Aveugle

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PDV Loki :

Je suis assis sur la chaise à côté de son lit. Chacun son tour ! Pensais je ironique. Je le regarde, j'ai très peur de le perdre. Après tout c'est ce sinon dit : C'est quand ton perd, que l'on se rend compte e l'importance que ça a à nos yeux. C'est complètement vrai. Ça fait deux jours que son état ne bouge pas. Il est entre la vie et la mort. Je refuse qu'il parte rejoindre mère. Il doit rester à mes côtés ! Il n'a pas le choix ! J'ai beau passer mon regard sur son corps, mes yeux reviennent toujours au même point : ses lèvres. Je meurs d'envie de l'embrasser, mais je ne peux pas, c'est impensable ! Mais vas y ! Il ne le saura pas ! Il est dans un état critique ! Je ne peux pas me permettre ! On ne va pas te blâmer, alors vas y ! Je cède à mes envies, je me lève de la chaise m'approche du lit et pose mes lèvres sur les siennes. La sensation me procure une bouffe de chaleur qui redescend dans le bas du ventre. Ses lèvres sont chaudes, mais sèches, ce n'est en aucun cas désagréable. Mais ce n'est pas comme avant. Je me recule souriant, mon visage toujours à quelques centimètres du sien. Je fixe son beau visage, je rêve de revoir ses beaux yeux bleus... Mon voeu vient de s'exaucer car il ouvre les yeux d'un coup et ses premières paroles sont :

«- Qu'est ce que tu fais ?
- Je vérifias que tu respirait toujours ! Vu que je ne sais pas si tu es au courant mais tu allais mourir...
- Tu t'es inquiété ?
- Ça t'étonne ?
- Je dois avouer que oui mon frère. »

Mon frère. Un coup de poing dans le ventre, voilà ce que je ressens. Mais j'aurais du m'en douter. Ce je t'aime à la fin de la lettre n'était que de la fraternité ! Quel abruti je suis !

« Loki ?
- Oui ? Pardon je réfléchissais.
- Tu réfléchis trop parfois !
- Ça compense ton manque de réflexion à toi !
- EH ! Je réfléchis beaucoup tu sais !
- Ah oui ? ALORS QU'EST CE QUI T'ES PASSÉ PAS LA TÊTE ! TE POIGNARDER ! WAOUW QUELLE PREUVE D'INTELLIGENCE ! »

Je m'énerve, j'avais besoin de faire ressortir tout l'inquiétude que j'avais éprouver. Je me rends compte que je pleure seulement lorsque la main de Thor se pose sur ma joue pour effacer mes larmes. Je murmure doucement :

« Abruti »

Il sourit tristement, se relève avec difficultés et me prends dans ses bras. Je pose ma tête sur son épaule et je respire son odeur, jusqu'à m'en enivré. Je l'aime tellement, je suis incapable de le perdre, c'est trop dur.

« Je suis là maintenant, c'est fini.
- Pourquoi ? Pourquoi t'être poignarder ?
- Pour toi, tu le voulais loin de toi, et je voulais tuer les responsables. Je sais que j'en fait partit, alors il fallait que je me tue pour pouvoir te venger...
- C'est complètement stupide. Je n'étais pas moi même. Tu n'aurais pas du m'écouter, tu n'aurais pas du me croire.
- Je t'ai toujours cru. »

Je le serre plus fort dans mes bras, il a toujours été là. Je crois bien que finalement c'est moi l'abruti.

Je me retire de son étreinte et je pars de la chambre. Il est tard, un peu de sommeil me fera du bien. Je rentre dans ma chambre, me change et me couche dans mon lit ou je plonge dans un profond sommeil....

J'ouvre les yeux, je suis sur Midgard, dans les rues de New York plus exactement. Je remarque une fille qui me fixe. Elle est brune, yeux bruns, elle porte un pull avec marqué Stilinski. Elle a l'air énervée. Elle s'approche de moi à grand pas. J'aimerais partir, bouger, mais c'est tout simplement impossible. Elle arrive à ma hauteur, et me gifle. Elle me dit agacer :

« Ouvre les yeux piètre Dieu ! »

A ces mots, j'ouvre les yeux et je me retrouve dans ma chambre. Un rêve, un simple rêve.

PDV Thor :

Je suis de retour, Loki n'a pas dormi depuis longtemps, ces cernes le trahisse. Je ne l'ai jamais vu aussi fatigué et inquiet enfin,.... il y a eu la mort de notre mère et la fois où il a cru que j'étais dans le coma.... enfin bref. Je suis de retour et lui aussi, je peux tout recommencer. Alors pourquoi ne pas aller lui rendre visite ? Je sors de mon lit mais une douleur fulgurante me traverse le torse. Ma blessure me fait souffrir mais je veux le voir. Je passe outre la douleur et je m'avance dans les couloirs du palais. J'atteins avec peine la chambre de Loki. Je toque doucement et j'entends sa voix qui dit :

« - Entrez !
- C'est moi Loki, je ne voulais pas être seul. Je peux m'installer près de toi ?
- Oui, viens. Dit il en se décalant pour me laisser de la place dans son grand lit.
- Merci... »

Je m'installe à ses côtés et je lui fais face. Nous nous regardons avant que la fatigue nous rattrape et nous fasses perdre pied. Je lutte pour surveiller qu'il s'endorme bien, mais je le vois s'avancer vers moi et poser sa tête contre mon torse. Son souffle chaud me fait frissonner, il colle son corps contre le mien. Plus rien n'existe à part lui. Rien que lui. Je remarque qu'il ne dort toujours pas.

« - Tout va bien Loki ? »

Il lève son doux visage vers le mien et pose ses lèvres contre les miennes. Le contact ne dure que quelques secondes, je ne comprends pas sa réaction et je ne réponds pas à son baiser. Il se retire, me regarde paniqué et me dit :

« - Désoler ! Je ne sais pas ce qu'il m'a prit... »

Je l'interromps en l'embrassant à mon tour. Je colle nos deux corps l'un contre l'autre. Ça fait si longtemps que j'attends ça. Mais au moment de le faire basculer au dessus de moi, la réalité me rattrape et je pousse un gémissement de douleur contre ses lèvres. Il se redresse, et me dit :

« Ce ne sera pas pour cette fois...
- Tu ne perds rien pour attendre. »

Il rit et se repose à côté de moi. Nous nous regardons sans rien dire mais un sourire bête sur les lèvres. D'un seul coup il se met à rire, je lui demande :

« Tout va bien Loki ?
- Maintenant oui. »

A ses paroles, il recolle son corps contre le mien avant de sombrer dans le sommeil. Je le suit rapidement, un sourire fixé sur les lèvres. Qu'est ce que c'est bête l'amour ! Mais qu'est ce que c'est beau...

Le temps de t'aimer //Thorki//Où les histoires vivent. Découvrez maintenant