Quand l'amour vous tombe dessus

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PDV HA-NEUL

- Ha-Neul !

À peine mes yeux viennent ils de s'ouvrir que je vois le visage de Chung-Hee, mon meilleur ami, au dessus de moi.

Je me redresse en cognant ma tête contre la sienne. Nous poussons tous les deux un petit couinement de douleur avant d'exploser de rire, Chung-Hee et moi nous connaissons depuis le jardin d'enfants et sommes soudés comme les doigts de la main.

- Pourquoi tu m'as réveillé ? Je Questionne en frottant mes yeux pour chasser le sommeil .

Il me regarde d'un air blasé signe que je viens encore de dire une ineptie.

- Hum... Je ne sais pas, peut être car c'est notre premier jour à l'Université et qu'on est en retard parce que tu ne t'es pas levée ? Déclare t'il d'un ton détaché.

Je le fixe perplexe, je dois sûrment ressembler à un zombie avec mes cheveux en désordre et mes cernes .

- L'université... L'UNIVERSITÉ ?!!!

Je quitte immédiatement mon lit et pousse Chung-Hee pour accéder à la salle de bain de ma chambre. Comment j'ai fais pour oublier le jour le plus important de ma vie ?!

- Heureusement que je suis là princesse . Soupire Chung-Hee amusé de l'autre côté de la porte.

J'enfile mes vêtements le plus vite possible en me maudissant d'être aussi tête en l'air. Une fois prête je sors précipitamment de ma chambre mon sac dans une main et celle de Chung-Hee dans l'autre.

- À ce soir appa ! À ce soir eomma !

- Bonne première journée les enfants !

Nous sortons rapidement de la petite maison que mes parents louent pour rentrer dans la voiture de Chung-Hee qui va nous conduire à l'endroit dont j'ai passé ma vie à rêver : l'Université.

~ Plus tard ~

- Chung-Hee bouge toi !

Mon meilleur ami a la désagréable habitude de tout prendre à la légère y compris le retard, même un jour comme celui ci.

- C'est bon Ha-Neul, il y a pas mort d'homme.

Son détachement permanent a tendance à me faire rire mais actuellement je suis plus stressée qu'autre chose. Et ça pour une grande raison : je suis totalement perdue.

Je regarde autour de moi et aperçois une fille qui est entrain de courir, son téléphone à la main.

- Excusez moi mais ...

Elle ne me prête pas attention une seule seconde et tourne au bout du couloir, une expression de joie intense sur le visage. Très bon accueil ...

- Sana prépare ton appareil ils arrivent !! S'exclame une fille à sa copine .

J'ai du mal à comprendre ce qui est entrain de se passer, il y a une star dans l'Université ? Peu importe, je n'ai pas le temps pour ces bêtises, mon premier cours de l'année m'attends et je ne peux pas le rater ! Au hasard je suis la fille au téléphone et est surprise lorsque je vois ce qui s'y trouve ou plutôt "ceux qui s'y trouvent".

Trois garçons paraissant plus âgés de quelques années marchent tranquillement suivis d'un énorme groupe d'admiratrices qui les prennent en photos, hurlent leurs noms ou bien brandissent des pancartes à leurs effigies. Pourtant ils ne paraissent pas plus surpris que cela, sont ils connus ?

Le premier semble sympathique et affiche un grand sourire jovial, il prend des photos avec les étudiantes et signe des autographes tout en faisant des petits pas de danse ce qui les amusent. Le second affiche un air glacial qui me donne la chaire de poule, il est grand et une cicatrice barre son arcade sourcilière, apparemment monsieur aime se battre. Enfin, celui qui se trouve au centre est un peu plus en avant que les deux autres et se pavane avec un air supérieur et suffisant. Il a un visage neutre mais contrairement à son voisin on peut clairement voir ce qu'il pense : " Je suis le meilleur parce que je suis beau, j'adore être aimé parce que je suis un pervers narcissique et je m'en contre fous des autres". À vrai dire à ce moment là je ne remarque pas cette partie de lui puisque j'ai l'excellente, notez l'ironie, idée de lui demander mon chemin.

- Excuse moi mais tu ne saurais pas où se trouve la classe de sciences so...

- Barre toi de mon chemin.

Attendez ... Quoi ? Est-ce que je suis la seule choquée par ce qu'il vient de dire ?!

- Nan mais tu te prends pour...

Décidément il aime laisser les phrases en suspend puisqu'en une fraction de seconde je me retrouve au pied des casiers. Il m'a projeté d'un simple geste de la main pourtant si puissant que je gis de douleur tandis que monsieur reprend sa route comme si rien n'était.

J'ignore qui il est mais il peut compter sur moi pour me venger.

Euphoria ✓Où les histoires vivent. Découvrez maintenant