Chapitre 4 : Véritable identité

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Point de vue extérieur : 

Une fois dans la voiture, Aaron démarre en direction de l'entreprise. 

Aaron : Tout va bien ? 

Rosa tourna la tête dans sa direction, tandis qu'il avait le regard sur la route. Elle pensait qu'il avait changer en 10 ans, qu'il n'était plus le même homme. Le dernier souvenir qu'elle a de lui avant sa rencontre en tant que Rosa Lewis, il était attaché sur une chaise. Pendant qu'elle ramassait les bouts de ses vêtements en lambeaux éparpiller sur le sol. Puis elle s'enfuyant par la fenêtre le laissant seul. 

Rosa : Oui, le docteur a dit que c'était simplement un manque de fer. 

Point de vue de Rosa :

Mensonge, même 10 ans plus tard je ne suis pas capable de lui faire face et de lui dire : " Hey, tu te souviens de moi, mais si tu sais la fille qui s'est faite violer par celui qu'elle pensait être son meilleur ami et devant la personne qui était censé la protéger. Si vraiment ça te dit rien si je te dit que je me suis barrée en te laissant derrière moi. Tu me remets maintenant ? " Mon psychopathe de père et de meilleur ami se sont enfuis 1 jours après mon évasion parce que je savais ou ils étaient cachés en sortant de là-bas, je suis directement aller chez les flics mais quand ils sont arrivés il était trop tard. Il ne restait plus que Aaron ligoté assis sur une chaise inconscient. 

Je suis devenue Rosa Lewis, brune aux yeux bruns. J'ai dû tout abandonner à l'âge de 16 ans. Ensuite, j'ai dû déménager un peu à droite et à gauche avant de finir à New York, et travaillé en tant que bonne à tous faire de Sydney. Je n'ai pas d'ami, pas personne à contacter en cas d'urgence et c'est mieux ainsi. 

Je tourne la tête vers la fenêtre et je m'aperçois que nous sommes arrivés. 

Aaron : Je vais chercher quelques dossiers et je vous ramène chez vous. 

Moi : Non, c'est bon je peux encore travailler. 

Mon patron se tourna vers moi, en me jugeant du regard l'air sévère.

Aaron : Je crois que je ne me suis pas fait bien comprendre, je monte chercher ses dossiers et je vous ramène : c'est un ordre de votre supérieur. 

Moi : Bien, monsieur. 

Il descendit de la voiture, et se dirigea vers l'entreprise. Cela fait 5 min, qu'il est parti mon téléphone se met à sonner. 

? : ...

Moi : Rose Lewis, j'écoute ? 

? : (bruit de respiration ) 

  Aaron choisit ce moment pour revenir dans la voiture.  Il me regarde. 

Moi : Si c'est une blague, elle n'est pas drôle. 

Aaron : Qui est ce ? 

J'hausse des épaules, avant que mon interlocuteur se mit à parler. 

? : ...

Je lâcha mon téléphone, avant de me mettre à pleurer. 

Point de vue d'Aaron : 

Moi : Qui est ce ? 

Elle hausse des épaules. Je la regarde, son interlocuteur lui dit quelques choses et la tout d'un coup elle lâche son téléphone avant de se mettre à pleurer. 

Moi : Rosa ? Qu'est ce qui se passe ? 

Rosa : C'est...juste que on vient de me dire que j'ai gagné un grille pain. C'est bête je sais mais...je pensais pas le gagner. Désolée.

Moi : Vous pleurez vraiment pour un grille pain ?

Rosa : Il est fait des tartines !

Moi : Comme tout les grilles pain. 

Rosa : Arrêtez de vous moquez de moi. 

Maintenant qu'elle le dit, je souris depuis qu'elle m'a annoncé qu'elle pleurait pour un grille pain. Waouh depuis combien de temps je n'ai ris, ni souris de la sorte. Non, je le sais. Depuis que on m'a retrouvé attaché à cette chaise dans cette cave il y a de ça 10 ans. Je détourne ma tête de Rosa et me concentre sur la route. 

Point de vue de Rosa :

Aaron me dépose devant mon immeuble et repart aussitôt. Il avait l'air perdu lorsqu'il m'a dit au revoir. Mon téléphone sonne ce qui me tire de mes pensées. Je le sors d'une main tremblante et regarde le numéro : Masqué. Je regarde autour de moi et me précipite à l'intérieur de mon appartement. Une fois au bon étage, je m'engouffre à l'intérieur et referme la porte à double tours. 

Je souffle un bon coup. Aller Rosa, c'est rien ça doit être une mauvaise blague qu'un enfant fait avec le téléphone de ses parents. J'attrape le plaid poser sur mon canapé et le pli. Je vais faire un peu de rangement ça va me faire du bien. Je lave et étend mes vêtements. Je nettoie le sol de mon appartement avant de m'attaquer aux fenêtres. Je ais dans ma chambre après je change les draps, range la corbeille qui déborde de linge. Maintenant que je ne suis plus la bonne à tout faire de Sydney j'ai plus de temps pour moi. Je trie ensuite les documents sur mon bureau et tombe sur un carton. Je sors les affaires.

Moi : C'était les affaires de maman, qu'est ce qu'elles font là ? Il les avait garder...

Il. IL LES AVAIT GARDER. Je regarde de moi affoler, sur ma table de chevet un cadre avec une photo de moi avec Paul. IL m'a retrouvé, non non non. C'est pas possible. Au fond du carton une autre boîte est là. Je la saisi de mes mains tremblantes et l'ouvre ce qu'il y a à l'intérieur me glace le sang. Des photos de moi allant de mes 16 ans jusqu'à aujourd'hui. L'une d'elle date de hier lorsque Aaron m'a fait tomber par terre. Je jette le tout loin de moi, mon téléphone sonne : je décroche, maintenant je sais que ce ne sont pas des enfants.

Moi : O...oui ? 

... : Anna, ma chérie ça fait longtemps. On va bientôt être tous réuni. Paul est avec moi tu veux lui parler ? 

Moi : ...

... : Salut poupée. J'ai hâte de te voir tu me manques. Ton haut en dentelle te va à merveille.

Je regarde dans le miroir mon haut en dentelle blanc me brûle la peau. Des larmes coulent le long de mes joues et je finis enfin par jeter mon téléphone avant de m'effondrer en pleur par terre. Je récupère mon téléphone et compose le numéro que jamais je n'aurais voulu composé de toute ma vie : 

Moi : Agent Mike, c'est Anna Miller au téléphone...Ils m'ont retrouvé. 

Point de vue de Aaron : 

Après avoir déposer Rosa, je suis rentré à la maison, j'ai annulé mes rendez vous. Mon téléphone sonne : Grégoire. 

Moi : Oui ? 

Grégoire : Je l'ai trouvée. 

Je saute du canapé sur lequel j'étais assis. 

Moi : Et ?

Grégoire : Eux aussi. 

Moi : ET MERDE ! Grégoire dit moi que le protection de témoin va faire quelques chose. 

Grégoire : Je sais pas. Mais ils vont certainement lui conseiller de prendre contacte avec toi. 

Moi : Grégoire dis moi qui elle est ? 

Grégoire : Tu la connais. C'est tout ce que je peux te dire. 

Moi : Ça sert à quoi si l'agent infiltrer charger de ma protection et meilleur ami ne veut pas me dire qui est la fille que je cherche depuis plus de 10 ans. 

Grégoire : Rosa Lewis.

Mon monde vient de s'écrouler. 

Un amour impossible ou presque ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant