poetikherz

0.13

il fait gris chez hoseok alors que le soleil revient doucement par la fenêtre
lundi jour d'école mais il sèche comme l'herbe de son jardin qui ne s'est pas remise,
comme ses cheveux amarantes.

yoongi ne s'est pas excusé pour ses mots blessants, mais il semblerait que ce n'était rien
juste des épines sur une belle rose.
au final, rien n'empêchait yoongi de les enlever de sa main un peu plus tard; il se rachètera, parce qu'au fond c'est de lui qu'hoseok est imbu
il l'a aidé à oublier les nuages gris, pourquoi ne l'aiderait-il plus après une simple altercation? après la pluie vient le beau temps qu'il se dit, l'amarante
le porcelaine serait idiot d'abandonner.
bref

quand hoseok ne pense plus, hoseok s'ennuie alors il fouille la boîte jaune de quand il était plus petit, parce que le tri c'est important.
il fouille, et regarde les dessins
des hommes en cravate et chemise bleue, des filles en jupe rose et grand sourire, cliché.
dessous, des photos avec sa grand mère
qu'est ce qu'elle lui manque, sa grand mère, avec son odeur d'abricot et d'eau de cologne
elle lui rappelle sa mère quand il avait 8 ans avec ce sourire qui trônait en plein milieu d'une plage désertée.
son enfance lui manque mais c'est compliqué, bien plus compliqué que le puzzle énigme qu'il a attrapé coincé entre deux galets.

il joue au chercheur jusqu'à ce que les ressources s'épuisent
et que quelqu'un frappe à sa porte

il ne sait pas qui c'est alors il court, glisse sur le sol fraîchement lavé par sa mère qui est sûrement sortie acheter à manger ou été appelée au travail et reste de marbre devant la silhouette lui faisant face
celle qui le considère comme un demi dieu quand il sourit

yoongi, capitale de la douleur dans une main et un dossier devoirs avec calligraphié "hoseok" à l'encre noire dans l'autre
et sa voix qui s'élève

"-tu m'pardonnes?"

et à ce moment là, il voit le futur dans ses yeux alors que les épines s'en vont, et qu'il accepte son pardon

futuriste imbu
tout n'est qu'aquarelle à ses côtés
quand les nuages suivent la destinée
et que tes mains tracent la colonne

bras;nuit d'automne

j'insomnise entre deux pages d'eluard, dormir est dur
heureuse année, ce sera la vôtre je l'espère
(et si cn'est pas celle-là, on s'en fout pcq vous êtes trop géniaux et qu'une année c'est insignifiant)