Chapitre 6 : Partir

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Lui : Bon alors Rosa ou devrais-je dire Anna ?

L'entendre prononcer mon prénom me fit frémir.

Moi : Ro...Rosa fera l'affaire.

Lui : D'accord, Anna.

J'inspire en fermant les yeux.

Flashback :

Lui : Comment je dois t'appeler ?

Moi : A...Anna. Je m'appelle Anna.

Lui : D'accord princesse.

Fin du flashback.

Il n'a pas changer d'un pouce. Non, c'est faux et je le sais. Il a grandi, sa barbe à pousser, il s'est musclé et maintenant il n'est plus prisonnier dans une cave avec pour seul compagnie la fille du psychopathe qui l'a enlevé. Non, c'est faux aussi, il est dans la même pièce que la fille du psychopathe qui l'a enlevé.

Lui : A quoi tu penses ?

Moi : A rien. Je partirais demain.

Lui : Ne dis pas de bêtise tu sais très bien que l'endroit ou ils sont les plus susceptibles de t'attendre sont l'aéroport et les gares. Alors tu es mignonne mais tu vas rester ici.

Moi : Il en est hors de question.

Lui : Dois-je te rappeler qu'ils sont entrés par effraction chez toi. Et qu'ils te surveillent depuis toujours.

Il s'approcha de moi.

Moi : En effet c'est inutile.

Lui : On est d'accord sur ce point tu resteras ici le temps qu'on les arrête.

Moi : Je ne suis pas d'accord sur ce point, ça fait 10 ans qu'ils sont en cavalent. Tu penses que tout d'un coup ils vont se rendre. Je refuse d'être prisonnière.

Il recula.

Lui : Prisonnière ? C'est comme ça que tu me vois ? Comme eux ?

Moi : Non c'est pas ce que j'ai voulu dire.

Lui : Pourtant tu l'as dit.

Il inspire, souffle longuement comme si il allait mourir. Je viens de le traiter de monstre. Je suis horrible.

Moi : Aa...

Lui : Très bien, je dirais à l'agent Mike et à Grégoire que tu veux partir. Ils te trouveront une autre planque, une autre identité.

Moi : Je...Merci.

Lui : Mais je veux que tu restes ici ce soir. Je t'en supplie.

Moi : D'accord...

Lui : Je vais dire à Garance de te monter un repas. Bonne nuit.

Moi : Aa...

Trop tard la porte vient de se fermer. Je souffle, je serais en sécurité au moins ce soir mais demain je serais une nouvelle personne encore. Je m'avance vers la fenêtre et ouvre la porte qui mène au balcon et regarde vers le ciel étoilé.

Moi : Merci pour tout ce que tu m'as offert Rosa Lewis. Merci de m'avoir permis d'exister à travers toi.

Point de vue d'Aaron :

Appel téléphonique :

Moi : Grégoire c'est Aaron.

Grégoire : Qu'est ce qu'il y a ?

Un amour impossible ou presque ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant