.Part 5.

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La haine m'envahit. Je me mis à déchirer tout ce qui se trouvait sous mes yeux. Bande d'ordures ! C'est décidé, ils mourront, et leurs familles entières aussi !

Je me retournais puis m'engageais dans une course contre la montre pour retourner sur mon lieu d'accueil. Je courais si vite que j'eus failli me faire percuter. J'haletais tellement... Mais ma haine pris le dessus sur mon essoufflement et sur ma condition physique qui n'est pas excellente. Arrivé dans mon foyer, les adultes n'eurent même pas le temps de m'adresser un mot car j'étais malgré tout trop rapide ahah. J'allais dans ma chambre puis pris un second couteau de cuisine que j'avais dissimulé sous mon matelas. Je l'empoignais puis refis le chemin inverse. J'allais commencer par les voisins du dessus. Je montais pour arriver au niveau de leur porte d'entrée puis frappa. Une jeune fille m'ouvrit. Elle semblait avoir 10 ou 11 ans. Elle était ridicule dans sa robe rose pailletée. Elle était sans défenses si elle était seule, même contre un garçon comme moi. Malgré mon âge, je la dépassais d'une tête.

Elle : Bonjour ? T'es qui ?

Moi : Je suis le fils d'un ami de tes parents. Ils m'ont dit que je devais passer chez toi pour te transmettre un message important, mais il faudrait que tu me laisses entrer chez toi. Si les voisins du dessous l'entendent, ils ne vont pas du tout être contents.

Elle : maman m'a dit de ne pas laisser entrer des inconnus... Tu es sûr de les connaître ?

Moi : oui.

Elle: alors...Je veux bien mais ne restes pas longtemps... Papa et maman vont probablement bientôt arriver..

J'entrais donc puis elle me proposa en fermant la porte de m'asseoir sur le divan. Chose que je ne fis pas bien évidemment. Je m'approchai d'elle puis la plaqua contre le mur. Sa tête heurta celui-ci si fort qu'elle s'évanoui.

J'allais l'attacher à un lit dans une chambre mitoyenne de leur cuisine. J'allais chercher un sac plastique dans celle-ci. Ensuite j'enfilais le sac plastique sur sa tête et fis un nœud autour de son cou. Soudainement, elle reprit ses esprits et se mit à crier puis haleter.

Moi : Ne t'en fait pas... Ça ira vite si tu continues de paniquer et de crier de cette manière. Dis-je en riant de toutes mes tripes.

Elle : mais...Mais...Pourquoi est-ce-que tu me fais ça ? Je ne t'ai rien fait ! Je ne sais même pas qui tu es ! S'il te plaît...Arrêtes ça...Je ne dirai rien à personne je te le jure !!. Elle était définitivement paniquée.

Moi : chut...

Je lui caressais la joue ainsi que sa chevelure en attendant qu'elle meure. Je souriais comme un enfant obtenant un cadeau ou sa glace préférée. Son visage devint peu à peu blanc puis virait au violet. Ses yeux étaient si écarquillés et grand ouverts que l'on aurait dit qu'ils allaient sortir de leurs orbites.

Enfin, elle ne respirait plus. Je la détachai une fois que je ne sentais plus son pouls puis la transportais dans leur salon. Je montais sur une chaise puis la pendit au lustre à l'aide d'une corde. Un acte suicidaire ? Allaient penser ses parents.

Je savais que son père était policier. Il devait donc posséder une arme à feu, sûrement dans un tiroir. Je fouillai donc toute leur maison : tiroir par tiroir et placard par placard. Je le trouvais enfin.

Je pense qu'il avait prédit mon arrivée. Ici était placardé un fusil tout neuf. Il était sûrement chasseur également... Quel bijou !

J'attendais patiemment l'arrivée de ses parents. J'avais fermé les volets et éteint la lumière. J'étais tapis dans le noir, derrière la porte, avec l'arme à la main. Soudain, la serrure tournait. J'entendais leurs rires.

Parents : nous sommes rentrés ma puce !

Puis la stupeur apparu sur leurs visages.

-...OH MON DIEU MAIS QUE FAIT-ELLE ?! ELLE NE RESPIRE PLUS !

Je ne pus m'empêcher de rire. J'allumais la lumière ce qui les surprit.

Moi : bonjour.

Parents : mais qui es-tu ? Qu'est-il arrivé à notre fille ?!

Moi : qui je suis ? Ah, quelle bonne question. Eh bien, je suis le fils d'une de vos voisines, simplement.

Parents : qu'est-ce-que tu lui as fait ?!

Moi : vous vous souvenez de la voisine qui ne méritait pas ce fameux "repose en paix" hein ? Je suis son fils bande d'abrutis ! Je viens la venger ! Vous êtes des sous-merdes ! Vous ne l'avez même pas aidée. Vous auriez pu fermer vos grandes gueules mais non vous devez en rajoutez une couche : "RIP ? NON VOUS NE LE MERITEZ PAS". ÇA VOUS ARRIVE DE RESPECTER LES GENS NAN ? PARCE QUE JE N'EN AI PAS L'IMPRESSION LA ! Dis-je en leur déversant ma rage à travers tous mes propos.

Parents : en même temps, avec une ivrogne pareille...

D'un geste rapide, je tirais deux balles. Puis encore une et encore une... Je voulais que leurs âmes soient perforées et qu'elles restent dans le néant après leurs morts tellement qu'ils me dégoutaient. Les voisins avaient certainement entendu des coups de feu donc je me disais qu'il fallait que je mette le feu à l'appartement pour effacer toute les preuves. Et c'est ce que je fis. J'avais coupé toutes les arrivées d'eau et leurs extincteurs ne fonctionnaient plus. On peut dire qu'ils étaient cuits.

Je retournais « chez moi » puis fis une valise où je rassemblais l'essentiel : des vêtements de rechange et de l'argent, sans oublier mon fidel ordinateur. Je me dirigeais ensuite vers un bus qui allait jusqu'à Madrid. Je pris ensuite un train puis un bâteau qui allait jusqu'au Maroc en passant par la mer Méditerranée. Je ne savais pas où j'allais. Je ne savais pas ce que j'allais devenir mais il fallait que je quittes la France. C'était là-bas que j'y avais passé 10 années et où j'avais tué au moins 10 personnes.

Malheureusement pour moi, enfin je ne sais pas si cela est vraiment triste, mes mains n'étaient pas assez tachées de sang et j'avais encore envie de tuer...N'importe qui.

Tous ces visages joyeux me faisaient me sentir haineux. Bien-sûr j'avais gardé mon nouveau jouet, l'arme qui m'avait permis de me venger et qui me permettrait de leur effacer leur joie.

Une vie non préméditéeWhere stories live. Discover now