Siwar: une dernière chance, dernière t'as compris ?J'sourit d'toutes mes dents.
Vous savez quoi ? A c'moment précis j'veux juste la serrer dans mes bras mais j'peux pas. Trop d'respect pour la toucher.J'me contente de simplement me rassoir à côté d'elle.Siwar: tu vas pas bien Nazim. Faut que t'en parles.
Moi: y'a rien wesh.
Siwar: me mens pas.
Moi: j'te mens pas.
Siwar: arrêtes ça un peu !
Moi: arrêter quoi ?
Siwar: de jouer le fier avec moi. Tu sais très bien que j'te connais.
Moi: ... j'vais pas t'prendre la tête avec mes story.
Siwar: j'suis la pour ça pourtant.
Moi: ... j'sais.
Siwar: j'veux te forcer a rien, mais tu sais que si t'as besoin de quoi que ce soit, j'serai la.J'détourne le regarde vers elle. Elle regarde devant elle, les mains entrelacées, comme ci elle était pas trop sure de c'qu'elle me raconte.
Moi: j'sais tout ça Siwar, c'est pour ça que j'suis revenu. J'trouverai surement jamais mieux qu'toi.
Elle sourit et se retourne vers moi.
Siwar: tu m'avais manqué un peu, mais genre un tout petit peu hein te sens pas frais.
Moi: *rire* j'savais wesh ! Toi et ta fierté d'fou la.
Siwar: bah en même temps tu m'as complètement délaissé donc la logique des choses fais que c'est forcément toi qui devais revenirFlashback
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3 appels manqués.
+3367******Encore elle.
Ça va faire deux semaines qu'elle m'appelle limite toutes les heures. J'ai bougé de la cave de son bâtiment sans lui laisser aucunes nouvelles. A quoi bon ? On finira par s'lâcher dans tous les cas. Ça finit toujours comme ça donc autant couper court maintenant.
Mon téléphone se remet a sonner. Putain elle va pas m'lâcher ?J'répond histoire de la faire comprendre que là, j'ai pas l'temps. Ni maintenant ni demain d'ailleurs.
Moi: ouais ?
Siwar: Nazim ?
Moi: ouais qu'est-ce qui a ?
Siwar: mais tu t'fou vraiment d'ma gueule enfaite ?! T'es ou ?! Pourquoi tu réponds pas depuis tout ce temps ?! J'te pensais déjà mort !
Moi: eh doucement. J'ai pas l'temps en c'moment c'est tout.J'l'entend rire au bout du fil. Elle est vraiment tarée cette meuf.
Moi: j'peux savoir y'a quoi d'aussi drôle ?
Siwar: tu veux savoir c'qui est drôle ? C'qui m'fait rire Nazim c'est que t'es un putain de connard, tu penses qu'a ta gueule de con. De con ouais parce- que franchement pour me fuir en pensant que j'te veux du mal c'est être con. J'arrête pas de venir vers toi, encore et encore. Mais écoutes moi bien, profites-en, profites-en bien parce que le jour où j'déciderai d'arrêter de jouer a la pigeonne avec toi, j'te donnerai même plus l'heure.Fin de l'appel.
J'suis sur le cul, j'avoues. J'l'ai cherché, j'avoues aussi.
Qu'est-ce que j'dois faire maintenant ? T'façon j'men tape, c'est une meuf parmi tant d'autres.Demain on aura déjà tout oublier.
Fin du flashback
•
Une meuf parmi tant d'autre, c'est comme ça que j'la trouvais si vous remontiez un an en arrière. Mais les temps changent et les hommes aussi.
Siwar c'est pas une meuf parmi tant d'autre, c'est bien plus que ça.Siwar: tu deviens quoi toi ?
Moi: pas grand chose.
Siwar: tu vis où en ce moment.
Moi: j'avais un appart mais j'ai bougé, j'suis chez Amir la.
Siwar: pourquoi t'es partit ?J'rit faussement et me gratte l'arrière de la tête. Comment j'suis censé lui dire ça ?
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Le cœur d'un homme
AcciónSi aujourd'hui on m'demandait d'raconter cette putain d'histoire, j'saurais même pas par où commencer. J'étais q'un putain d'gamin, un gamin avec un coeur, aujourd'hui c'est rien d'autre qu'un vieux glaçon.