Henry posa le flingue entre les deux yeux du pauvre homme qui continuait à chialer.
Il appuya sur la gachette.
Il avait un sourire malsain sur les lèvres. L'AS lui redonna une petite tape dans le dos et tira sur son pull pour qu'il le suive. Les deux hommes tournèrent le dos à leur victime sous les aplaudissements des autres hommes. Certaines femmes les accompagnant s'étaient caché les yeux en signe d'effroi intense. Elles n'avaient sûrement jamais vu une exécution après tout.
Un des hommes se leva et alla donner un coup de pied au cadavre.
Homme: il n'aura pas fait long feu celui-là! Il n'a même pas essayé de sauver sa peau.. Il devait savoir qu'il n'aurait aucune chance après tout, poursuivit-il en riant ridiculement.
L'AS: ferme ta grande gueule, toi. C'est pas tes oignons. Je serai toi j'irai voir ma femme et mes gosses, si tu veux pas les retrouver pendus ou noyés, bien-sûr.
L'homme eut une goutte de sueur lui perlant sur le front. Il retourna à sa place tranquillement, comme si rien ne s'était passé et comme s'il voulait que l'AS oublie son visage. Mais dès lors que quelqu'un cause des ennuis à l'AS, il ne l'oublie jamais. Il traquera s'il le faut la personne concernée jusqu'à sa mort.
Henry attendait patiemment que son nouveau patron en eut finit avec ce gignole.
L'AS: c'est bon Henry, on y va.
Les deux hommes se redirigèrent vers l'endroit où ils s'étaient rencontrés pour la première fois. C'est-à-dire dans la rue sombre en face de l'entrée du repère.
Henry: on fait quoi maintenant?
L'AS: Tu t'es fait tatoué? Dit-il comme s'il ne l'avait pas écouté.
Henry: ouai.
L'AS: nom de code?
Henry: H.
L'AS: ah ouai? J'aime bien t'sais.
Il sortit une cigarette de sa poche et en tendit une à Henry. Puis il alluma sa cigarette et lança son briquet à son nouvel accolyte.
Un long silence s'en suivit. Mais il n'était pas pesant, au contraire. Ils se regardaient dans les yeux tout en malmenant leurs poumons. Ils savaient tous les deux ce qu'ils comptaient faire. Tuer le bon à rien qui emmerdait tant l'AS.
L'AS: très bien, H. Tu sais ce qu'il va se passer en entrant dans cette salle?
Henry: j'vais abattre la vermine.
L'AS se mit à rire silencieusement et fit une tape affectueuse sur l'épaule d'Henry.
L'AS: allons-y mon gars!
Les deux hommes entrèrent dans la pièce. Une table ronde y avait été installée et trois hommes y jouaient au poker.
L'emmerdeur y était également présent. L'AS lui dit qu'on le surnommait "Vert-vert". Va savoir pourquoi.
L'AS: Vert-vert! Viens là, j'ai deux mots à te dire.
Vert-vert tourna la tête vers l'AS puis vers les deux hommes qui l'accompagnaient. Ils hochèrent négativement la tête, savaient ce qui allait se passer. Tout se savait dans un gang.
Il s'approcha de l'AS silencieusement et marchait en baissant la tête. L'on était clairement dans une meute de loups, avec un dominant et un dominé.
L'AS le fixait insensiblement. L'homme avait désormais une croûte où du scuintait du pus à cause de la brûlure infligée par l'AS.
H riait silencieusement. Après tout, dès qu'il était arrivé, ce gars ne l'avait même pas pris au sérieux. Et il pensait, après qu'il ait tué cette jeune-femme du clan adverse, être son ami. Quel abruti.
L'AS: tu sais pourquoi je t'appelles?
L'homme ne répondit pas et se contenta de regarder ses pieds. Il était maintenant pâle.
L'AS: est-ce-que, chuchota-t-il, tu sais parler?
Puis il poursuivit en haussant le ton; -à moins que tu n'aies perdu ta langue?
Vert-vert: écoute.. Je..
L'AS: attends, attends.. Il riait vicieusement.
-Qui t'as permis de parler?! hurla-t-il. Tu t'es cru où là? Enflure! Je ne sais même pas pourquoi je t'ai gardé si longtemps auprès de moi! T'es qu'un bon-à-rien, une sous-merde!
Il soupira faussement.
-A moins que..Tu ne me supplies de te laisser en vie? Peut-être que je serai indulgent.. Chuchota-t-il en se rapprochant de sa victime.
Vert-vert: écoute, patron.. Je ferai tout ce que tu voudras.. Je t'en supplie, laisse moi vivre.. Il dit la fin de sa phrase tout bas.
Une lueur de méchanceté apparu dans les yeux de l'AS.
Il se remit à hurler.
L'AS: Pardon?!! Répète!
Vert-vert: je..je t'en supplie, laisse moi vi...
L'AS: Répète!
Vert-vert: je t'en supplie...
L'AS se mit à rire.
L'AS: vous avez entendu, vous autres? Vous avez entendu comment ce chien a supplié que je le laisses en vie?! Dit-il en tournant sur lui-même et en haussant le ton.
-Quel déshonneur! On ne doit jamais supplier! Espèce de merde. Sale putain de merde!
Vert-vert était désormais immobile. Il était désormais livré à lui-même, à son destin déjà tout tracé.
L'AS: H, chuchota-t-il en tourna la tête vers H et en lui adressant un sourire, viens par ici.
Henry se rapprocha de l'AS et celui-ci lui dit quelque chose dans l'oreille. Henry se mit à éclater de rire.
Alors ensuite, Henry se jeta sur le pauvre homme. Celui-ci le regardait dans les yeux, espérant recevoir un peu de compassion, qu'il le défendrait..
Henry: tu te souviens, t'as perdu ta langue.. Chuchota-t-il.
Puis il continua: -ou plutôt, tu vas la perdre..
Alors H sortit un poignard de sa poche. Il le lècha lentement tout en souriant mal-intentionnellement. Il maintena l'homme par le cou grâce à sa jambe. Il lui ouvrait la bouche et commença et découper sa langue. Le couteau s'y insérait comme dans une motte de beurre dure. Il découpait la viande doucement et l'homme commençait à cracher du sang et à se débattre. Lorsque Henry eut finit, vert-vert avait déjà fait un malaise, dû à la douleur.
Il pris la langue entre ses deux doigts et l'agita.
H: c'est quand-même spécial une langue coupée!
L'AS: jte l'fait pas dire. Au fait, [il montrait de doigt la victime] ,regarde cette fillette s'est évanoui!
Il était désormais baigné dans son propre sang.
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Une vie non préméditée
AksiyonL'assassinat est passible de la réclusion criminelle à perpétuité.