Partie 1 : Chapitre 4 :

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Tom grogna lorsque qu'un bruit suraigue vint le tiré de son sommeil.
- Hé mec !
Le jeune homme avait conscience que c'était à lui qu'on s'adressait mais il ne répondit pas. Puis soudain une main vint le secouer brutalement, manquant de peu de le faire tomber de son lit. Le brun ouvrit les yeux.
- Pierre ?
- Mauvaise réponse, moi c'est Paul.
Tom grogna de plus belle et se leva tel un zombie.
- Il est quelle heure ? Demanda t-il d'une voix endormie.
- Cinq heure trente.
Les yeux du garçon s'ouvrirent en grand et il ne parraisait plus fatigué du tout.
- Quoi ? Cinq heure trente trente ? Répéta t-il abasourdi, je ne me suis jamais levé aussitôt de ma vie...
Paul laissa échapper un petit rire.
- Aller vas t'habiller, lui dit-il.
Une fois cela fait, Paul entraîna le brun à l'extérieur.
Dès qu'ils franchirent la porte Tom fut frappé par la fraîcheur du matin qui l'attaqua comme un coup de couteau, son gilet ne lui tenant pas autant chaud qu'il ne l'aurait souhaité, il ne trouva rien de mieux que de croiser les bras autour de sa poitrine.
Ils s'arrêterent devant le terrain militaire qui était assailli par une trentaine d'autre d'adolescent.
- On ne va pas manger ? Demanda Tom.
- Non, d'abord on s'échauffe.
- Ah ok, et il consiste en quoi l'échauffement ?
- On va courir pendant une heure.
Tom, pour la deuxième fois en l'espace d'une demie heure, tomba des nues.
- Comme ça, dans ce froid, pendant une heure ?
Son ami acquiéscia d'un hôchement de tête, et son jumeau vint les rejoindre.
- Alors Tim, dit Pierre à l'adresse de ce dernier, t'es chaud ?
- Bah pas trop...
Quand soudain un coup de fusil fit sursauter le jeune homme.
- C'était quoi ça ? Demanda t-il une légère pointe d'inquiétude dans la voix.
- Le départ, lui répondirent en coeur les jumeaux.
Puis ces derniers se mirent à courir, très vite suivis de Tom qui se hâta de les rejoindre.
Appliquant les exercices de respiration qu'on lui avait appris durant ces nombreuses heures de sport au Lycée, Tom essaya tant bien que mal de suivre les jumeaux qui avaient un rythme démesurément rapide étant donné qu'ils devraient continuer comme ça une heure durant. Au bout de quelques minutes de course, Tom sentit ses organes respiratoires protester contre le froid glacial, sa gorge le brûlait, ses jambes lui faisaient mal et il lui semblait que ses poumons étaient prêt imploser. Le jeune homme, par pur respect envers ses organes vitaux, fut contraint de s'arrêter. Il baissa la tête et appuya ses mains sur ses genoux. Pierre et Paul se retournèrent vers lui.
- Tu t'arrêtes déjà ? S'exclama Paul, on est à peine à quinze minutes de course !
- Seuleument ? S'étonna Tom le souffle court.
Il se laissa tombé dans l'herbe encore humide du à la rosée du matin, dans un bruit sourd.
- Tu devrais te relever, le prevint Pierre, sinon tu vas...
Il n'eut pas le temps de terminer sa phrase qu'une femme s'avança vers eux.
Elle se tenait droite, les mains croisées derrière le dos, ses longs cheveux blonds étaient dressé sur sa tête dans un chignon serré, lui donnant un air extrêmement sévère.
- Toi t'es nouveau, remarqua t-elle en regardant Tom.
Celui ci ne trouva rien à répondre, alors il se contenta de la fixer en attendant plus d'explications. Un large sourire machiavélique se dessina sur le visage de la femme.
- Tu seras de corvée de vaisselle cette semaine, déclara t-elle.
- Quoi ? Mais pourquoi ?
Ne faisant pas attention à l'indignation de Tom, elle poursuivit :
- Et si tu continue dans cette lancée, je suis sûr que quelqu'un du groupe B sera ravie de prendre ta place.
Le brun ouvrit la bouche pour répliquer mais un coup de coude de la part de Paul dans les côtes, lui fit comprendre que ce n'était pas une bonne idée. Il se contenta alors d'hôcher la tête dans un mouvement crispé, essayant tant bien que mal de contrôle la rage qui bouillonnant en lui tel un volcan en éruption.
La femme semblait prendre un malin plaisir à le regarder bouilloner de l'intérieur, avec un petit sourire en coin satisfait, elle tourna les talons, les laissant seuls.
- C'est qui elle ? Intérogga Tom se tournant vers les jumeaux.
- Le lieutenant Lafargue, répondit Pierre.
- Mais tout le monde la surnomme la Faucheuse, rajouta Paul.
Tom la regarda s'éloigner d'un regard noir.
Il se releva péniblement.
- On continu ? Demanda t-il.
Pierre et Paul le regardèrent surpris, mais ils ne firent pas de commentaire et coururent aux côtés du jeune homme. Malgré le point de côté qui lui saillait les côtes, Tom se força à continuer, il ne fut d'ailleurs pas mécontent lorsqu'ils arrivèrent au bout de l'échauffement. Cela faisait un drôle de contraste en voyant les deux jumeaux marchés à côté de Tom, en pleine forme, ils avaient une respiration normal et régulière, alors que le brun soufflait comme un boeuf, le visage rouge et luisant de sueur.
Tout les trois ils pénètrèrent dans le réfectoire, prirent leur plateau et allèrent s'installé aux même places qu'hier. Pendant qu'il mangeait et reprenait une respiration normal, Tom vit le lieutenant prendre son plateau et disparaître derrière une porte dans un coin de la pièce.
Il haussa les épaules et retourna à son petit déjeuner qu'il trouvait asser maigre après ce qu'ils venaient de courir. Tout en mangeant, Tom jeta un oeil à son emploi du temps. Un soupir d'exaspération et de désespoir lui échappa en voyant que dans vingt minutes ils enchaineraient avec deux heures d'entraînement militaire.

*

Tom se tenait droit, les jambes écartées et les mains jointes derrière le dos, en écoutant un lieutenant dont il ne se souvenait plus le nom, leur énoncer le programme de l'entraînement. Le jeune homme n'écoutant que d'une oreille, trop absorbé par sa contemplation du terrain et des obstacles, qui lui inspiraient plutôt des objets de torture. Mais il se figea lorsqu'il entendit le nom du lieutenant . Il eu à peine le temps de comprendre ce qu'il se passait que la femme aux chignon serré débarqua devant eux.
- Bon comme l'a dit le colonel Zira, vous allez commencé par le mur, annonça t-elle de sa voix dure.
Elle balaya la foule d'adolescent du regard, mais c'est quand elle s'attarda un peu trop sur Tom que le brun comprit qu'il n'allait pas passé un bon moment.
- Toi, dit le lieutenant Lafargue, passe en premier.

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