Chapitre 10 : La maladie

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Après la semaine vint le weekend, jours où tout le monde, comme d'habitude, se reposent.
J'allais profiter de cela pour voir ma famille adorée.
Ma mère habitait maintenant chez une de ses amies avec ma petite soeur. Son amie était mariée à un fantôme et celle-ci était une génie tout comme ma mère.
Elles s'étaient rencontrées dans le repère des génies si on peut appeler ça comme ça.
L'amie qui se nommait Sophie, se rendait régulièrement à son repère car elle avait un certain problème. Elle était enceinte et personne ne savait si son fils aurait le gêne de fantôme, de génie, les deux ou rien ou pire qu'il ait des problèmes de santé. Ma petite soeur n'était plus scolarisée, elle apprenait avec ma mère.

Les génies avaient un repère très spéciale que personne n'avait trouvé et dans celui-ci ils avaient coutume de s'habiller traditionnellement d'après les rumeurs et légendes.
Ils devaient être très protégés car c'était la race la plus demandée à cause de leur puissant pouvoir.
Si l'un d'eux étaient découvert tout le monde se jetait sur lui pour le kidnapper, demander un souhait ou de l'aide, avoir son pouvoir. Ce comportement faisait très peur et tous les génies se cachaient donc dans leur repère introuvable.
Je comptais bien demander à ma mère de me décrire cet endroit si mystérieux, plein de mythes, tout en prenant soin de ma petite soeur en jouant avec elle.

Arrivée à la maison très modeste pour un couple composé d'une génie voulant restée discrète, je toquais timidement et la certaine Sophie vint m'ouvrir la porte.
Elle m'invita à entrer et après lui avoir fait la bise, à elle et son mari, je me jetai dans les bras de ma mère en guise de bonjour puis ma chère petite soeur nous sauta dessus pour nous rejoindre.
Je leur fis la bise et suite à la demande de ma mère pour savoir ce que j'avais fait dernièrement, je lui fis part de ma légère participation à la guerre précédente. Elle fut très surprise et inquiète, elle me tira l'oreille et me tapa sur la tête puis me fit de nombreuses représailles. Je vis ma petite soeur derrière ma mère qui était entrain de se retenir de rire la main devant la bouche tellement l'envie était grande. Dailleurs celle-ci était impressionnée que je sois restée en vie et elle demandait toujours plus de détails.

Après avoir tout raconté, moi aussi je demandais à ma mère de ses nouvelles. Elle s'assit et prit un air plutôt triste. Elle m'annonça qu'elle avait une maladie.
Une maladie dont elle ne savait pas l'origine, qu'elle eut subitement sans aucune raison. Ses amis ne savaient pas non plus de quoi il s'agissait. D'après eux, l'état de ma mère empirait jours après jours et elle avait lutté pour ne pas me le montrer jusqu'à ce que je pose la question.
Elle avait des crises de toux pouvant aller jusqu'aux crachas de sang, sa peau devenait de plus en plus pâle et de temps en temps elle ne pouvait plus se lever étant trop épuisée. Elle ne pouvait même pas chercher de remède puisqu'elle ne pouvait pas sortir. Je décidais donc d'y aller à sa place. Il me fallait un plan.

D'après eux, je devais commencer par partir chez les génies pour demander ce qui aurait pu causer ça. Les plus puissants pourraient être au courant ou alors les médecins.

 Ensuite demander un remède chez les sorciers, les plus puissants en terme de potions, remèdes, ect.... Il y avait moins de chance qu'ils veulent me tuer que les vampires. Il n'auraient pas vraiment eu de raison.
S'en prendre à un enfant de génie, et ils le savaient tous, pouvait être punit d'une malédiction de la part du parent, alors ils évitaient.
De plus je ne venais pas pour demander la guerre mais un simple remède, je pourrais même faire un échange, contre ma poudre de fée, s'ils le souhaitaient.

Le problème suivant était comment aller chez les génies.
Ma mère m'expliqua que tous les génies pouvaient créer un portail pour aller dans leur "repère " qui est un monde apparentier.
Ce monde avait été construit de toutes pièces par les génies pour y habiter et être protégé.
Aucun autre être-vivant ne pouvait créer ce portail.
Elle fit apparaître une tenue traditionnelle pour que je puisse passer inaperçue même si je devais avouer que j'étais une misérable fée dans le territoire des géants. J'étais tellement insignifiante à leurs yeux qu'ils auraient même de la peine de me tuer et qu'ils ne me prendraient pas pour une ennemi.

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⏰ Dernière mise à jour : Jul 25, 2019 ⏰

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