Chapitre 43

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Bonsoir ! ^-^

Voici le chapitre 43 dans lequel vous allez, je pense, comprendre beaucoup de choses ;)


Ah et j'ai 2 choses très importantes à vous dire en fin de chapitre!! 


Bonne lecture ~ 


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Avant d'aller à la boîte ce soir, nous avions décidé de rentrer chez Taehyung pour passer l'après-midi ensemble, car il était encore trop tôt, et nous allions sûrement parler avec les autres membres du réseau à la fermeture de la boîte dans la nuit, or il n'était que quatorze heures à peine. Nous nous étions baladé dans le grand centre commercial de Séoul rien qu'à deux, sans trop discuter du plan ; je sentais bien qu'il voulait m'en dire plus seulement quand les autres seront au courant pour Kang-Dae.

Et que dire de l'état de Taehyung... La petite ballade l'avait détendu, c'était vrai, mais à présent il ne semblait plus aussi serein. Et ça me blessait de le voir comme ça, c'est pourquoi j'étais actuellement contre lui, sur ses genoux, sur le sofa, à le câliner, laissant traîner le bout de mon nez sur son cou. Il était assis dos au dossier du canapé, et j'avais mes jambes de part-et-d'autre des siennes, mes bras autour de sa nuque, alors que les siens me pressaient contre lui. On ne bougeait plus depuis dix bonnes minutes, il regardait quelque chose à la télévision mais je savais au fond qu'il cogitait, je ne pouvais pas l'expliquer mais je sentais ses muscles tendus, comme s'il pensait à voix haute.

Je soupirai contre sa peau et réfléchis à une manière de lui faire changer les idées, à un sujet que je pourrais aborder pour couper court à ses pensées.

L'idée que j'eus me fit doucement sourire. Je collai un peu plus mon visage contre lui en parlant soudainement.

"Finalement tu n'as pas attendu ma majorité." Murmurai-je malicieusement.

Il y eut un silence, et je sentis ses mains s'immobiliser dans mon dos, puis reprendre leurs mouvements tendres.

"Pourquoi tu me dis ça maintenant ? Fit-il, la voix aussi basse que la mienne.

-J'y pensais simplement."

J'embrassai rapidement son cou et il renifla.

"J'aurais dû ?"

Je me figeai.

"Quoi ? Attendre ma majorité ? Questionnai-je, surpris.

-Mmh."

Je secouai la tête en le regardant cette fois. Nos visages étaient proches.

"Non." Soufflai-je.

Il sourit.

"Tu ne m'as pas trop laissé le choix tu sais." Me fit-il.

Je me pinçai les lèvres lorsqu'il laissa doucement ses mains descendre vers le bas de mon dos.

"Tu m'as poussé à bout." Chuchota-t-il.

Je voulus entrer dans son jeu mais je m'inquiétais soudainement.

"Tu... Tu ne t'es pas forcé, n'est-ce pas ?"

Immédiatement, ses yeux remontèrent vers les miens.

"Non. J'ai juste compris.

-Compris quoi ?"

Il vint faire frôler nos deux paires de lèvres.

SuprématieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant