Chapitre 1

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Voilà donc le tout premier chapitre de Suprématie ! :D

J'espère qu'il vous plaira ! 

L'histoire commence plutôt directement, je vous laisse la découvrir ^^

On se retrouve en bas !


Bonne lecture :D


EDIT : Certains ne lisent pas le "message de l'auteur" donc j'attire votre attention ici en vous rappelant que tous les commentaires qui insulteront les personnages ou qui, de manière générale, seront vulgaires ou inappropriés, seront supprimés.

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« J't'en prie... Laisse-moi m'en aller ! »

Je regardai l'homme attaché d'un œil incertain.

« C'est pas moi qui décide, j'en suis désolé... Tu verras avec mon supérieur.

-Il va me tuer... Il va me tuer... J'ai volé son argent, je vais tout avouer ! Il va me buter, putain... Pas ça... » Chouinait-il.

J'eus un léger pincement.

« Ecoute ce qu'il te dira, ne lui résiste pas, c'est le mieux que tu puisses faire... » Soufflai-je.

Il me fixa, les yeux ronds. Je sortis finalement de la pièce, n'en supportant pas davantage. La musique recommença à bourdonner dans mes oreilles lorsque je franchis le pas de la porte. Je refermai cette dernière à clé, ma tâche terminée, et me dirigeai vers la salle principale.

Nous étions dans une espèce de boîte de nuit. Les corps se déchaînaient comme chaque soir sur la piste. J'enfilai ma capuche et me laissai aller vers cette dernière, ignorant les lumières colorées qui pourraient me déclencher une crise d'épilepsie si je n'avais pas l'habitude de les voir presque chaque soir depuis 9 mois.

« Viens danser, beau brun. » Me chuchota une jeune femme à l'oreille.

Je la regardai un instant. Grosse poitrine, jolies lèvres et beaux cheveux. Doucement, elle se déhancha devant moi, frôlant parfois ses fesses de mes parties intimes. Je me pinçai les lèvres, très peu à l'aise, et suivis le mouvement sans trop de volonté. Je dansais avec elle un bon quart d'heure avant de lui souhaiter une bonne soirée, voulant aller boire un verre et me reposer. Elle m'embrassa sur la joue, sans me retenir. Et c'était tant mieux, je n'étais pas réellement autorisé à fricoter ici.

Je travaillais dans cette boîte de nuit depuis neuf mois maintenant. Je venais d'avoir dix-huit ans, il y a quelques semaines. J'étais également en première année à l'université, en section scientifique. Je n'aimais pas les mathématiques, cependant, j'étais doué dans le domaine -bien malgré moi, mais j'avais de bonnes notes ; c'était le principal.

Je vais annoncer la couleur tout de suite : ma mère est pauvre. Si pauvre que je mangeais une fois par jour, parfois, pendant mon adolescence. J'avais beau eu chercher encore et encore un petit job étudiant, ça n'avait pas abouti. Nous étions en plein cœur de Séoul, je n'étais pas le seul en recherche d'emploi. Les grandes entreprises comme les petites supérettes modestes n'avaient pas de place pour un étudiant qui n'avait que le week-end de libre.

C'est plus ou moins là qu'il est apparu, peut-être même de justesse, car plus je grandissais et plus je baissais les bras.

Un soir, j'étais venu dans ce bar et avais eu pour idée d'en découvrir l'alcool, désireux de faire comme tous les autres et de boire jusqu'à oublier ma situation quotidienne. Oublier la souffrance de ma mère qui entraînait la mienne. Mais avant même de ne commander qu'un seul verre, j'avais pris peur. Tous ces gens, toutes ces nouvelles odeurs, et ce pressentiment... Ma raison m'avait poussé à me diriger aux toilettes, probablement pour reprendre mes esprits. Cependant, un peu trop perdu dans mes pensées, j'avais passé une porte interdite, pensant que c'était celle des toilettes. Je n'avais pas lu le panneau « Interdit aux clients ». J'avais été idiot. 

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