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- - - - - DÉBUT du CHAPITRE - - - - -
31) Pour moi, l'amour c'est...
Sacha

_MARDI_

Je me retournais sans cesse dans mon lit, mon chat en était partit tellement il en avait marre. Je songeais, une fois de plus, à notre petite fuite avec Tyucho. Mam's m'avait grondée le soir même. Elle ne m'avait laisser aucune seconde pour me justifier, mais dans un sens je le comprenais.

Je soufflai, il était bien deux heures de matin, je devais me « lever » dans seulement quatre heures. Heureusement que les vacances sont dans pas longtemps. Juste l'histoire de quelques jours, encore.

Je me résolu à me lever. Le parquet était froid, tout autant que l'air à l'extérieur, je dirais. Un frisson me remontait l'échine alors que j'attrapais une veste jetais — en boule — la veille sur ma chaise de bureau. Je m'assis à mon bureau, j'attrapais lentement une feuille et un porte-mine et commençais à « dessiner ». Je dessinais toujours aussi mal, c'était peut-être même pire.

Je traçais des lignes, des symboles, ayant chacun un sens à mon malheur. Mais je ne terminai jamais la phrase qui surplombait le reste. Elle dominait de loin la feuille, des gribouillis étaient même tracés aux alentours.
Cette phrase avait tellement de sens pour moi, elle me semblait si juste et à la fois si triste.
On pouvait y lire le mot « différence » parmi ces mots.

Au final, j'étais différent en apparence, mais qu'en était-il de la mentalité ?
Peut-être que les "humains" ne pensent pas comme moi. Peut-être que...

Je pouvais réfléchir des heures sur ce simple sujet qu'est la penser. Simple, mais si complexe.
Comme ma vie : simple en apparence et complexe en détails.

Mon ventre émit, étrangement, un gargouillement. C'était plutôt inhabituel, même très rare. Je me résolu à assouvir cette soif de nourriture, un bol de céréales, du lait et du jus. Au point que c'était rare, j'en avais oublié les placards correspondant à chaque chose. Effrayant.

Mon téléphone vibra, c'était rare également, mais pas autant que je déjeune. Enfin, je déverrouillai l'interface et constatait —avec joie— que mon professeur par lequel je commençais était absent. Je remerciais ma source d'information qu'est Maxime, et détalais comme un lapin dans ma chambre.

Je me préparai à sortir tout en prenant soin de saisir mon appareil photo. Je passai la lanière autour de mon cou, puis quittai la maison, non sans dire au revoir à mon petit chat gris.

Bientôt il neigerait, je l'espérais en tout cas. Je marchais jusqu'au lycée à pied, je faisais quelques détours qui me vaudrait sûrement de belles photos, et bien entendu, je photographiais ce que je voulais capturer depuis longtemps : une vue d'ensemble respirant la joie du lycée. On y voyait distinctement des groupes de personnes parlaient, des couples, des arbres qui avaient perdu leur feuilles.

Si ça se trouve, je perdais mes plumes tout comme les arbres ? Non, c'était stupide...

Je m'éloignais du lycée, je m'asseyais sur un rebord froid d'un mur. Je visionnais les photos que contenais mon appareil.
Mon interface se mit à vibrer, je l'extirpais de ma poche arrière de mon jean et lu :

Tyucho :
| T'es où ? щ(ºДºщ)
| Tu es malade ? T-T

Moi :
Je commence à 9h |
Je suis dehors |

Amour Possessif [BxB] Dis-moi ton nomOù les histoires vivent. Découvrez maintenant