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aujourd'hui, ils étaient en haut de la colline un peu éloignée,
celle qui est un peu haut perchée mais qui une fois montée n'est plus si insurmontable que ça.
tous les deux, ils passaient le jour férié du début mai sur ce banc, l'un peignant ses rêves en bleu vieilli et l'autre écrivant des poèmes sur le mal,
et au final ça ne l'était pas tant que ça, mal.

il commençait à faire soleil alors la couleur d'hoseok reflétait en milliers de rayons,
tellement que ça rendait yoongi fou de lui, chaque seconde de son existence,
une comète éclatée dans son monde.

c'était une comète,
et dans ses oculaires, il voyait toute une galaxie de brillantes
celles qui criaient à yoongi de l'aimer encore aujourd'hui.
et tout ça, ça le marque au fer rouge et brûlant sur sa peau de coton, comme un grand coup de soleil.
parce que quand les yeux de son similaire ne brillent plus, il pleut sur les corps
et les joues de yoongi s'inondent.
mais aujourd'hui, le jour est heureux et dans sa pupille,
crépitent les feux sacrés. 

yoongi écrit et hoseok peint son amour,
ils comprennent toujours sans mots même si tous deux les aiment comme des logophiles.
tous les deux, ils s'emboîtent bien ensemble, et leurs âmes comme des puzzles,
se disent que communiquer n'est qu'un terme dans le vent.

les deux sur le même banc, leurs mains se rejoignent parfois
et les cordes s'emmêlent dans le ventre du pianiste quand l'autre sourit
ils ne savent pas ce qu'ils sont, ni même où ils seront un peu plus tard
mais là, la main dans l'autre
ils ne pensent plus.

ils vivent.

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