Amour Possessif [BxB] Dis-moi ton nom

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Désolé si je ne serais plus très régulière. Je m'accorde un petit moment de répit pour me vider la tête. Vous ne vous en rendez pas compte mais depuis fin octobre je suis à fond dedans en publiant minimum un chapitre par semaine (maximum trois). J'aimerais reprendre un peu mes séries.
Enfin tout ça pour dire que si le chapitre suivant a du retard : ne me tuez pas !

Artiste : Inconnu
Montage : moi ಠᴗಠ

(づ￣ ³￣)づ
- - - - - DÉBUT du CHAPITRE - - - - -
34) Le bonheur fuit, s'enfuit et s'enfuira
❄️  Sacha ❄️

Mon esprit aimait se baigner dans cette mer si dangereuse. Il suffisait qu'une seule petite vague pour me ravager. Il suffisait que ma crainte se transforme en ras de marré pour que la mer si calme me plonge au plus profond celle-ci.
Cette mer était Tyucho, mon esprit aimait y penser. Je pouvais penser à une chose totalement absurde, mon esprit trouverait le moyen de me faire penser à lui. J'avais même cru le faire exprès.

Je me retournais encore une fois dans le lit inconfortable et minuscule. Mes pensées vagabondaient dans ces rues si étroites qu'était le doute, la peur et l'hésitation.

Si je lui révélais qui j'étais vraiment, comment réagirait-il ?

Même un génie ne pouvait pas répondre. J'en était intimement convaincu.

***

Nos cousins Toni et Fred ainsi que leur parents et également Tina et Nina — les plus petites — avec leurs parents étaient arrivés une heure auparavant. Nous passâmes à table vers treize heures, enfin disons que l'apéro débutait vers treize heures. Un repas de fête, médité depuis plusieurs semaines, fut alors servit.

"— Alors, mes petits enfants sachez que : le bonheur est une sensation de bien-être qui peut conduire à l'imprudence. Si vous nagez dans le bonheur, soyez prudents, restez là où vous avez pied." Riait Papi.

Il but ensuite une gorgée de son vin rouge, les personnes réunies autour de la table rigolèrent puis Léonie se sentit obligé d'ajouter :

"— On y veillera Papi, pour l'instant : mangeons ! J'ai l'eau à la bouche face à toute cette nourriture !"

Ils rigolèrent de plus belle, nous commencions à déguster. La joie se faisait ressentir, j'aurais aimé participer à la bonne humeur. J'aurais aimé que ce ne soit pas seulement des petits sourires en coin qui naissent sur mon visage. Mais voilà, la peur me rongeait. Je ne pouvais pas me dire "il ne sauront jamais" sans jamais penser à tout mes malheurs.

Avec Tyucho, lorsque j'étais avec lui, je n'y pensais plus. Je pouvais enfin être normal sans me morfondre dans moins coin. Je vivais avec lui.

"— Allez ouvrir vos cadeaux !" Souriait la mère de Fred et Toni une fois le repas finit.