Lomepal & OC

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-Mec, qu'est-ce que tu fous ?!

-Mais ouais putain, on va en retard là !

Ma soirée d'anniv' se passait super bien et ces cons voulaient tout gâcher. alors qu'on était tranquille chez moi, ils avaient décidé d'aller en club. Ils savaient que c'était pas trop mon kiff... Et puis avec l'alcool qu'on avait bu et tout ce qu'on avait fumé, je savais d'avance que ça allait dégénérer. Toutes ces meufs autours de moi qui allaient bouger leur corps et allaient forcément tomber dans mon lit.

Bon ok, pas toutes.

Mais j'imaginais déjà une belle blonde avec un joli cul se frotter à mon entrejambe sur un gros son. J'esquissai un sourire à cette pensée salace et suivis mes potes dans un uber qui nous attendait.

GIRLSSS

En énorme néons roses.

Ils m'avaient amené dans un putain de club de strip. À l'aube de mes 26 ans, j'allais enfin voir ce qu'on voyait que dans les films de gangsters. On entendait déjà la musique étouffée en sortant du van.

-Alors Pal? T'en pense quoi ?

-J'suis chaud tu crois quoi !

Sans plus réfléchir à ce qui allait nous attendre, les portes s'ouvrirent devant nous. Une lumière tamisée rouge nous accueilli et un subtile mélange d'alcool et de parfum fruité nous envahi. Le club était bondé, des filles déjà à moitié nues se déhanchaient sur le sol de leur podium ou contre leur barre argentée. Une belle rousse me frôla, m'offrant un magnifique sourire. Sa main glissa sur mon pantalon, me faisant sursauté. J'aimais déjà cet endroit. Les gars me firent signe de les suivre vers une table vide. Une bouteille de champagne nous y attendait, accompagnée d'une jolie -non- très jolie serveuse. Elle portait une tenue de soubrette ultra sexy et un loup cachait une partie de son visage. Son cul posé sur la table et les jambes croisées nous montraient explicitement la dentelle de ses porte-jarretelles noirs. Son décolleté était luisant, et je regardais sans réfléchir pour savoir si c'était les paillettes dorées ou la sueur qui la rendait à ce point excitante. Elle dû se rendre compte de mon regard un peu trop insistant car elle se rapprocha de moi et m'enlaça avant de me murmurer un "joyeux anniversaire Antoine" au creux de mon oreille. Son parfum m'enivra et sa voix, suave et quelque peu coquine fit grandir encore plus ce qu'il y avait sous mon jean.

-Bonne soirée les garçons !

Un rire cristallin s'échappa de sa gorge puis elle s'éclipsa vers le bar envahi de mec plus affamés que jamais. J'espérais sincèrement qu'elle ne se fasse pas attrapée par l'un d'eux. Je la voulais elle. Rien que pour moi.

-Wesh Pal il à québlo je crois.

-En même temps qu'est-ce qu'elle était bonne ! Bon aller Pal, on trinque !

Sans faire plus attention aux paroles des gars, je fis sauter le bouchon de la bouteille et nous trinquâmes à mes 26. La vision de cette fille m'avait fait redescendre. Tout ce que j'avais fumé avait disparu, le champagne ne me faisait rien. Le souvenir de sa voix me faisait frissonner et son visage repassait en boucle dans ma tête. En y repensant, je crois bien l'avoir entendue prononcer mon nom.

Est-ce qu'on se connaissait?

Non, les gars avaient dû donner nos noms pour la résa. Mais je trouvais ça curieux d'avoir une sensation bizarre. Comme un souvenir qu'on arrive pas à se remémorer en entier. C'était peut-être une escort que j'avais vu en show cam, où une fille avec qui j'avais déjà couché. À force, je n'arrivais plus à retenir leur visage. Et parfois même je ne m'en souvenais tout simplement pas. À force de voir leur dos se cambrer, j'en oubliais leur bouche, leurs yeux, leurs murmures. Ce fait me dégoûtai de moi-même et me ramenai à la réalité. Scrutant la salle du regard, je la vis sans son masque de plume, accoudée de l'autre côté du bar, me regardant avec intensité avant de tourner les talons en voyant que je l'avais remarquée. Intrigué, je me levais, laissant mes potes pour aller la rejoindre. Elle s'était évaporée derrière un gros rideau rouge en velours qui cachait une autre salle, presque vide. Il y avait des canapés rouges, une moquette rouge aussi. Quelques mecs étaient là, à moitié débraillés, un verre à la main. L'un d'entre eux entra devant une porte qui venait de s'ouvrir. Alors que j'allais rentrer dans l'une des autres pièces, je me stoppai.

Comment ne pas passer pour une fangirl ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant