Les cœurs balancent

Chapitre 10

Coucou tout le monde !

Nous revoilà avec le prochain chapitre qui, nous l'espérons vraiment, devrait vous plaire ^^.

Bonne lecture !

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Il faisait plutôt beau, ce jour là. La température était agréable et on ne dénotait aucun courant d'air trop frisquet à l'horizon.

À cette heure, les rues étaient plutôt richement fréquentées. La petite foule parisienne se bousculait pour profiter du beau temps, chaque individu à sa façon.

Certains cherchaient à repérer André le glacier, tandis que d'autres se retrouvaient entre ami.

C'était le cas des jeunes gens qui s'étaient confortablement installés à la terrasse d'un café à Bastille.

Attablés autour d'expressos froids et de jus de raisin, à l'abris du soleil grâce à un parasol, on pouvait dire qu'ils étaient en condition optimale pour jouir de la douce température.

Ils s'étaient donnés rendez-vous après les cours pour discuter de tout et de rien, de la pluie et du beau temps, ou encore de la forme des pupilles d'une chèvre...

Mensonge.

《 Alors Adrien, tu connais la nouvelle ? 》s'exclama Alya, enchantée.

Elle s'était levée d'un bon et avait plaqué ses mains sur la table avant de se pencher en avant, insistante.

Nino, à ses côtés, semblait un peu plus mal à l'aise et envoyait des ondes mentales d'encouragement à son meilleur pote. "J'suis avec toi, mec."

《 T'es au courant, trépignait l'apprentie journaliste, Marinette et Kagami sont-.

- ... en couple, compléta le blondinet, un sourire mal assuré aux lèvres. Oui, je sais. 》

"Je le sais même trop bien."

Alors que la métisse semblait déçue de son manque de surprise ou d'enthousiasme, le jeune homme ne pouvait s'empêcher de repenser à la scène qu'il avait enduré le matin même.

Tandis qu'il émergeait tout juste de son sommeil, son portable avait commencé à vibrer d'une odieuse façon sur son bureau. Une fois, puis deux, et enfin trois...

《 Adrien ! Va éteindre cette entité non-camemberesque ! 》s'était écrié Plagg en écrasant ses pauvres petites oreilles agressées.

L'alter ego du Chat Noir s'était extirpé à contrecœur de ses draps pour sortir de son lit, en sautillant. Mal réveillé, il se prit au passage le coin du meuble de son lit sur son orteil, et retint un couinement ridicule.

Arrivant enfin à son bureau, il se frotta les yeux avant de réussir à lire le nom qui s'affichait à l'écran.

Marinette.

Marinette l'appelait.

Soudainement étrangement lucide, le blondinet fit décrocher son mobile et le porta à l'oreille.

《 Hey Mar... commença-t-il, mais fut irrémédiablement coupé.

— Adrien ! 》s'était écriée la jeune fille au bout du fils, semblant être sur le point d'exploser dans une joie démesurée.

Le jeune homme resta alors interdit. Si la jeune fille semblait éprouver une telle joie, c'était qu'il ne pouvait que s'agir de "cette nouvelle"...