de soulagement retentirent, ils baissent leurs armes et certains même vinrent féliciter l'homme qui m'avait mis à terre.

Je resta allongé dans le sable, a vrai dire je ne pouvais pas changer de position car un homme était assis sur moi. Quelques minutes plus tard, l'homme se leva et partit, un autre me prit par le tee-shirt derrière et me releva. Il me fit avancer et me ramena dans l'hélicoptère. Je m'assit au fond de l'hélicoptère et il s'envola. Il survola le pays et s'arrêta dans un pays voisins. Il me descendirent, le trajet ne fut pas long. Ils le firent entrer dans une cellule de prison et me dirent :

-Reste là, monstre, nous reviendront te chercher dans quelques heures pour ton interrogatoire.

Je les regardai, mais je m'en fichais de se qu'il disait, se qui m'intéressait surtout était l'homme qui se trouvait derrière eux.

Je regarda quand ceux de devant partir, et quand je pus les voir, mon coeur failli s'arrêter...

Derrière eux se trouvait...

FROGADAI ! Il me regardait, un sourire aux lèvres, et à côté de lui se trouvait mon père, qui riait aux éclats.

Eux, j'avais une confiance immense en eux (sauf mon père), et il m'avait trahi !

*     *     *

Voilà :)

Sur le chemin de l'enferOù les histoires vivent. Découvrez maintenant