Face Down (I've Had Enough) French Version

Neuf

Face down in the dirt,

She said, “This doesn’t hurt,”

She said, “I finally had enough.”

Je vis dans un appartement seul. Il est petit et il a à peine des meubles. Un grand espace pour vivre et diner et la cuisine est ouverte. Ma chambre avec une seule toilette. C’est assez pour moi et pour l’instant je n’ai pas besoin de plus. C’est tout ce que je peux me permettre et après ce soir je doute que nous aurons affaire à la maison de disque. Quand j’ai quitté le bar je n’ai pas vu l’agent autour. Il a probablement couru quand j’ai commencé à me battre. Je ne sais pas quand nous aurons une autre chance comme celle-ci.

Je gâche les choses pour tout le monde, n’est-ce pas ? Je fais sauter toutes nos chances avec le label. Je l’ai mis dans le pétrin. Je pense que j’ai la mâchoire cassé. Je suis sûr que je coûte à Arnold certains clients. J’ai ruiné les meubles. Et pour quoi ? Rien. Elle est restée avec ce con.

Ainsi quand je suis finalement chez moi, je réalise comme je suis stupide, comment je me suis laissé entrainer par la rage, je me sens au-dessus de la honte. Je suis dégoûté de ma propre réflexion. Je suis un gâchis, du sang séché sur mon visage, une laide contusion sur ma mâchoire qui est toute gonflé, quelques coupures sur mes sourcils et sur mes lèvres et j’ai encore le goût du sang dans ma bouche. Et ne parlons pas de mes côtes, qui ne font mal comme l’enfer.

Comment peut-elle arriver à marcher après qu’il la bat ? Même respirer fait mal.

Dans un gros soupir j’ôte mes vêtements et je réalise qu’ils sont remplis de sang. Je prends une longue douche, laissant l’eau enlever le sang, la douleur et la honte de ce que j’ai fait. Je ne suis pas mieux que cet idiot. Je ne la mérite pas non plus. Ce n’est pas la façon de résoudre les choses, si c’est le cas cela ne fait qu’empirer les choses. Je le vois maintenant.

Mais une part de moi aime penser qu’elle ne fait pas la différence. Elle va voir ce qui s’est passé réellement et arrêter. Et l’eau coule le long de mon corps, je ne peux pas m’empêcher d’imaginer, rempli d’espoir, ce qui se passera quand elle rentrera à la maison avec son petit-ami.

Il est toujours en colère et honteux de ce que j’ai dit, pour les regards de tout le monde dans ce bar. Et il la prend sur lui. Il la pousse contre le mur même après tout ce qu’il a fait. Il met sa main derrière son cou et leurs visages à quelques centimètres l’un de l’autre. Il crache pratiquement du feu, comme un dragon avant qu’il ne brûle sa proie en cendres. Elle tremble, peur de la mort que cette fois il aille trop loin. Elle est mal et elle ne peut contrôler ses larmes et comme j’imagine que mon courage tord et je bâillonne mais je ne vomis pas. Je prends une profonde inspiration, essayant de me calmer. Mais mon imagination continue de courir sauvage.

Dans mon esprit je vois comment il la saisie et le pousse plus loin, la faisant frappé toutes les surfaces dans la maison, brisant tous les ornements qu’ils possèdent. Elle n’a plus de force du tout. Mais elle se souvient de ce qui s’est passé cette nuit, la façon dont je me suis levé pour elle, les mots que j’ai dits. Elle se souvient l’humiliation et de la douleur brûlante qu’elle ressent encore.

« Elle mérite mieux » Entend-t-elle dans sa tête, ma voix affirmant avec tant de véhémence.

« Je mérite mieux » Marmonne-t-elle encore couché sur le sol.

« Qu’as-tu dis ? » Gronde-t-il et elle prend une profonde inspiration, se relevant, répétant les mêmes mots encore et encore dans sa tête.

« Je mérite mieux. Tu ne m’aime pas et je ne vais plus le prendre. C’est fini. » Dit-elle fermement mais tremblant encore et le choc dans ses yeux est inestimable.