Confessions nocturnes

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-Je suis née le 17 juillet 1779, environ 3 ans après Fyn, de l'union fastueuse de deux nobles; notre mère s'appellait Vivianne de Bray, elle faisait partie d'une famille de riches marchands et avait été promise au comte Frédéric de la Vermandoise.
Tout deux se marièrent et peu de temps après les noces, nous donna la vie.

Pendant près de 13 ans, notre famille vécue une petite vie parfaite, à l'abri des regards indiscrets. Depuis leur mariage? Tout s'enchaînait; La naissance de Fyn, la mienne, nos premiers pas, les sorties en familles dans des jardins beaux et harmonieux.
Nos parents tenaient tout particulièrement à ne pas étaler notre richesse, car ils savaient que l'homme était capable du pire lorsqu'il s'agissait
d'argent, et ils ne contaient surtout pas mettre notre famille en danger.
Nous vivions dans un grand château, et avions la chance Fyn et moi de bénéficier de cours de sciences! Nous étions déjà passionnés par l'invention de nouvelles machines et objets pouvant améliorer le quotidien.
Nous passions nos journées à dessiner des croquis de toutes sortes d'engins de transport, et à parcourir des livres sur la science de l'homme.

Mais un beau jour de 14 juillet 1789, une révolution éclata. Des hommes armés de fourches et de torches entourèrent notre maison, et nous ordonna à nous et nos parents de sortir sur le champ, sinon quoi la maison serait brûlée vif.
Sous la pression, mes parents cédèrent et sortirent du grand hall d'entrée, se livrer aux mains des hommes en colère, suivis de très près pas nos pas intrigués; Fyn et moi ne comprenions pas ce qu'il se passait! On nous fit assoir nous et nos parents, dans une charrette, et on nous mena, contre notre gré vers le le centre ville.
C'est là que nous tous avons réalisé que notre heure allait bientôt sonner.

Ma famille et moi sommes morts le 14 juillet 1789, guillotinés par des révolutionnaires. Nous étions de riches bourgeois et eux des villageois en colère. C'est comme ça que Fyn et moi sommes arrivés ici.

Et depuis ce jour, je ne cesse de faire des cauchemars en repensant à cet après-midi de juillet, qui aurait pu être si banale, mais qui ne l'a pas le moins du monde été.

En arrivant, notre premier reflex, à Fyn et à moi a été de partir à la recherche de nos parents. Dès notre réveil dans une maison pour mineur de Winchell, nous sommes partis arpenter les rues de la ville, sans même comprendre où nous étions atterris.
Nous ne savions plus distinguer le réel du rêve, et tout nous paraissait terrorisant. Il était extrêmement compliqué pour des garçons de treize ans d'arriver dans le monde d'Après sans avoir une simple idée de l'enjeu auquel ils étaient confronté.

Notre quête dura trois jours, mais en vain.
Il faisait très froid et le besoin de repos commençait réellement à se faire ressentir.
Cela faisait plus de soixante douze heures que nous n'avions pas dormis ou ni même pris une minute de repos.
On avait finis dans une forêt très mystérieuse, excentrée de tout le brouhaha de la capitale.
On commença donc Fyn et moi à pleurer, pour la première fois depuis notre arrivée ici.

Pleurer, pleurer pendant des heures durant, sans jamais s'arrêter.
Lorsque notre dernière once d'espoir s'apprêta à s'envoler dans une de nos larmes, on entendit un bruit, ou plutôt des bruits. On aurait dit des pas, mais pas d'ours ou de loup sanguinaire, non, des pas de petites fées, s'apprêtant à nous secourir.

Et c'est à ce moment là que notre « vie » bascula. Devant nous, se dressait les Tantines. Elles avaient l'air si gentilles et attentionnées. Elle nous posèrent tout un tas de questions, afin de savoir pourquoi est ce que nous étions là, seuls comme de pauvres orphelins à attendre désespérément sous le pied d'un arbre.
Une fois les explications faites, elle nous emmenèrent chez elles, ici même, et nous expliquèrent dans les moindres détails la situation dans laquelle nous avions innocemment atterris.

After World                                                     Où les histoires vivent. Découvrez maintenant