Je ne laisse généralement rien paraître. Que ce soit émotions ou sentiments je n'aime pas qu'on puisse lire en moi. C'est désarmant. Je me sent comme nue devant la personne. Une chose que j'aime bien montrer ou bien faire croire aux autres, c'est mon laissé aller par rapport aux regards extérieur. Ce qui est complètement faux. Je suis quelqu'un qui n'a pas beaucoup de complexe mais quand j'en ai un il m'empêche de vivre. Parfois, je m'habille un peu différemment. Avec des pantalons un peu moulant, ou des haut un peu décolté. Même si ces tenus peuvent paraître très enfantine pour certains, pour moi il en est autrement. Une fois passé la porte de mon immeuble une honte immense me prends. Tellement que j'en oublie comment marcher. Quand j'ai mon casque dans la rue, et qu'il y a un peu de monde, je n'arrive plus à contrôler ma respiration. Je transpire et ma vue se brouille. Ma démarche est irrégulière et je n'ai qu'une envie : disparaître. Je ne sais pas quand c'est arriver pour la première fois mais depuis ça ne me lâche plus. La seule façon de me sortir de ce genre de situation est soit de croiser quelqu'un que je connait pour finir le chemin ensemble, soit de m'arrêter dans un endroit vide le temps de me calmer. Je ne sais pas si c'est ce qu'on appel des crises de panique mais c'est très désagréable. Pour me rassurer je me dit que ça va passer, que ce n'est rien. Mais rien y fait ça recommence tout les matins et tout les soirs sur le chemin, pour peu que je soit seule. C'est peu être ça qui m'effraie? La solitude? Non, ce n'est surement pas ça, j'y tiens trop pour en avoir peur. Non, c'est le jugement dont j'ai peur. C'est du jugement dans leur regard dont j'ai peur.
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Confession d'un soir
אקראיPetite vérité dur à avaler. Ne sachant pas parler, je décide d'écrire. Je serai honnête avec vous pour mieux l'être avec moi. Je raconte mon passé pour comprendre mon présent. La vie n'est pas un problème à résoudre, mais une énigme à vivre.