Chapitre 21 - Gaël & Laura

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Nous nous levons. Mathias me passe un de ses tee-shirt noir que j'ai toujours affectionné, avec une tête de Spartan de Halo, jeu vidéo dont il est terriblement fan. Il faut dire d'ailleurs que je lui doit un paquet d'argent. Tout ses tee-shirt qui disparaissaient quand nous étions plus jeune, c'est moi qui les lui prenais. Et ils ont tous brûlé dans l'incendi...Il enfile un jogging gris et nous  descendons, moi plus péniblement qui lui. Il faut dire que j'ai encore mal des coups porter sur ma pauvre petite personne. On ne dirait pas comme ça, mais c'est très douloureux. Je sais, je sais. Je suis une petite chose fragile...

Il finit par passer un bras dans mon dos, l'autre sous mes jambes, et me soulève d'un seul coup. Je pousse un petit cris et passant mes main dans sa niques. Il rit à son tour de sa voix grave avant de descendre les escaliers.

" Je peux très bien marcher, je m'offusque !

- Je sais, mais ça fait romantique, lâche t-il avec un sourire. Et puis, tu serais beaucoup trop longue et j'ai faim.

Je soupire d'exaspération. Ce type a toujours - et je pense que ça sera comme ça jusqu'à la fin des temps - un gamin qui veut passer tout son temps à s'amuser, peu importe avec qui ou quoi...

On finit par arriver en bas alors que je suis épuisée sans avoir fais le moindre effort. Mes yeux sont à moitié clos. Il faut dire que je suis sacrément bien installée dans ses bras... Là, collée à lui avec le pouvoir de m'endormir sans qu'il ne puisse me retenir. Mais j'ai beaucoup trop faim pour ça. Beaucoup trop.

Il nous emmène dans la cuisine où sont déjà les autres Je me crispe alors il me sert encore un peu plus contre lui comme pour me rassurer et me dire " il ne va rien se passer, tout va bien, ne t'inquiète pas". Sauf que voilà. La dernière fois que je me suis retrouvée ici, on m'a tabassé et fait passé un sale quart d'heure. Pardon, mais j'ai assez donné dans le côté de la violence.

Il m'embrasse le front alors que la  convivialité qui  règne ici est la même qu'à mon arrivé. Il s'avance et me dépose délicatement sur un tabouret à dossier alors que le silence se fait .Je garde la tête basse, incapable d'affronter le regard des autres.

Et si ils faisaient comme mon père ? Et si ils me voyaient comme un monstre eux aussi. Après tout, n'en suis-je pas un ? Cette chose que je vois dans mes cauchemars et qui hurle tout son malheur pour qu'on vienne la délivrer de cette souffrance en-lassante qui se refuse à vous quitter, comme si vous lui étiez promise et qu'elle vous avez déjà épousé. J'aimerais tellement pouvoir divorcer d'elle. Elle me fait si peur. J'ai si peur de moi et de ce que je pourrais faire aux autres...

Je sens Mathias s'asseoir à mes côtés ce qui me sort de ma torpeur, très proche de moi avant de passer un bras autour de ma taille pour le coller contre lui.

- Je sais que vous êtes partis d'un mauvais pied avec elle, mais s'il-vous-plaît, soyez gentils avec elle, tente mon Âme-sœur...

Silence, puis...

- C'est vrai. Et on doit te présenter nos excuses. Alors, au nom de tout ceux qui sont autour de cette table... Et dans les toilettes, dit-il plus fort en penchant légèrement la tête en arrière !

On entend un grognement avant qu'il ne reprenne la parole alors que je relève la tête :

- Je te demande pardon pour notre comportement plus qu'agressif envers ta personne.

Je le scrute. Il est vraiment baraqué, un peu à la The Rock, ses cheveux blonds attachés en une queue de cheval haute soigneusement remontée. Il a de petites mèches blondes platines qui lui tombent sur le visage. Il a des yeux bleu d'un bleu... Tellement vif... c'est comme si il pouvait vous cerner en un simple coup d'œil... Comme si on ne pouvait rien lui cacher, comme si il avait tout pouvoir sur vous... Il a des taches de rousseurs sur le nez et ses joues et une petite cicatrice sur le menton se dessine entre sa barbe de quelques jours d'un blond commun. Sa mâchoire est carré et il a les oreilles pointues.

La Sacrifiée Des Flammes [Anciennement "Ynya, la Louve"] 🐺Où les histoires vivent. Découvrez maintenant