Partie 17

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Tous se complique enfaite, depuis la meuf que j'avais croisé autre fois dehors bah j'entends de plus en plus de personnes en parler. On m'insulte quand je passe dans les blocs et même les tdm essayaient de me passer la main au cul. Tu sais défois j'ai moi même envie d'aller chez mon père et avouer mais je me rétracte au dernier moment. Je suis au bout du rouleau, j'essaye de tout faire passer par des sourires forcés mais ce jour la, rien ne s'est passé comme prévu.

Il était 18h47, je rentrais des cours et en marchant bah je croisais pleins de grands, que ce soit de mon quartier ou d'autres quartiers. Et oui les beaux jours sont de retour donc tout le monde sort de chez lui pour profiter de cette chaleur. Bref je rentrais, écouteurs aux oreilles, petite musique normal quoi! Et je sens qu'on m'arrache littéralement le cul, on venait pas de me donner une fessée, on aurait dis un coup d'pied ou j'sais pas mais sa m'a tuée autant physiquement que moralement. J'me suis retournée face à un mec que je n'avais jamais vue auparavant, il devait avoir la 20 aine. <<Fdp va>> C'est exactement ce que j'ai dis, tous ses potes étaient pliés en 4. Je voulais partir mais il m'arracha le bras et me chuchota à l'oreille
- Tu verras si j'suis un fdp
J'étais pas vraiment " habituée" à ce genre de scène mais j'me suis dis sa aurait pu être pire on aurait pu me violer.
Mais ma journée était loiiin d'être finie, à peine rentrée chez moi j'vois mon père qui m'attendais d'un pied ferme devant la porte d'entrée, derrière lui tous mes frères sans aucune exception. Moi j'ai sentis la grosse merde arrivé j'me suis préparée physiquement déjà, mais on se prépare jamais face à de telles situations. Le temps que mon cerveau réagisse j'ai sorti un " wshhh la miff on mange quoi"
Et vous savez quoi? J'ai mangé un beau coup d'poing dans ma gueule qui m'a limite assommée, j'me tenais contre le mur et j'avais déjà du sang qui coulait de ma bouche. C'était mon père qui me porta ce premier coup, j'entendais Maïssa pleurait en disant de me laisser tranquille mais j'me suis directement faite enchaînée comme si j'étais un mec, un mec musclé. J'étais au sol, et je sentais plusieurs personnes me rentré dedans. J'entendais Sahel qui disait : " Lachez la, parlez lui ne la frappez pas" c'était bien mignion mais c'était vraiment ma fin quoi.
J'entendais des insultes fusaient de partout, mes frères enfaite m'insultaient comme une moins que rien, devant mon père. En temps normal je sais que pour ces insultes ils se seraient pris des grosses tartes mais maitenant rien. " Pute", "salope", "chienne"," grosse chienne", " Fdp", " hijo de puta", " j'vais te tuer", " moi tu m'fous la honte", " j'vais t'démembrer", "j'vais te brûler" et que des menaces sur menaces. J'était au bout, j'sentais que j'allais m'endormir mais je sentis quelque chose ou plutôt quelqu'un me relever par la gorge. C'était papa, mon père il m'serrait la gorge en répetant : " Moi j'ai une fille comme sa? T'as baiser avec combien de jeunes? Tu verras sa fais quoi de me foutre la honte à moi". Plus il me serrait, plus il m'insultait et plus je mourrais autant intérieurement qu'exterieurement, c'était horrible. J'vais pas vous dire que je pleurais pas en mode pas de sentiments etc.. Bien sûr que si je chialais en reniflant et surtout en tenant les mains de mon père. Mais il voulait pas, j'entends de très loin, Sahel pleurait en disant à mes frères; " Enlève ce fdp il va la tuer" Naïm le raisonnait en disant que j'méritais pire etc.. Maïssa elle hurlait, elle avait peur, peur de la scène qui se produisait en face d'elle.
La phrase qui m'a sûrement la plus détruite est le " Jamais j'oublierais, jamais sal pute" il me dis sa avant de me lâcher. Je tombe directement au sol et je respire en essayant de reprendre mon souffle. Mais avant même que je puisse me reprendre en main, un dernier coup m'acheva, c'était Wassim. La force qu'il a mis, j'ai desuite reconnu Wassim, suite à son coups j'mendormis..
     ...... X temps plus tard.....
J'me réveille avec un mal de tête affreux, pas de surprise je suis encore au sol avec du sang partout autour et surement sur moi aussi. J'me traîne jusqu'à la salle de bain et j'menferme. Et la je pleure, je pleure ma vie. J'pleure ma venue au monde, je pleure ma tristesse, je me pleure. Je pleure ma personne, je pleure ce que je suis.
J'ferme les yeux, j'lai réouvre parce que dans le noir créer par mes paupières fermées je me vois entrain de me tuer. J'veux dormir, oublier, vivre et avancée mais comment? Comment? Plus jamais sa sera comme avant, et sa m'étonnerais fort qu'il me jette pas de chez lui.
J'ai une idée peut-être...

Chronique d'AmelOù les histoires vivent. Découvrez maintenant