Chapitre 17.1

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Victoire:

Je suis depuis une dizaine de minutes devant cette grande porte métallique imposante et qui fait peur. Autour de moi il n'y a personne, je ne perçoit aucun bruit et j'ai peur d'autant plus de ne pas réussir à faire un pantin parfait pour mon interlocuteur. La porte grince, s'entrouvre et une tête passe à travers. C'est le garçon qui m'a rattrapé lors des présentations avec la directrice. Il souri, il est beau, vraiment beau... Mais mais pas autant que Paul.

- Entre, tu es la première !

J'attend de recevoir l'information dans ma tête, "entre".

- Je vais te donner ce produit il va te permettre d'être complètement toi même pendant les trente minutes d'entretien.

Il s'approche de moi, il enlève mes cheveux pour laisser place à mon cou. Il embrasse... mon cou... Mais que se passe t'il? Ensuite il me plante la piqûre et je ne ressens rien, ce qui doit-être normal puisque je suis déjà moi même.

- Alors qu'elles sont tes questions ?
- Qui es-tu ?
- Je m'appelle Augustin et je suis le fils de la directrice de ce système !
- Je ne comprends ce que je fou ici ?
- Tu es ici pour développer ton esprit...
- Pourquoi ne pas être nous même ?
- Comment ? Comment sais-tu que tu n'es pas toujours toi même ?
- Tu me l'as dis avant de me piquer !
- Tu n'es pas censé t'en souvenir... Te souviens-tu de ce que j'ai fait...
- Oui, tu m'as embrassé le cou, j'aimerai savoir pourquoi ?
- Le produit n'a aucun effet sur toi. Tu es toujours un pantin. Je vais te repiquer.

Il fait ce qu'il dit et je comprends ce qu'il faut que je fasse.

- Maintenant as-tu des questions ?
- Qui es-tu ?
- Augustin, le fils de la directrice.
- Quel est ton âge ?
- 18 ans
- Que veux-tu ? Pourquoi-es tu ici ?
- Je t'attendais.
- Quoi?

Ai-je bien entendu ? Que dois-je faire, je ne suis pas censé me rappeler de tout, je ne suis pas censé être amoureuse de celui pour qui je frémis, celui qui me rassure, celui qui me rend incontrôlable, Paul.
Augustin est déjà bien trop prêt, beaucoup trop prêt.

- Attendons les trente minutes ma belle. As-tu de nouvelle question ?
- Pourquoi moi ?
- Pourquoi pas... Tu es la seule à mettre tomber dans les bras. La seule qui est venu devant cette porte alors que rien ne te l'imposait . Et surtout la seule qui c'est laisser se faire embrasser le cou. Je te veux toi et je t'ordonnerai de venir quand je le souhaite. Les trente minutes sont passés. Va dans cette chambre et tu m'y attends.

Ce garçon me répugne, vais-je me faire violer ou vais-je devoir faire semblant d'être contente ?

EnfermésOù les histoires vivent. Découvrez maintenant