Chapitre 2

5.9K 361 104
                                    

    ░▒▓█ 2 █▓▒░ 


╱╲╱╳╲╱╲ [⏲️] ╱╲╱╳╲╱╲  


Numéros 24... 25... 26... 27

C'est ici, je songe en garant ma voiture de service devant le portail de "ma nouvelle maison".

Je pousse la portière de la voiture et m'en extrais. Un vent de nuit frais caresse mes cheveux.


Il fait bon.


Je me tourne vers le logement qui sera bientôt mien et la première chose qui me traverse l'esprit est sa taille : Cette maison est bien trop grande pour moi. On pourrait y foutre une famille de 5 mouflets.

La bâtisse est plutôt moderne de l'extérieur : Elle présente de grands murs blanc ainsi qu'un revêtement de pierres décoratives sur certaines façades, lui donnant un air contemporain plutôt réussis. Devant la maison, un petit chemin de dalles blanches mène à la porte et à gauche de celui-ci un gigantesque cerisier préside le jardin.

Mes sourcils se froncent. Je n'ai pas l'habitude de ce genre de quartiers : riche avec de grosses maisons et de beaux jardins fleuris. Habituellement, mon département me case dans de petits studios miteux en plein centre ville. Et ça me convient parfaitement.


Pourquoi ont-ils choisi une maison aussi grosse et voyante ?


Mon cœur s'emballe dans ma poitrine alors que les souvenirs d'une maison similaire percutent  mon esprit. J'ai soudain la sensation que cette grosse boîte n'est pas pour moi, qu'elle n'est pas adapté à celui que je suis devenu. C'est comme si elle me rejetait, si elle refusait que je l'approche, comme si elle savait qui je suis et ce qui est arrivé à mon dernier foyer.

Je suis sur le point de rebrousser chemin lorsqu'un vrombissement de moto se fait entendre au coin de la rue.


Tu es ridicule, c'est juste une putain de maison.


Je prends une grande inspiration avant de pousser le portail et me saisis des clefs que j'ai trouvées dans la pochette du contrat. J'avance dans la cour, la gorge serrée et entre rageusement les clefs dans la serrure de la porte avant de me figer.


Cette porte est ouverte.

Impossible que quelqu'un l'ai laissé ouverte, je suis le seul à avoir les clefs de cette maison.



Mon cœur rate un battement. Je sens l'adrénaline monter et dégaine rapidement happy, mon glock 17. 

Peut-être que j'ai  trop vite jugé cette ville de campagne ?

Lentement, je pousse la porte en essayant de ne pas faire de bruit.

Personne.

Je m'introduis discrètement dans la maison et me mets en position défensive, mes deux mains serrant fermement mon arme, prêt à menacer un quelconque voleur.

Menottés | NevtowOù les histoires vivent. Découvrez maintenant