L'Homme a plusieurs facettes, et les larmes apparaissent sur chacune d'elles. Les plus rares sont celles de rage ou bien d'amertume. Je les ai connu pendant une longue période tant l'impuissance me tenait. Elles sont d'autant plus fourbes qu'en générale la situation ne leurs convient pas. Ensuite, les larmes de joie ou d'euphorie. Celles dont on est fier, dont on ne cache ni la présence ni la trace. On parle de bonheur complet dans ces cas là. Elles me sont récente, plus commune. Trompeuse parfois lors d'un fou-rire, car pas toujours sincère. Enfin, la peur. La peur de décevoir, de mal faire. Rares mais puissantes. Elles font tourner la tête, battre le coeur tendre les muscles. Elles vont et viennent peut m'importe leur existence. Finalement, la tristesse ou la douleur physique, mes préférés. Je ne les ai jamais vraiment connu, pourtant je n'ai pas eu la meilleur des vies. C'est une explosion de sentiments et de sensations. La perte d'un être chers, une peine de coeur, le désamour de sois même. Elles m'ont donné rendez-vous tout les ans, une semaine des vacances d'été, pendant 13 ans de mon existence. Malheureusement, voilà maintenant 2 ans qu'elles ont totalement disparu. Peut être suis je trop heureuse désormais? Je n'ai plus le droit de les connaitre. Cependant je sais, je le sent. Leur retour va me faire très mal, plus que jamais avant.
VOUS LISEZ
Confession d'un soir
RandomPetite vérité dur à avaler. Ne sachant pas parler, je décide d'écrire. Je serai honnête avec vous pour mieux l'être avec moi. Je raconte mon passé pour comprendre mon présent. La vie n'est pas un problème à résoudre, mais une énigme à vivre.
