CHAPITRE 13

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"20 novembre,
Je viens de revenir de l'hôpital... malheureusement pour moi, je n'ai pas réussi à mourir. Je n'avais pas calculé que Shannon revenait ce soir là... pathétique, je ne suis même pas capable de mourir comme il faut !
Je m'étais taillé les veines, déchiqueté à coups de rasoir et couteau mon avant-bras, ça avait fait très mal... mais sur la fin, je ne sentais plus cette douleur. Je m'étais réveillé dans une pièce blanche, branché à des machines dont le bruit m'énerver et j'avais une transfusion sanguine. À côté de moi dormait Shannon, quand elle s'était réveillée, elle m'avait giflé puis enlacé. Ça m'avait fait du bien qu'elle me prenne dans ses bras mais je me sentais toujours aussi mal."

Gaël... avait tenté de s'ôter la vie... il avait failli mourir... Mes larmes tombaient en cascade sur mes joues... j'avais peur, peur de le perdre. S'il avait été mort, je ne l'aurais jamais rencontré, je ne serais jamais tomber amoureux. Ses parents étaient des putains de connards !

Gaël : Aaron ? Où es-tu ?
Aaron : Je suis ici, ne t'inquiète pas. Tu n'as pas dormi longtemps, tu ne veux pas te rendormir ?
Gaël : Non. Qui t'a permis de fouiller dans mes affaires ?
Aaron : Je... Je suis désolée.
Gaël : Ce n'est pas grave, au vu des feuilles que tu as dans la main, j'imagine que tu les as lu ?
Aaron : Oui... Tu... Tu as vraiment tenté de mourir ?
Gaël : ...Oui, mais je suis heureux de vivre au final. Car sinon je ne t'aurais pas rencontré, et ça, notre rencontre, c'est la meilleure chose qu'il a pu m'arriver !

Je le pris dans mes bras et nous restâmes un bon moment comme ça. Au bout d'un moment, je sentis la prise de Gaël se relâcher, il s'était rendormi dans mes bras. Sa fièvre n'avait pas baissé, il devait être très fatigué. Je le redéposai sur le dos, rangeai les feuilles et me remis sur la chaise. Il tremblait toujours alors je partis changer la serviette. Je lui embrassai le front, il était vraiment chaud, je devrais sûrement prendre sa température...

En entrant dans la salle de bain, je me mis à chercher un thermomètre. Au bout de 5 petites minutes, je trouvai la boîte à médicaments, dedans se trouvait un thermomètre frontal. Il avait 39.8°C de température, c'était beaucoup trop élevé ! Je répartis en vitesse dans la salle d'eau et commençai à chercher des médicaments, du paracétamol, de l'aspirine ou de l'ibuprofène serait parfait. Je réussis à trouver l'un des trois médicaments recherchés et repartis de nouveau dans la chambre du malade. Je le reveillai doucement, lui donnai un verre d'eau et le médicament puis je le laissai de nouveau se reposer. J'espérais que le médicament fasse effets.

J'espérais que ce ne soit qu'une simple fièvre...

"À la couleur de tes yeux..."Où les histoires vivent. Découvrez maintenant