Il était temps

Chapitre VII: Bridger

La ville était en feu. De tous cotés des hommes et des femmes criaient. Les enfants courraient se mettre à l'abri. Moi, je marchais tranquillement au milieu du chaos environnent. Mon corps était calme mais mon cerveau me criait d'aller aider ces personnes affolées. Je luttais contre mes muscles qui ne voulaient s'activer. Un combat silencieux à l'intérieur même de mon corps. A ma droite une bombe explosa et je fus projeté à terre. Mes oreilles sifflaient. La décharge que je reçu eu comme un effet stimulant et mes muscles se réveillèrent. Je courus alors le plus vite possible vers un groupe d'enfants our aller les aider. Arrivé à leur niveau, je leur criais de rentrer se cacher. Ils n'avaient pas l'air de m'entendre. Alors j'en pris un par le bras. Ma main se referma dans le vide alors que les enfants continuaient de crier apeurés. Je regardais mes mains dans l'incompréhension et continuais à leur hurler de courir le plus loin possible sans succès. Ils ne m'écoutaient pas. Ou plutôt ils ne m'entendaient pas.

Soudain apparut dans ma tête l'image d'une fillette aux tresses blondes. Camille! Où est-elle? Où est pas soeur?! Je lançais des regards affolés tout autour de moi. Il fallait que je la retrouve, que je la sauve de cet enfer coûte que coûte. Je me mis alors à courir dans les décombres de ce qui aurait pu ressembler autrefois à Brisbane. Je me dirigeais par instinct vers l'immeuble où nous habitions ma famille et moi. Arrivé au bas de l'habitation, ne ne repris même pas mon souffle et me ruais vers les escaliers. La porte de l'appartement était ouverte. Je rentrais en trombe appelant de toutes mes forces ma petite soeur.

-"Camille! Camille où es-tu? Camille réponds-moi!"

J'entrais dans la cuisine et m'arrêtais net. Là, devant moi, se tenait une jeune femme blonde. Le même blond particulier que celui de Camille. Comme si on avait emprisonné les rayons du soleil dans ses cheveux. La femme remplissait au plus vite une valise de vêtements et de nourriture. A côté d'elle était posé un couffin dans lequel un bébé pleurait à pleins poumons.Quand je m'approchais encore, la femme leva les yeux vers moi et me fixa. Maman.

Elle me fixa comme si elle était capable de me voir. Elle se leva et commença à lever sa main comme pour me toucher au moment où un jeun garçon de 12 ans tout au plus apparu dans la cuisine. Ma mère paru se ressaisir et couru prendre la jeune version de moi dans ses bras. Elle s'accroupis et dit quelque chose au garçon que je ne pu entendre à cause du bruit sourd qui retentit au même moment dans l'entrée. Le bébé se mit à crier de plus belle. Ma mère décrocha un collier de son cou et le passa autour de celui du garçon. Ces paroles étaient complètement masquées par des voix d'homme et le cri du bébé. Elle attrapa le couffin, le tendis au garçon en désignant la valise, puis lui ordonna de fuir.

Mon moi du passé se mis à pleuré lorsque ma mère le poussa vers l'extérieur de la pièce avant de la traverser pour se mettre en travers de la porte d'en face. Des voix, des cris, des bruits de bottes puis 3 coups de feu. Le corps de ma mère se convulsa avant de tomber à terre. Le petit garçon, les larmes lui brouillant la vue se détourna du spectacle macabre auquel il venait d'assister et s'enfuit, sa soeur dans les bras sans se retourner.

-"NOOOOOOOOOOOOON! Non! Non!"

Je ne peux pas m'arrêter de crier, ma mère ne pouvait pas être morte. Des mains m'agrippent les épaules et me secouent. Je me réveille brusquement, mes bras battant le vide devant moi de toute leurs forces. Mon tee-shirt est trempé. J'ouvre les yeux et je vois Camille qui se tient là à califourchon sur moi les yeux remplis d'inquiétude. Une fois calmé, je me redresse et m'assois sur le lit et la prend dans mes bras en murmurant.

-"Ce n'est qu'un cauchemar ma petite grenouille! Ce n'est qu'un cauchemar..."

Je ferme les yeux et les images horrible de mon rêve défilent dans ma tête. Ce cauchemar je le fais toutes les nuits. 6 ans maintenant. Je reste un moment encore réveillé, à trituré le collier en corde noir que j'ai autour du cou. Je finis par m'endormir, Camille encore dans mes bras.