Chapitre 8.

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PDV de Margot.

Je suis en train de me préparer tout doucement. Mes parents sont d'accord pour la soirée...chez les filles. Je n'aime pas mentir mais ils n'auraient jamais voulu. Il n'y a pas de danger, il y a des filles à cette soirée, il n'y aura pas que des gars.

La serviette autour de mon corps, j'observe mon bras nu et ce tatouage dessus. Je n'aurais pas du le faire, il ne veut plus me parler. Alex et Margot c'est donc fini ? Je ne comprends pas ce qui lui arrivé, oui on s'est éloigné, oui nous avons nos amours respectifs mais ce n'était pas censé nous séparer. Il a 22 ans et pourtant j'ai l'impression qu'il en a 14. On ne réagit pas de manière si immature à cet âge, et encore moi face à ce genre de situation. Je ne peux m'empêcher de penser qu'il y a autre chose qui le pousse à faire ça mais quoi ? Mille et une questions prennent possession de mon esprit et je me demande qu'elle est la vraie raison qui l'a poussé à prendre cette décision si soudaine et absurde. ce tatouage me rend mélancolique.

Pourquoi j'ai fait ça...

L'heure presse, pensais-je lorsque je vis l'heure sur mon téléphone. Je m'habille d'une robe arrivant au dessus des genoux, d'une paire de collants noires transparents et d'une paire de bottines à talons pas très hauts. Je ne me maquille pas plus que d'habitude et me coiffe d'un chignon un peu plus sophistiqué.

Mes parents vont se demander si c'est seulement une soirée entre filles, mais ne me demanderont pas. Ils pensent que la nouvelle génération développe des pensées et des façons d'êtres étranges. Qu'ils continuent, parfait !

- Maman ! Papa ! J'y vais ! criais-je au travers de la maison.

- Fais attention à toi !

- Toujours ! Bisous !

Je marche jusqu'au bout de la rue où Noah se trouve. Je monte sur son scooter après l'avoir l'embrasser. Direction chez lui.

Sur le trajet, je pense au fait que je n'ai pas prévenu le fait que je n'ai pas prévenu les filles que je ne venais pas. Je prends mon téléphone à la main et envoie dans notre conversation groupé :" Je ne viens pas, désolée. J'ai un imprévu."

C'est nul de prévenir de cette manière, je détesterais qu'on me fasse ce coup et encore plus si on ne me prévenait pas alors j'amortie la nouvelle.

Nous arrivons assez rapidement devant chez lui, maison assez fortunée, avec un grand jardin accompagné d'un piscine. Je me demande ce que je fous ici et surtout je me demande quand est-ce que j'ai loupé le fait que mon copain fait parti d'une famille riche. A vrai dire, rien n'aurait changé parce que je m'en fiche mais j'aurais du m'en douter.

Enfin bon, nous rejoignons l'intérieur, ses amis sont déjà là. Il doit vraiment leur faire confiance parce que jamais je n'aurais laisser autant de personnes chez moi sans que j'y sois.

Je passe saluer tout le monde et remarque qu'il n'y a aucune fille à part moi. Elles ne vont surement pas tarder. Cependant, je prends soin de bien répéter mon prénom à chaque nouvelle bise que je peux faire, histoire d'être un minimum polie. Ils ont tous l'air sympa, ils sont cinq. Je vous avoue que le seul prénom que j'ai retenu est Arthur. Un gars grand, musclé, cheveux noirs et peau noire. Il a vraiment l'air sympathique mais il porte vraiment l'étiquette du matcho en puissance. Après, cela ne reste qu'un impression. Les autres sont des gars simples et gentils.

Je m'assieds sur un coin du canapé, à côté de Noah. Tandis qu'ils parlent, je me contente de sourire idiotement, me demandant qu'est ce que je fous ici.

Au bout d'une heure, il n'y a personne de plus. Pas une fille, mis à part moi. J'espère ne pas m'être fait roulée. Personne ne me parle, je suis sur mon téléphone, eux ils rient tous ensemble en se prenant des shoot de vodka et en fumant des clopes légèrement plus équipées que du tabac, si vous voyez ce que je veux. Je vous avoue que je regrette d'être venue, je me serais mille fois mieux amusée à la soirée des filles.

Doucement, je me lève et me dirige vers la cuisine afin de prendre un verre d'eau. Un des gars me rejoint et me demande ce que j'ai.

- Noah m'a dit qu'il devait y avoir des filles, c'est faux. Il m'a menti et j'aime pas quand c'est le cas. De plus je me sens de trop à cette stupide soirée. Je vais rentrer chez moi je pense.

- Mais non ma jolie, viens dans le canapé on va faire attention.

- C'est pas parce que tu es pas très clair mentalement que ça te donne le droit de m'appeler comme ça.

Ceci dit, je repars vers le salon, du moins, j'espérais pouvoir. Le gars en question m'attrape par le bras et m'y emmène plus vite que prévu.

- Lâches-moi tu veux ! m'énervais-je.

- Eh les gars ! rit-il en arrivant dans le salon. Il y en a une qui se fait chier, et si on s'occupait un peu d'elle ?

- Mais lâche-moi putain ! Hurlais-je. Noah dit quelque chose !

Les quatre autres gars rient en voyant Noah s'enfoncer dans le fauteuil. Il se fout de ma gueule ? J'essaie tant bien que mal de me défaire de lui mais rien à faire. Il me tire et m'emmène vers le canapé. Qu'est-ce qu'il leurs prend ?

Soudain, il me jette sur eux, ils m'entourent de leurs bras et commence à me déshabiller. J'espère que c'est une blague, sortez moi de ce cauchemar. J'essaie de me débattre tant bien que mal mais je n'y arrive pas, il sont cinq contre moi, à me toucher, m'enlever ma culotte. Je regarde Noah, crie son prénom mais en vain, il ne parvient pas à me venir en aide. Les larmes coulent à flots sur mon visage, je n'arrive plus à me débattre, mes muscles me lâchent et ma vue se brouille. Je peux apercevoir Arthur commencer à enlever sa ceinture ainsi que son pantalon. J'ai beau crier pitié, ils ne veulent pas en démordre. J'ai envie de vomir, ma tête tourne et je ne vois bientôt plus rien. La seule image que je peux apercevoir avant le trou noir et Arthur qui s'écroule au sol.

Je me réveille avec un mal de crâne énorme et dans un endroit surprenant. Je suis dans un lit qui ne m'appartient pas. Je sais à qui il appartient mais l'idée d'être dedans m'effraie et me surprend. Que s'est-il passé ?

Des années de nous.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant