LA LETTRE

Chapitre 9

Au petit matin, j'entendais des ricanements, je reconnu la voix d'Audrey ainsi que la voix grave de Sébastien. Je sortis de mon lit, fatiguée, et me dirigeai vers eux, je touchai l'épaule de Sébastien en lui demandant de se lever pour que je lui parle une dernière fois.

« Tu en as parlé à Audrey ?

- De quoi tu parles ? m'avouait-il.

- Eh bien...balbutiai-je. »

Je n'étais pas sûr de ce que j'avançais... Pensait-il que nous étions de nouveau en couple ? C'est la question que je me posais. Sébastien attendait une réponse, je n'en n'avais aucune à lui donner... Il retourna jouer avec notre choupinette. Je me penchai pour parler à l'oreille de Sébastien.

« Est-ce que je dois considérer que nous sommes en couple ? »

Il m'embrassa à nouveau, je pris sa réaction pour un vrai oui. Audrey s'étonna :

« Papa il a fait un bisou à maman, vous êtes encore amoureux ? demanda-t-elle.

- Moi, oui ! »

Sébastien et moi avions répondu en même temps, c'est beau l'amour ! J'ai toujours rêvé d'un amour comme le nôtre, quand j'étais au collège, je n'étais pas très convoitée, les garçons ne se retournaient pas sur moi. Je voyais mes amis avec leur amoureux ou amoureuse et je me demandai « Pourquoi pas moi ? » On disait toujours qu'on trouvera tous, un jour, son prince charmant. Je pensais vraiment que le mien était mort, qu'il s'était fait écraser par un bus... J'étais mal dans ma peau... Jusqu'à que je sois au lycée, que je fasse mon année de terminale, dès que j'ai rencontré ma meilleure amie Juliette, je commençais à croire de nouveau au prince charmant. Par la suite j'ai fait la connaissance de Monsieur Julé, plus connu sous le nom de Sébastien, je le considérais vraiment comme mon propre prince charmant. Grâce à eux deux, je reprenais petit à petit confiance en moi, et je sortais plus forte, de toutes les épreuves de la vie. En apprenant ma grossesse, Juliette ne m'a, soudainement, plus adressé la parole, à mon grand désespoir. Heureusement que Sébastien était toujours là pour moi. Aujourd'hui je peux dire, fièrement, que, j'ai trouvé mon prince charmant.