Tous ces visages joyeux me faisaient me sentir haineux. Bien-sûr j'avais gardé mon nouveau jouet, l'arme qui m'avais permis de me venger et qui me permettrait de leur effacer leur joie.
Point de vue omniscient
8 années plus tard...
Henry était devenu un homme. Il avait désormais 18 ans. Il était donc majeur.
Il aimait manipuler et faire souffrir les jeunes filles qu'il séduisait tour à tour dans ce nouvel environnement.
Il y parraissait gentil et bienveillant, et les gens qui y vivaient ne semblaient pas trop méfiant envers lui.
Il se tapissait dans les foules, achetait quelques bricoles discrètement. Ce nouveau mode de vie lui plaisait.
Les journées était chaudes au Maroc, et ce changement de températures l'avait un peu apaisé. Il avait des projets professionnels ; il désirait devenir dealer.
Enfin, même si son projet était ambigü, c'était son choix puisque et pour lui c'était simple et rapide d'obtenir de l'argent, alors il était « heureux » et très satisfait.
Il allait dans des rues sombres, un lieu qui lui était sûrement prédestiné, où il vit des passeurs de drogues et des dealers et leur demandait s'ils avaient besoin d'aide, tout en tentant de paraître le plus dur possible.
Henry : salut.
Dealer : qu'est-c'que tu veux ?
Henry : vous aider.
Dealer : tu t'fous d'moi ?
Hervé : non. Sinon je ne serai pas là.
Dealer : ok. Donc t'es sur de toi là ? T'es pas dans un magasins de bonbons, mec. Tu vas me suivre et fermer ta gueule.
Les deux hommes allèrent jusqu'à un bureau dans ce qui semblait être à première vue un restaurant traditionnel. Le dealer baissa les rideaux et une lumière tamisée accentua cette ambiance sombre et plutôt étrange.
Homme : c'est qui lui ?
Dealer : un gars. Mêles toi de tes oignons.
Homme : tu l'fais rentrer ici donc j'ai le droit d'savoir c'est qui miskine.
Dealer : t'es lourd putain ! C'est peut-être notre futur collègue si tu veux savoir.
Homme : lui ? Laisses-moi rire ! Il a juste l'air d'être un bourgeois qui n'y connais rien et qui veut se dépayser.
Henry : tu connais pas mon passé mec. Si tu saurais ce que j'ai fait tu t'en chierais dessus.
Homme : d'où tu me parles comme ça toi ? Tu t'es pris pour qui là ? Gonzesse va !
Henry : J'suis une gonzesse moi ? Attends, c'est toi qui me dis ça ? Un sale soumis ? Nan mais t'es comique toi dis-donc !
Couillon. Dis-il en lui adressant un clin d'œil.
Il s'approchait d'Henry et désirait lui mettre un coup de poing. Celui-ci l'évita et se retrouva derrière lui, le bras autour de son cou. Il sortait alors un cuter qu'il mit en dessous de sa gorge.
Henry : alors, c'est qui la gonzesse maintenant ? Dit-il en chuchotant et avec mépris et fierté.
Il lui entaillait la joue puis le lâcha. L'homme tomba à terre en se tenant la joue.
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Une vie non préméditée
ActionL'assassinat est passible de la réclusion criminelle à perpétuité.