Chapitre 10. Recherches

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Elise

Après maintes et maintes recherches d'indices, les enquêteurs n'avaient toujours rien trouvé.

Certains comme Lottie ou Arwen s'étaient assis se disant qu'il n'y avait rien.

Lottie réconfortait la femme qui n'arrêtait pas de faire couler des larmes.

- Ne vous inquiétez pas, encouragea la musicienne, je suis sûre qu'Andrew n'était pas dans le bâtiment.

Elle prit ses mains et les réchauffa.

- Comment pouvez-vous l'imaginer ? demanda Arwen.

- Les informateurs nous on dit qu'il n'y avait aucune trace de vie dans le bâtiment, assura Holmes, s'avançant vers les deux filles.

- Vous voyez, il n'y a pas de quoi s'inquiéter. Andrew s'est sûrement réfugié quelque part !

- Vous avez peut-être raison, mais nous avons perdu tout ! Les horloges, son travail, je ne sais pas où il est, je ne sais pas ce que je peux faire !

Elle sanglota encore et Lottie mit ses bras autour d'elle en frottant son dos.

Après s'être calmée, Arwen sortit de sa poche la montre d'Edward.

- Oh, merci ! fit-il la prenant et la rangeant dans sa poche intérieure. Il ne fallait pas, après ce qu'il s'est passé...

Tandis que ces trois personnes discutaient, Lydie et Ethan étaient en train de chercher encore et encore des indices dans tous les recoins.

Ils s'accroupirent pour observer le parquet et les murs.

- Tu ne trouves pas que cette Arwen en fait un peu trop ?  rétorqua Lydie. Si ça continue, une piscine de larmes va se créer dans le Big ben et la presse entendra parler de nous !

- Allons voyons, elle est sensible. Elle a quand-même perdu sa maison, son petit job et son compagnon ! C'est normal qu'elle pleure !

- Mouais. Mais elle est chouchoutée par tout le monde ici !  Alors que moi, avec ma prothèse, personne ne s'en soucie ! En plus, t'as vu ses fringues ?

- Arrête de gémir autant. Nous sommes tous dans le pétrin ! Tiens, tu sais où est ma montre ?  Parce que moi, je ne l'ai pas revue depuis cet incendie ! Elle n'est plus que cendres, à présent. Ça valait bien la peine de venir voir l'horloger tiens, elle valait une fortune !

- Tout ça m'agace, s'agaça Lydie. Pourquoi nous sommes ici, hein ?  On est dans le Big ben pour je ne sais quelle raison ! J'ai toujours voulu le voir de plus près, mais pas comme cela ! En plus, les marches étaient toutes escarpées et j'ai eu du mal à monter.

Ils regardèrent tous les deux les personnes qui se trouvaient en face d'eux.

Une petite horlogère, une musicienne fauchée et un détective.

Cette situation se disait bien singulière.

- Allez, dit Ethan en se levant. Tu vas faire un effort, et aider Arwen !

- Hein ? Comment ça ?

- Ton appartement est assez grand pour deux personnes, pourquoi ne l'inviterait-tu pas à loger chez toi ? Elle n'a plus rien !

- Pff, tu me demandes ça !  C'est toi l'assistant social, je te signale !

- Je n'ai pas le droit de faire loger mes patients chez moi !  Toi, tu peux.

- Ce n'est pas ta patiente, rétorqua Lydie. Et puis, pourquoi ce ne serait pas le détective qui la logerait ?

- Il a sûrement plein d'autres enquêtes à résoudre. Je ne pense pas qu'il serait heureux de laisser une inconnue rentrer chez lui et fouiner ses recherches !

- Moi non plus.

Ethan regarda Lydie avec fermeté, tandis qu'elle restait assise les bras croisés.

Après quelques minutes comme cela, Lydie soupira et se leva.

- Tu as gagné. Je vais l'inviter.

Tandis qu'Ethan fit un geste de victoire, Lydie s'avanca vers la femme en pleurs.

- J'ai un appartement assez grand pour que vous veniez loger chez moi, si vous voulez. Vous n'avez nulle part où aller, je suppose.

Arwen la regarda avec un léger sourire.

- Vous feriez ça ?

Lydie, agacée et tapant du pied droit, fit un hochement de tête.

- Oh merci ! C'est gentil de votre part !

Et elles s'avancèrent toutes les deux vers la cage d'escalier, suivi de Edward et Ethan.

Lydie vit que la saxophoniste n'avait pas bougé.

- Vous voulez aussi loger chez moi ?

Lottie la regarda d'un air timide.

- C'est-à-dire que, ma maison n'est pas une villa. Elle est plutôt insalubre, je dirais. Je ne sais pas si vous...

- Bon, allez, je vous invite également.

Lottie poussa un petit cri muet de joie et suivi la troupe.

Ils arrivèrent au pied du Big ben.

- Comment allons-nous chez vous ? se demanda Lottie.

- Il faut appeler un taxi.

Contrairement à d'habitude, les rues n'étaient pas bondées de monde. Il n'y avait même personne.

Mais ce n'était pas étonnant, il faisait nuit depuis déjà un bon bout de temps. Mais les cinq personnes ne connaissaient pas l'heure, soit elles n'avaient pas de montre, soit celles-ci étaient déréglées.

Ethan accourut alors vers une cabine rouge et appela un taxi.

Edward regardait à travers la vitre.

- Il est inscrit également Trois heure vingt et un sur l'horloge de la cabine, fit-il.

Ethan fit semblant de ne pas l'écouter et raccrocha lorsqu'on lui confirma que son chauffeur allait bientôt se présenter.

Celui-ci arriva en même pas cinq minutes et ils entrèrent tous dedans avec Ethan à l'avant. Seul Edward est resté sur le trottoir.

- Vous ne venez pas avec nous ? demanda Lydie.

- Navré, mais il y a peu de place dans ce taxi, et je n'ai pas besoin qu'on me loge. J'irai à pied chez moi. C'est tout près d'ici. Tenez, prenez ma carte, au cas où vous auriez besoin de moi.

Sur ces mots, Edward sortit de sa poche quatre cartes avec son numéro de téléphone inscrit.

Il partit à l'opposé pour retourner chez lui.

Après un quart d'heure de voiture, ils arrivèrent devant le bâtiment de Lydie.

- Bon, je vous laisse, dit Ethan. Je dois aussi rentrer chez moi !

Il fit la bise aux trois filles qui montèrent par l'ascenseur au troisième étage.

Quand Lydie ouvrit la porte, un nuage de fumée blanche en sortit.

- Merde, les pâtes ! Ouvrez les fenêtres !

Lottie et Arwen firent ce qu'elle avait ordonnée et Lydie vida la casserole d'eau bouillante.

Après quelques minutes, la vapeur s'est totalement évaporée.

- Bien, fit Lydie en tapant des mains. Il se fait tard, je vais vous laisser vous installer. Vous pouvez dormir toutes les deux sur mon canapé. Il se reclape en lit. Pour votre toilette, l'évier de la cuisine est à votre disposition, et il y a des wc en entrant sur la gauche. Bonne nuit !

Et elle disparut derrière la porte de sa chambre.

Trois heures Vingt et unWhere stories live. Discover now