Chapitre 41

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Bonsoiiir ! ^-^

Pardon pour le retard de deux jours encore une fois, ce sera d'ailleurs très probable dans les semaines à venir que je sois en retard parfois, mais don't worry si je ne poste pas je préviendrais toujours donc n'hésitez pas à checker mon profil wattpad ou mon Twitter quand vous avez un doute! ^-^


Pour ce chapitre, s'il vous plaît : âmes sensibles s'abstenir, merci !


Bonne lecture ~ 


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Je le regardai faire je ne sais quoi sur son ordinateur, les sourcils légèrement froncés et les pupilles figées sur son écran. Il tapait parfois sur son clavier, parfois pas, se contentant de lire je ne savais quoi à nouveau.

J'étais douché, habillé et prêt à partir. Si tout était censé bien aller jusqu'ici entre Taehyung et moi, je voyais pourtant bien que quelque chose n'allait pas.

"Tu ne devrais pas y aller ? Jimin va t'attendre." Lâcha-t-il sans même me regarder.

J'eus un soupir en détournant les yeux pour ensuite me lever et m'approcher de la porte tout en enfilant mon manteau d'hiver.

Mes doigts s'enroulèrent autour de la poignée, et mon visage s'inclina légèrement vers le blond. Au moment même où je le regardai, je le vis détourner les yeux, la mâchoire serrée. Je l'imitai en ouvrant la porte.

"Je peux revenir ce soir ?"

Immédiatement, il me regarda avec sérieux, avant de se passer une main dans les cheveux. Sa capuche tomba, alors il la remit en place.

"Pourquoi tu ne pourrais pas ?

-A toi de me le dire." Osai-je, cachant ma tristesse pour de l'agressivité.

Il leva les yeux au ciel.

"A ce soir Jungkook."

Incrédule, je ne pus détacher mon regard de lui pendant de longues secondes. Finalement, je sortis en claquant assez fortement la porte, vexé mais inquiet de la suite.

En faisant la route jusque la boîte de nuit, je me remémorai la matinée chez mon supérieur, assez étrange d'ailleurs.

En effet, après nous être couchés hier soir, Taehyung m'avait serré dans ses bras toute la nuit, ou en tout cas jusqu'à ce que je ne m'endorme. Cependant, au petit matin, lorsque j'avais émergé, je m'étais retrouvé complètement seul.

Comment expliquer que de ce moment-là à maintenant, quinze heures trente, il ne m'avait presque pas adressé la parole, ni regardé. Comme si ça lui était impossible. J'étais à la fois en colère et soucieux, car c'était forcément en rapport avec hier soir.

Soit en rapport avec ce qui s'était passé dans le couloir, soit en rapport avec la cause, c'est-à-dire notre conversation un peu plus tôt avant qu'il ne me fasse lui faire une fellation dure et brusque. Je l'avais appréciée, certes, mais après-coup et surtout au vu de son comportement aujourd'hui, je pouvais affirmer sans plus aucun doute qu'il avait tenté de me faire passer un message.

"Je suis et serai le seul dominant."

Je souris amèrement en entrant dans le métro, m'appuyant ensuite contre la porte, capuche en place et yeux clos.

SuprématieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant