Chapitre XX. it's no.

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Voilà la suite :). J'espère qu'elle vous plaira.
Bonne fin de journée  )^o^(.

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Lewis.

  Les rires fusent dans la pièce, lorsque je retrouve mon petit frère avec un adolescent, dans sa chambre d'hôpital. Je fronce les sourcils, le sourire aux lèvres de le voir ainsi, et les salue avant de leur demander ce qu'il y a de si drôle.

- Rien, sourit mon petit frère avant de reposer sa tête sur l'oreiller, l'air mystérieux.

Je plisse les yeux vers lui, alors que le garçon me regarde, avant de me tendre sa main et de se présenter:

- Bonjour, Monsieur, je suis Evans.
- Je suis Lewis, tu peux me tutoyer, le rassuré-je, White, le médecin veut nous voir, lancé-je en sa direction.
- Je vous laisse, à plus.

Evans nous sourit, puis saute du lit pour rejoindre son fauteuil roulant.

  Lorsque je le vois debout, à mes côtés, je me rends compte que sa jambe gauche lui manque. Il quitte la pièce rapidement et je me tourne vers White, lui lançant un regard qui se veut compatissant envers son nouvel ami. Il me dit que ce dernier a eu un cancer et qu'il est en pleine rémission. J'acquiesce et il m'explique qu'Evans se moque de lui-même parce que les cheveux qu'il portent ne sont, en fait, qu'une vulgaire perruque. L'expression que j'affiche sur mon visage semble être à l'image de ma stupeur, puisque White éclate de rire.

- C'est vrai? je demande.
- Bien sûr que c'est vrai.

Ses cheveux paraissaient tellement vrais que je ne m'en étais pas rendu compte. Finalement, j'accompagne mon frère dans son éclat de rire, avant de finir par lui tapoter le ventre, lui demandant de se redresser afin que je l'aide à s'habiller, pour aller voir son médecin.

- Je suis grand, tu sais, se renfrogne-t-il.
- Il n'est pas question de ça, White.

Mon frère soupire avant de s'asseoir près de moi et d'attendre que je lui enfile des habits propres; ce que je m'empresse de faire.

Une fois installer dans sa chaise roulante, je nous sers un verre d'eau, avant de partir en direction du bureau du médecin. Lorsque nous arrivons dans la salle d'attente, je pars installer mon frère près de ce qui sera ma chaise, puis pars à l'accueil, afin de prévenir de notre présence. Avant de retrouver White dans la pièce, je passe par le distributeur de barres chocolatées en tout genre, pour nous en acheter une, ainsi qu'une bouteille d'eau. Quand je reviens près de lui, les regards de certains parents de patient se posent sur moi, me suivant de l'œil, jusqu'à ce que je m'assois et que je tende l'en cas à mon frère. Ce dernier me remercie, évitant le contact avec les personnes environnantes, et fuyant le miens, alors que, de mon côté, je ne peux m'empêcher de serrer les mâchoires, me brûlant les gencives, et faisant doucement monter la pression en moi. Je ne supporte pas lorsque des gens que nous ne connaissons pas, qui ne connaissent pas le fin mot de l'histoire, se permettent de regarder ainsi ma famille. Je prends une bouffée d'air frais, avant de prendre une gorgée d'eau à moitié fraîche. Je m'étais habitué, pourtant, à recevoir ce genre de regard à peine cachés et ces messes basses. Pourtant, même après autant de temps passés ici, je ne peux m'empêcher d'être autant en rogne et de m'en vouloir d'infliger cela à ce petit être. En pensant à White, je tourne la tête vers lui, le regardant manger sa barre innocemment, puis lui caresse du bout de l'index sa joue droite. Lorsqu'il sens mon contact contre sa peau pâle, il s'enlève rapidement, fronçant les sourcils.

Work of Art. // L.S.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant