Chapter 1

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En arrivant devant l'université, j'éteignis ma radio en regardant les élèves marcher vers l'entrée. D'autre étaient allongés sur la pelouse ou encore certains passaient sur le trottoir sur leurs vélos ou leurs skates. Aujourd'hui, tout le monde avait quelque chose en commun. Un sourire. C'est sûrement à cause du soleil qu'on avait droit aujourd'hui. Il brillait de mille feux, quoi de mieux pour passer une excellente journée ?





Mais de mon côté, je sentais que j'allais passer une horrible journée. Je remémorai ce que Sean m'avait dit hier et qui avait réussi à ne pas me faire fermer l'œil de la nuit. Je détestais tellement me disputer avec lui. Certaines fois c'était beaucoup trop parfait pour être réel.





Je passai une mèche derrière mon oreille avec une petite boule au ventre. Je repensais comment mon père était content de me voir rentrer à la maison dans tous mes états. Dire qu'il rêverait que je plaque Sean. Il le détestait. Le pire ? C'est qu'il le détestait simplement, sans raison particulière. Il n'aimait pas qu'un autre homme s'occupe de sa fille.





Je retirai mes clefs du moteur puis sortis en claquant la portière derrière moi. Je passai ma main dans mes cheveux, les ébouriffant au passage. Ce matin, j'avais par je ne sais quelle force réussis à me réveiller, j'en avais profité pour me maquiller et bien m'habiller. Toute façon d'une manière ou d'une, j'ai à peine dormi, donc valait mieux s'occuper que rouler dans mon lit sans but.


Je tirai sur ma jupe rose en jean et entamai le pas vers mon école. Je croisai mes bras après avoir justifiai la brettelle de mon sac sur mon épaule. Je regardai autour de moi profitant de ce moment pour apaiser mon esprit beaucoup trop tournait vers mon copain. Je traînais un peu dans mes baskets. Qu'est-ce que je n'aurais pas fait pour ne pas aller à ce cours de monsieur Millers, mais j'étais obligée. J'avais assez raté pas mal de ses cours et j'avais déjà beaucoup de chance d'être dans la meilleure école du pays.

Ayant vécu toute ma vie à la New Orléans, des fois, j'aimerais tellement partir d'ici. Aller dans une autre ville, même voisine ! Mais je vivais encore chez mon papa et mon travail en tant que bibliothécaire ne me rapportait pas énormément.




Je passai ma langue entre mes lèvres et constatai que celles-ci étaient déshydratées. Je sortis sans tarder mon baume à lèvre à la cerise et l'appliquai sur mes croissants de chaires. Je continuai de marcher sans me soucier d'être en retard, de toute manière j'étais venue en avance pour éviter de le croiser. Je n'avais pas envie de me prendre la tête parce que son sourire ne disait clairement pas « je me suis disputé avec ma copine et je me sens coupable ». Il était tellement fier que montrer un seul signe de faiblesse ou de regret mettrait en doute sa virilité comme il disait. Qu'est-ce qu'ils pouvaient êtres désespérants les hommes lorsqu'il s'agissait de leur vigueur.



Je poussai les portes et regardai face à moi un des nombreux couloirs que possédait cette académie. Je longeai le couloir en regardant les élèves contre leur casier. Certains étaient seuls, d'autre parlaient, d'autre s'embrassaient. Nous ne vous avons pas dit que le printemps était la saison de l'amour ? Vous en avez la preuve !


J'ouvris mon casier en soufflant. Je me regardai un quart de seconde dans mon miroir accroché à ma portière. Mes cernes étaient horribles à voir ! Après avoir déposai mes cahiers, je refermai brusquement mon casier.




J'entendis au loin des rires que ne m'échappèrent guère. Je fis volte-face et plissai les yeux en regardant la scène qui se tramait. Myles et Jimy étaient en compagnie de Sean en train de rire en se lançant un ballon de basket. Je regardai celui qui était mien s'amuser avec un sourire aussi large que le chat du Cheshire. Son attitude me fit hausser un sourcil qui comme par hasard ne lui échappa pas vue qu'il perdit sa bonne humeur un moment pour me fixer en arrêtant ses mouvements. Cet échange dura un faible moment avant qu'il ne détourne son regard vide d'émotion pour reprendre son activité qui était de faire joujou avec ses copains.



CHERRY TATTOOEDOù les histoires vivent. Découvrez maintenant