- Non..Chut. Allez viens.
Le regard émeraude d'Adrien s'encra dans l'océan des yeux de Marinette.
Elle se sentait toute petite au milieu de l'immensité de la cour de récréation.
Elle restait immobile, rouge comme une pivoine sous le regard électrisant du mannequin.Ce dernier éloigna sa main des lèvres de Marinette et la posa sur sa nuque en baissant la tête.
Il lui sourit puis lui tourna le dos en rejoignant le bureau du directeur.Adrien toqua et attendit l'autorisation pour entrer, suivi de Marinette.
-Alors les enfants, on ose sécher les cours?
- Monsieur, elle ne se sent pas bien.
- Ce n'est pas une raison.
- Je sais, désolés. Mais je ne pense pas qu'elle soit capable de rester concentrée en cours alors que rien ne va plus. J'aimerais que vous appeliez ses parents, qu'ils viennent la chercher.
- Non. Allez plutôt voir l'infirmière. Et vous monsieur Agreste, je vous prierais de bien vouloir retournez en classe. Ce genre de comportement n'est pas toléré, et vous ne ser...La porte s'ouvrit soudainement.
Chloé se trouvait derrière.- ADRIEN! MARINETTE! Mademoiselle Bustier me réclame un mot du proviseur. Comme quoi, Marinette ne pourra pas assister au cours et que Adrien sera en retard.
- On toque avant d'entrer mlle Bourgeois!
- Je vois. J'imagine qu'il n'est pas de très bonne humeur?Adrien bégaya:
- N...Non.
- Je m'en occupe!
- Non Chloé pas ça! Pas enc...
- Alors vous là! Vous voyez bien que cette jeune fille ne va pas bien ! Elle est sous votre responsabilité et si il lui arrive quoi que ce soit, vous en payerez les conséquences. Alors appellez tout de suite le boulanger..enfin, son père pour qu'il vienne la chercher.
- Chloé, les parasites, j'en ai assez. Je vous rappelle qu'ici, j'ai plus de pouvoir que vous.Elle sortit son téléphone
- Ici, MON père a plus de pouvoir que vous. Vous permettez?
- Ahhh.. non non! Enfin, plus besoin. J'appelle monsieur Dupain tout de suite. Vous pouvez retourner en classe.Il fixa Chloé et Adrien, qui ne bougeaient pas.
- Je disais : vous pouvez retourner en cours!
- Pas avant de m'être assurée que le père de Marinette soit venu.
- Mais.. et votre cours de mathématiques?
- C'est de l'histoire, pas des maths. Mais de toute façon vous nous ferez un mot, si vous ne voulez pas que Mon père vous retire de vos fonctions.
- Euh...oui bien sûr.Tom vint chercher Marinette et les deux amis d'enfance quittèrent le bureau.
- Chloé, tu sais, c'est gentil pour Marinette mais... Tu n'étais pas obligée de t'y prendre de cette façon. Il ne faisait que son travail.
- Je sais. Mais quand on voit que quelqu'un ne va pas bien, on ne l'oblige pas à faire ce que l'on veut.
- Tu parles...
- J'ai décidé de changer Adrien. J'essaye d'être plus gentille.
- Je suis fier de toi Chloé.Il lui sourit, et la blonde se jeta dans ses bras.
- Merci, t'es le meilleur des meilleurs amis!
Adrien rendit son étreinte à la jolie blonde.
Une fois devant leur salle de classe, ils entrèrent et présentèrent le mot à leur professeur avant de s'asseoir à leur places respectives.
-Mec! Tu faisais quoi avec ces deux
..pestes?
- Rien.
- Qu'est ce qui se passe?
- Rien!
- Oho c'est bon, D'accord... Bon écoute moi. Tu sais ce que Chloé et Marinette on fait à Lila hier?
- Non, et je n'ai pas envie de savoir. Ce ne sont pas mes histoires donc je ne m'y mêle pas. Vous devriez faire pareil, d'ailleurs! Au lieu de rejeter n'importe qui, n'importe quand.
- Mon pote...Adrien ne répondit pas.
L'heure passa et les deux amis ne s'étaient pas adressé un seul regard.
La cloche sonna, ils avaient désormais cours de physiques.Marinette, pendant ce temps, était à la tour Eiffel avec son père. Ce dernier voulait "lui remonter le moral".
- Papa?
- Oui ma chérie?
- Je me sens mieux maintenant. Merci beaucoup. Par contre, je suis fatiguée. On peut rentrer?Tom regarda l'heure. Il était 9 heures 30 et...
- OH NOOON! ON DOIT VITE RENTRER! SABINE VEUT QUE JE SOIS LÀ AVANT 9 HEURES 50!!
Il courut vers l'arrêt du bus en sortant son porte feuille de sa poche. Marinette courait derrière lui.
- PAPA!? Pourquoi est-ce qu'elle ceut que tu rentres si vite?
- Bah apparement, les mercredis, à 10 heures environ, il y a un type bizarre qui vient toujours prendre une baguette et plusieurs pains au chocolat (ou chocolatines :))
- Et donc?Ils entrèrent dans le bus avant de s'installer côte à côte.
- Ça m'intrigue. Je ne l'ai jamais vu et ta mère semble inquiète à propos de ce sujet. Donc j'ai décidé de venir voir.
Une fois arrivés à l'arrêt le plus proche de leur maison, Marinette descendit avec son père et ils rentrèrent à la boulangerie.
Sabine était là bas, avec quelqu'un.
C'était....Luka.- Oh tiens Marinette! Qu'est ce que tu fais là?
- Je...bah.. je viens chez moi haha! Et toi?Luka plissa les yeux. Elle lui cachait quelque chose.
- Hier, les macarons étaient tellement délicieux que je n'ai pas pu m'empêcher de revenir pour en acheter d'autres!
- C'est normal, c'est Les macarons des Dupain-Cheng Luka ! Et si vous alliez faire un tour toi et Marinette. Tenez une tarte à la pomme, vous pourriez allez vous installer dans le parc.
- Excellente idée madame Cheng ! Ça te dis Marinette ?
- Heuuu.. bah oui oui pourquoi pas?La brune s'empara de la tarte encore chaude et sortit de la boulangerie, suivie par Luka.
Arrivés au parc en face de chez Marinette, il s'installèrent dans l'herbe, près d'une grande fontaine.- Alors, raconte. Qu'est ce qui ne va pas ?
- Hein ? Mais qu'est-ce que tu.. Tout..tout va bien !
- Marinette... je ne doute pas de te talents de menteuse mais là pour le coup, je penses que tu peux mieux faire.Il s'empara d'une part de tarte avant d'en croquer un morceau.
- C'est... une fille dans ma classe.
- Laquelle ?
- Lila Rossi.
- Ah ouais ! Ma soeur m'a parlé d'elle. C'est dingue que Jagged Stone lui ait écrit une chanson tu ne trouves pas ?
- Il ne lui a jamais écrit de chanson...
- Hein ?
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Et si c'était toi ? -MIRACULOUS LADYBUG-
FanfictionSuite de l'épisode "CAMELEON" (Épisode1/Saison3) Les mensonges de Lila Rossi sont de plus en plus présents dans la vie de Marinette. Lila créera involontairement l'arme qui l'abattra et qui joueras un rôle important dans le rapprochement de nos deux...