Suprématie

Chapitre 24

Bonsoir ! ^-^

Merci à tous pour vos commentaires adorables (et très drôles parfois xD) sur les réponses à la FAQ ! J'ai adoré ce petit moment de pause dans la fiction mais, maintenant, l'histoire reprend ;)

Bonne lecture !  ~ 

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Ca faisait un moment que Taehyung était parti, maintenant. Je savais qu'il était allé régler l'affaire avec Sungra, et ça me mettait plus ou moins mal à l'aise ; en effet, je savais qu'il n'allait pas hésiter à utiliser la force pour la faire parler, et savoir qu'elle était une jeune fille me bloquait la respiration. Il fallait que je la vois comme ce qu'elle était : une ennemie du réseau qui avait incité Hanseul à me tirer dessus. Mais c'était difficile, mon fond naïf et trop gentil m'obligeait à ressentir une certaine compassion pour elle.

Je me pinçai les lèvres en fixant la télévision d'un oeil vide. Je sentais que j'allais m'ennuyer quand Taehyung ne serait pas là, il fallait donc que je trouve une occupation.

Je me redressai et attrapai mes béquilles. Dans deux heures, j'allais pouvoir reprendre des anti-douleurs. Je sentais toujours les lancements désagréables dans ma hanche, mais tant que je ne bougeais pas trop ça restait supportable. Quand je marchais, par contre, je ne pouvais pas m'empêcher de grimacer.

De plus, j'avais envoyé un message à Hoseok pour le rassurer. Il m'avait répondu qu'il commençait à s'inquiéter, mais qu'il imaginait bien que je n'en dirais pas plus. Je comptais aussi contacter ma mère dans la journée, mais je préférais attendre pour l'appeler.

Je fixai les escaliers, les béquilles en main. Il fallait que je me douche. Ca allait être difficile, oui, mais pour l'instant il y avait l'étape des escaliers. J'approchai un peu et levai un pied. Je me surpris à ne pas avoir si mal que ça, alors je pus monter sans trop de difficulté, veillant à bien m'appuyer sur mes béquilles et non mes jambes. Une fois à l'étage, je me dirigeai vers la salle de bain. Je portai les vêtements de Taehyung, actuellement, et il les avait sorti hier de son armoire, c'est pourquoi je décidais d'enfiler les mêmes après ma toilette.

Mais il fallait que je change de sous-vêtements...

Je rougis en allant vers la chambre de mon supérieur. Un instant, je regardai son armoire, sans trop savoir quoi faire. Est-ce que je devais lui envoyer un message pour avoir son... Autorisation, ou un truc comme ça ? Je levai les yeux au ciel, lassé de toujours me torturer l'esprit. Je suis certain qu'il ne refuserait pas que je lui pique des sous-vêtements, je n'avais pas d'autre choix.

J'allai alors timidement ouvrir son armoire, les joues rouges, et aperçus directement un tiroir, que j'ouvris pour y découvrir des boxers uniquement noirs, blancs ou gris et des paires de chaussettes des mêmes couleurs. Ca ne m'étonnait pas venant d'un homme aussi sobre que le châtain.

Je tendis le bras pour attraper les vêtements, les prenant un peu au hasard, et refermai les portes de la garde-robe. J'ignorai mon reflet à travers celles-ci et me retrouvai dans la salle de bain. Je verrouillai la porte et soupirai en regardant la douche.

Ca devrait le faire, il ne fallait juste pas que je touche mon bandage. Je me servis une nouvelle fois dans une petite armoire à côté du lavabo pour attraper un gant de toilette et une serviette.

J'eus beaucoup de mal à tout faire de moi-même ; déjà, rien que de retirer mes habits était une épreuve. Le problème, dont j'avais déjà parlé, était surtout que toutes mes actions du quotidien étaient réduites au ralenti. C'était insupportable. Baisser mon jogging m'a pris presque une minute entière, et je pouvais en ajouter une de plus avec mon boxer. J'entrai sous le pommeau de douche et le pris en main ; si je le laissais accroché au mur il mouillerait instantanément tout mon corps, et donc ma blessure.