Chapitre IX. the evil.

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Je ne sais pas si cette question sera lu et aura des réponses mais, voilà, je me demandais: voulez-vous que, au début de l'histoire (avant le Chapitre I. painting.) je fasse une page (ou chapitre, it's same thing) dans laquelle la playlist de chaque chapitre y est inscrite? Et, au fur et à mesure des chapitres, je rajoute les chansons? Voilà, dites-moi :). Bonne lecture ^-^.

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Louis.

Ma voix résonne au milieu de l'amphithéâtre. Face à moi, une centaine de tête d'étudiants m'écoute, prenant écrit de tout ce que je suis en train de raconter. Le professeur est assis au premier rang. Il m'observe, m'écoute avec la plus grande intention, et note, par-ci, par-là, ce qui lui semble être le plus important, le moins bien expliqué, les détails que j'aurai à revoir. J'ai préparé ce devoir sérieusement et rigoureusement, comme je ne l'avais jamais fait, auparavant. Les joints fumés m'ont bien été utile, je l'avoue, et je me suis sentie inspiré. Ma tête était légère et j'ai senti que je pouvais donné beaucoup, dans ce devoir. Lewis m'a, d'ailleurs, aidé. Sans vraiment le vouloir, c'est vrai, mais avec ses phrases à la con qu'il m'a balancé, il m'a été très utile. Il faudra que je pense à le remercier. J'ai été inspiré pour étudier cet événement; inspiré par la tournure de mes phrases et celle de mes avis personnels. J'avoue en avoir voulu à mon professeur, de m'avoir donné cet exposé, au début, mais je suis ravis de l'avoir fait et déçu de ne pas avoir plus suivi en cours. Qui aurait cru que j'allais dire cela, un jour? J'ai découvert, en lisant de nombreux écrits, en repensant aux nombreuses questions posées, à mes possibles réponses, un comportement bien plus complexe que simplement un fait. Je me suis rendu compte que la religion intervenait beaucoup, dans ce cas: l'importance des pêchers, la volonté de Dieu, les prescriptions de ce dernier, notre vision de Dieu, ainsi que l'amour qu'on lui porte.

Je croise le regard de Jake et souris, alors que je m'apprêtais à expliquer les trois différents mal qu'il existe. Il remonte sa paire de lunettes sur le long de son nez, à l'aide de son index, et un petit sourire se dessine sur ses lèvres, lorsqu'il se rend compte que je le regarde. C'est comme si, maintenant, je ne faisais le cours que pour lui. Comme si je ne m'intéressais qu'à lui et que je ne voyais que lui. Ce qui est peut-être le cas. Il est si beau, aujourd'hui. Le haut de son corps est couvert par une chemise blanche, par dessus laquelle un gilet noir et posé. Un bandanat jaune tient ses cheveux châtains et une chaîne en or pend à son cou. Oui, il est vraiment beau. J'aime la façon qu'a ses joues de s'étirer, lorsqu'il sourit. Cela le rend d'avantage mignon et enfantin. Finalement, il baisse la tête, prenant rapidement en note ce que je dis, après s'être rendu compte qu'il n'écrivait plus. Moi, je tourne la tête vers une fille blonde, qui n'écrit pas et qui s'emble simplement m'observer, comme si ce que je disais n'avait pas d'importance et qu'elle connaissait déjà le sujet par cœur. Peut-être l'a-t-elle déjà étudié, qui sait? Sur ma gauche, au troisième rang, un mec tripote une jeune rouquine. Elle porte des taches de rousseurs, reflétées par la lumière du soleil qui entre par les baies vitrées, à sa droite, et je peux percevoir ses yeux verts. Ils sont brillants, fuyants, peureux. Ses bras bougent frénétiquement, comme si elle essayait de repousser les avances de son camarade. Ce dernier, porte un sweat-shirt orange. Face à lui, une casquette verte est déposée sur sa table, près de son ordinateur portable. Mon cœur s'accélère face à cette vision et je m'en veux de laisser faire cela; de devoir me taire et continuer de réciter mon exposé, comme si, sous mes yeux, aucune scène désagréable d'harcèlement sexuel ne se produisait. Je dois faire semblant et ne pas intervenir, ne pas cesser le cours, ne pas demander à ce gros porc d'arrêter ses attouchements. À la place de cela, je déglutis, après avoir terminer mon nouveau monologue, et passe au suivant, sans jamais m'arrêter d'analyser et de prouver, et de tenter de ne pas penser à cette jeune fille, m'en voulant de ne pas l'avoir aidé, et me promettant d'aller la voir, le plus tôt possible. J'avoue que plusieurs questions se bousculent dans ma tête. Depuis combien de temps cela dure-t-il? En a-t-elle parlé à quelqu'un? Qui est ce garçon, pour elle? A-t-on, vraiment, le droit de forcer une fille, quand bien même cette dernière est sa copine? Je mets mes interrogations de côté et continue de faire sonner mes cordes vocales entres les murs beiges de la salle:

Work of Art. // L.S.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant