Chapitre 15

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- Il faut brancher les enceintes sur cette prise, pas celle là ! s'énerve mon frère

- Est ce que tu pourrais arrêter de me crier dessus ? 

J'étais prête à perdre patience, quand ma sauveuse intervint :

- On se calme ! Charlie, Ethan vient de se réveiller, j'aimerais que tu t'en occupe, je vais aider Kylie, ordonne Marlène.

Mon jumeau s'exécute sans un mot alors que je lui tire la langue, dans un élan de maturité. Ma belle sœur hausse les yeux au ciel et ajoute à son petit ami : 

- Et ne t'avise pas de lui refiler ton stress ! Sinon tu n'auras plus rien au lit, je te préviens, je fais le grève du sexe ! 

C'est à ce moment là que ma mère et son fiancé entrent dans la pièce. À la vue du regard outré de ma génitrice, je ne peux m'empêcher d'exploser de rire, rapidement suivie d'Andrew et Charlie. Marlène est alors pâle comme Voldemort, et ne se détends que lorsque notre mère se pouffer. S'en suit alors un fou rire collectif. Dès que nous arrivions à nous calmer, l'un d'entre nous disait "grève de sexe" et déclenchait une nouvelle crise de rire incontrôlable. Nous étions plus ou moins calmés quand Laine entra dans le salon, accompagnée de ses copains de collège. 

- Pourquoi tu pleures Maman ? demande t'elle, visiblement inquiète

Il ne nous en fallut pas plus pour repartir. Andrew, le plus calme de nous tous, parvint à expliquer à ma petit sœur que Marlène avait fait une blague très drôle, omettant les détails de cette dernière. Charlie finit par monter s'occuper de son fils et nous reprîmes nos activités.  Les amis de mon jumeau n'allaient pas tarder à venir répéter leurs morceaux et nous devions avoir tout finit d'installer avant leur arrivée. Les invités devaient arriver en début de soirée. Je sors alors préparer le buffet sur la terrasse. Je regarde le travail que nous avions fait depuis le matin. Grâce à notre nouveau futur beau-père, nous avions installé une estrade sur la plage pour que le groupe s'installe et puisse performer alors que nous serions autours. Sur la terrasse, plusieurs tables alignées sous une immense nappe en papier sont recouvertes de boissons et victuailles. Nous avions collé sur les vitres les affiches du groupe, préparées au préalable avec un shooting effectuée par mes soins et le nom du boys band : The Phoenixes.  

Vers sept heures et demie, nos invités commencent à arriver. Nos amis, nos voisins, les collègues de notre mère, les famille des musiciens... Finalement, notre immense jardin est rapidement rempli d'au moins quatre vingt personnes. Je monte rejoindre mon frère et ses amis. Je passe me changer rapidement dans ma chambre avec Amy, enfilant une combinaison short bustier blanche et des sandales dorées alors que ma meilleure amie mets une robe bleue marine à manches courte et des talons compensés. Lorsque nous entrons dans la chambre de Charlie, nous faisons face à une pitoyable scène. 

Les quatre garçons, loin de s'exercer, fixent tous un point imaginaire aux quatre coins de la pièce. Mon jumeau gratte faiblement les cordes de sa guitare alors que son voisin le rouquin joue avec une balle de baseball. Les deux frères sont sur le lit de Charlie, Ace la tête en bas et les pieds contre le mur, et Nathan la tête enfouie dans l'oreiller... 

- Eh bah... ça promet le fameux boys band... me souffle Amy

Je la regarde avec des yeux exaspérés et soupire. 

- Eh oh ! Les gars ! Vous avez des gens dehors qui vous attendent au cas où vous aviez oublié ! je crie 

- Justement... commence mon jumeau

- Y'en a trop ! poursuivent les deux australiens

- On n'y arrivera jamais ... finit Dan

Je lève les yeux au ciel et alors que je m'apprête à prendre la parole, ma meilleure amie se manifeste : 

Nouvelle vieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant