Confession d'un soir

A

Je descend les marches doucement, l'escalier semble sans fin. Où mène t il? Je ne sais gère, je me suis réveillé ici, en haut de cet escalier. La descente m'appelle, elle est tentatrice, et je lui cède tout. La lumière à disparue il y a bien longtemps, pourtant je n'ai pas peur. Je suis simplement inquiète, mais pas pour moi. Non, comme si, en bas de cet escalier, quelqu'un d'important m'attend. Quelqu'un qui a besoin de mon aide, pour qui je pleure actuellement. Je ne sais pas vraiment comme c'est arrivé, les larmes ont coulé seules. Une première, que j'ai vite effacer, sans vraiment me poser de question. Puis une deuxième cette fois, plus lourde de sentiment qui me sont arrivé telle une bourrasque de vent. Vite suivie par un torrent dont j'ignore encore la provenance, mon pas s'est accéléré. Je cours le souffle perdu dans une respiration saccadé par l'effort. Je pleure, je suis inconsolable mais je ne sais pas. Je ne sais rien et se fait ne fait qu'empirer mon état. Je trébuche et dévale les marches douloureusement. Mes muscles me tiraillent, mon souffle est coupé ainsi que mes pleures. Je touche enfin le sol, la fin du cauchemars peut être? Je ne sais pas plus. Une petite lueur me parvient ainsi que le bruit de pas, hésitant et léger. J'entent des gémissements de douleurs et des pleures qui se rapprochent. Une petite main me retourne et le visage d'une petite fille me parvient. Quand ses yeux rencontre enfin les miens mon cœur se sert et les larmes me montent. Toute la douleur disparaît et je la prends dans mes bras. C'est elle, c'est moi. Elle pleure, je la console. Elle est si fragile, j'ai tends de peine, elle est ma peine. Je la sert plus fort, elle me réponds, nous pleurons à l'unisson. Son doudou à la main, elle fini par se détaché de mes bras, elle secoue ses petite couette de droite à gauche puis se relève. Un bisous sur le front et elle disparaît, ne laissant derrière elle que sa couverture et ses deux élastiques. Nous ne pouvons être ensemble, et je ne pourrais jamais la consoler, elle est moi.